mardi 10 septembre 2013

La Tunisie est un pays riche

Il y a 650 millionnaires et 70 milliardaires 







La Tunisie est un pays de voleurs et de mafioso en col blanc depuis des années, c'est un état qui crève la dalle avec une armée de chômeurs affamé qui attende un boulot. Mais d'un autre coté le pays vit au dessus de c'est moyens, avec un budget de l'état qui explose tout les compteurs. Cerise sur le gateau, le president de la republique beneficie d'un salaire de 17 OOO euro a vie, plus tous les autres avantage qui vont avec.

C’est le cabinet britannique, le « New World Wealth », qui publie un rapport classant le nombre de millionnaires dans les pays africains où l’Afrique du Sud est bien sûr aux premières loges avec 800 millionnaires, suivie des 2300 millionnaires de l’Egypte. Mais les pays de l’Afrique du Nord, non plus ne sont pas à court de millionnaires.

Selon ce rapport, pour qui un millionnaire est tout individu détenant un actif net de 1 million USD hors résidence principale, ainsi quatre pays du Maghreb figurent dans le top 10 des pays africains qui comptent le plus de millionnaires pour l’année 2012. Selon le «New World Wealth», la Tunisie occupe même la première place au Maghreb avec pas moins de 650 millionnaires, talonnée par la Libye avec 640 millionnaires, le Maroc avec 490 et l’Algérie avec 410.

Mieux encore, un autre cabinet, britannique également, publie un rapport intitulé «Wealth X 2012-2013». Le cabinet affirme faire son «analyse à partir d’une base de données d’individus ayant un patrimoine dont la valeur nette dépasse les 30 millions USD (y compris les participations dans des entreprises publiques et privées, les propriétés résidentielles, les investissements, les collections d’objets d’art, les liquidités et autres actifs)». Le rapport traite donc des multimillionnaires ou des milliardaires.

Sur le continent africain, la Tunisie est plutôt bien classée aussi. Elle figure à la 7ème position, bien avant le Maroc (10ème) et l’Algérie (11ème) et même devant la Libye (8ème). Un classement qu’on pourrait comprendre par le caractère très discret de ces milliardaires en Tunisie, la domination de la famille royale et de l’armée au Maroc et en Algérie et par l’effondrement de la famille Gueddafi en Libye.

Le rapport indique qu’il existe en Tunisie 70 milliardaires. Il évalue leur fortune à 9 milliards USD, soit l’équivalent de 14 milliards 871 millions 600 mille 151 DT ! Le chiffre est astronomique, surtout lorsqu’on le compare au budget de tout l’Etat qui ne dépasse à peine les 26 milliards DT ou lorsqu’on le met en rapport avec toute la demande tunisienne en dettes, telle que présentée par l’ex- Premier ministre Béji Caïed Essebssi lorsqu’il avait rencontré le Club de Paris.

Ce qui attire l’attention dans ce second classement, c’est d’abord qu’il recense les milliardaires tunisiens et non les millionnaires, comme le premier. Mais, surtout qu’il affirme que leur nombre, entre cette année et l’année dernière a augmenté de 16,2 % alors que le total de leur fortune a augmenté lui aussi de 5,9 %, en tenant certainement compte de l’effet de change. On pourrait dire que la Révolution est passée par là. Tous les professionnels et observateurs tunisiens affirment, en effet, que la Révolution tunisienne n’a fait qu’appauvrir les pauvres et enrichir encore plus les riches.

Ce nombre, important, il faut le dire et rassurant en même temps de millionnaires et de milliardaires, expliquerait en quelque sorte pourquoi la Tunisie n’est pas en faillite, malgré le très peu de moyens de l’Etat. Force est à ce titre de constater que l’argent circule bien (plus de 7,5 milliards DT par jour. Le Tunisien ne manque de rien. Tout flambe et il achète quand même encore. Un petit tour dans les hypermarchés, et ils ne sont pas courus que par la higt-society, en convaincrait tout observateur averti. Le Tunisien essaie de ne pas payer le fisc, fraude les taxes et autres impôts, pour garder la majeure partie de son argent, chez lui. L’explosion des ventes sur les trottoirs et les bas-côtés des grandes voies, le confirmerait si besoin.

C’est au contraire l’Etat qui a peu de moyens et qui fait tout ce qu’il ne faut pas pour faire fuir les capitaux et ne fait rien, depuis presque deux ans, pour leur redonner confiance pour qu’ils recommencent à investir et remplir les caisses de l’Etat.