jeudi 30 janvier 2014

Infographie

Croissance Afrique

Le continent africain dans le futur va attirer de plus en plus d’investisseurs. Voici quelles seront les 20 mégalopoles les plus riches en 2020. Les prévisions de croissance du continent africain d’ici six ans. C’est en Egypte, Afrique du Sud, Angola et le Nigeria que s’annonce les plus spectaculaire croissance. Si une classe moyenne de plus en plus nombreuse émerge, près de 1 Africain sub-saharien sur 2 vit toujours sous le seuil d’extrême pauvreté.


prévisions de croissance Afrique
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samedi 25 janvier 2014

Bourse de Tunis

La justice lave plus blanc



Bourse de Tunis


En matiere d'arnaque et de délit d'initié sur la place de Tunis, nous sommes les roi et nous avons pas de leçons a recevoir des banania république d'Afrique centrale. C'est ce que j'aime à la répété a mes amis, nous sommes un pays de mafia ou tous est permis ou la justice n'a pas droit de regard sur les affaires. D'ailleurs,  la loi sur les délits d'initié en bourse ne sont jamais appliqué en Tunisie.

Cet année en 2013, la place a connu un taux de record d'introduction sur la place des marchés a cause des entreprises confisqué par l'état. Comment des lors peut-on développé l'activité, lorsque les lois n'existe pas et lutté efficacement contre les réseaux mafieu qui opère en totale impunité ? Mystère.

Les principaux délits à la bourse de Tunis sont la manipulation des cours, les informations fausse sur les entreprises et le délits d'initié qui est le champion toute catégories qui rapporte le plus d'argent aux auteurs. Les sanctions quand un mafieu se faire prendre et traduit en justice, sont une petite amende négocié a la tête du client. Qui fixe le montant, qui décide et qui l'approuve, mystère la aussi ..  D'ailleurs la loi ne dit rien a ce sujet, et il faut juste savoir que les juges ne comprenne rien a la bourse et qu'il ont des lacunes en la matiere, ce qui laisse la porte ouverte a toute sorte de relaxe ...

Selon Maya Boureghda qui est avocate au bareau de Tunis, il existe d'autre délit qui ne sont pas sanctionnante par la justice, qui est le delit d'entrave au fonctionnement du marché financier qui est a même de rompre l'égalité entre investisseurs. Selon Maya la justice n'a pas les moyens et ni les ressources humaine pour enqueté et traduire en justice les auteurs. La problématique en dehors de la loi et qu'ils n'existe pas de juge compétent en la matiere.
D'ailleurs l'avocate trouve dommageable que le CMF (conseil du marché financier) n'ait pas cet compétence dans c'est attributions.

Comme les jugements sont inexistant, un expert du CMF (Monsieur Mehdi Ben Mustapha) lors d'une conference organisé par Association des intermédiaire en bourse de Tunis explique que c'est souvent les employés de la CMF qui explique au juge les rudiments de la bourse et les mécanismes de la bourse pour comprendre l'affaire en jugement, ainsi que c'est concepts. Monsieur Medhi signale d'ailleurs une affaire ou l'accusé etait blanchi de toute accusation par ce que le juge avais estimé que c'était un jeu de concurrence ! Ont peut dire que le jeu de concurrence du juge, a quand même couté de lourdes pertes aux investisseur a cause de la fraude....

Ont y apprend aussi que les enquêtes ouverte par le CMF lors d'un constats de délits d'initié reste souvent en suspens et sont classé sans suite automatiquement. Les raison evoqué par Monsieur Mehdi sont l'absence transparence .... Pour notre interlocuteur, il faut savoir qu'il existe une opacité a l'accès a l'information sur la fraude en question, un opacité qui freine le travail des enqueteurs et qui donne toujours raison aux fraudeurs.

Concernant nos fraudeurs champion en la matiere, ont y apprend qu'ils se foute royalement du monde des retombées médiatique de leurs actes. Exemple a l'appui, lors d'une operation de capital d'une banque, il y eu un délit et un constat a été établi par la CMF. La CMF à laisser passer six seances de constatation avant de publier un communiqué relatif a l'operation d'augmentation de capital de la banque. Si cela n'est pas de la corruption a proprement parlé, je veux bien retourné dans ma tombe.
Au final la CMF, na fait que pincer les oreilles des mafiosi et ceux ci se sont contenté de dire :"Cela ne se reproduira plus, ...).

Dans toute c'est affaires traité, ont retiendra que la loi n'est jamais appliqué et qu'ils n'y a jamais de sanction pour les auteurs et que ce sont toujours les petits porteurs qui en feront les frais. Alors que le cadre juridique existe bien et qu'il est bien ficelé, ce qui poserais probleme c'est l'application des textes de loi et la corruption aux seins des tribunaux qui existe toujours.

Il existe aussi d'autre cas d'arnaque boursiere qui reste impunis a ce jours, le cas Syphax Airlines par exemple, d'ont l'auteur se souvient bien. Par exemple des infractions ont été commises au niveau de l'opération de l'introduction en bourse de la compagnie aérienne privé, des infractions signalés et pourtant classé sans suite.  Pour les enquêteurs et l'autorité des marchés, les délit sont souvent difficile a détecté et a identifié au regard manque de moyen et d'outils et de mécanisme de prévention de la fraude. Force est de constater qu'entre la theorie et la pratique, les mafiosi ont une longueur d'avance et que les délit d'initié continuerons a gangréné l'économie de marché en Tunisie en toute impunité. Au final une chose est sur, c'est que avec le gouvernement le plus incompétents du pays, les mafiosi peuvent continuer leurs petites combine tranquillement entre eux.


mercredi 22 janvier 2014

Actualité

Acualité économique en Libye


- LIBYAN AIRLINES : inauguration du quartier général de la compagnie à Benghazi En application de la décision 247/2013, LIBYAN AIRLINES a inauguré son nouveau quartier général à Benghazi. La séparation des responsabilités avec le bureau de Tripoli, qui  reste ouvert, n’a pas été précisée.

- Corruption : YARA à l’amende
L’autorité norvégienne de lutte contre la corruption a condamné la société norvégienne
YARA à une amende de 48,5 M USD pour avoir versé des pots-de-vin d’un montant total de 12 M USD en Libye, en Inde et en Russie entre 2004 et 2009 afin de remporter un contrat de co-investissement dans une usine d’engrais à Marsa Al Brega.

- Nouvelle zone industrielle à Benghazi
Le ministère de l’Industrie a posé la première pierre de la zone industrielle de Sellouk, à 50 km au Sud de Benghazi.

- Electricité : extension du contrat APR ; nouvelle centrale au gaz à Khoms
La société APR, qui a fourni 250 MW de capacité de génération électrique mobile en 2013, a signé une extension de son contrat pour l’installation de 20 MW de capacité supplémentaire. Par ailleurs, la société turque CALIK ENERJI a pour sa part remporté un contrat pour la construction d’une centrale électrique biturbine au gaz d’une capacité de 526 MW à Khoms. L’accord prévoit également la construction d’une usine de dessalement et d’un réservoir de carburant.

- Libyan Foreign Bank : bénéfices 2013
La LFB a publié ses bénéfices avant impôts pour 2013 : 297 M USD, soit une hausse de 10% par rapport à 2012. Le montant total des avoirs de la LFB atteindrait 26 Md USD.

dimanche 19 janvier 2014

Actualité économique


La Tunisie recule au niveau de la liberté économique






La Tunisie a été classée à la 109e position mondiale par la fondation américaine The Heritage foundation dans la 20e édition de l’indice de la liberté économique (Index of Economic Freedom 2014). La Tunisie obtient un score de 57,3/100, reculant ainsi de 2 places par rapport à l’année 2012 et de 14 places par rapport à 2011.
Selon le même indice, la Tunisie est considérée comme étant « majoritairement non-libre » (mostly unfree).

A l’échelle de la zone « MENA », la Tunisie se classe 11e. Notons que la liberté économique signifie l’absence de toute capacité de coercition ou de contrainte de la part du gouvernement sur la production, la distribution ou la consommation de marchandises et de services au-delà de ce qui est nécessaire pour protéger et maintenir la liberté des citoyens. 

L’indice de la liberté économique est mesuré suivant des indicateurs répartis en quatre catégories (« rule of law », « government size », « regulatory efficiency » et « open markets ») pour 186 pays à travers le monde. Plus une économie est ouverte, plus son score s’approche de l’indice maximum qui est 100. Le classement mondial 2014 est mené par Hong Kong, Singapour et l’Australie.

La Tunisie recule au niveau de l’attractivité économique


Le rapport des entreprises MARC M&A Attractiveness Index 2013 classe la Tunisie 68e sur 131 dans l’échelle des marchés d’acquisition des entreprises les plus attractifs sur le plan mondial, soit 6 places de moins par rapport à 2012. Les critères retenus sont l’environnement politique, le développement financier, les infrastructures et les fonds, les capacités technologiques et les caractéristiques du développement économique et social.

A titre de comparaison, le Maroc est 41e, le Qatar 44e, l’Arabie Saoudite 55e, Oman 59e. L’Egypte se classe 73e, le Liban 78e et la Jordanie 82e.

samedi 18 janvier 2014

Pétrole Tunisie

Les chiffres du secteur 



Petrole Tunisie


Nomination politique


Comme nous sommes en présence de copinage et de magouilles en Tunisie, les nominations du directeur général de l'energie et des entreprises mixte d'entreprise publique sont bloqué jusqua nouvel ordre. Les reseaux mafieux s'affèrent a présenté et négocié leurs hommes de paille aux postes concerné auprès du ministère de l'industrie et de l'énergie pour en contrôlé les rouages du secteur.

En l'état actuel des choses, il n'y a pas de directeur puisque depuis le départ de l'islamiste Rachid Ben Dali pour la STEG au début du mois de novembre 2013, la direction générale de l’Energie est restée sans PDG.

Et tous aussi bizarrement que cela puisse etre, plusieurs autres sociétés du secteur de l’énergie vivent la même situation, à savoir par exemple la Société italo-tunisienne d’Exploitation Pétrolières (SITEP), la société Numide, (entreprise mixte de droit privé créée en 2003 en partenariat entre l'Entreprise Tunisienne d'activités pétrolières (ETAP) et la SONATRACH), qui n’ont pas de président directeur général a leurs tête pour les géré depuis de longs mois.
Cette situation surprenante laisse à douté sur les raisons qui bloquent la nomination des PDG à la tête de la direction générale de l’Energie et des importantes sociétés pétrolières.

Introduction


Avant de vous présenté les chiffres du gouvernement et des représentant des entreprises publique du secteur, les versions varie d'un interlocuteur a un autre !  Il faut savoir que l'état tunisien ne maitrise pas les chiffres du secteur du pétrole. Ceux qui contrôle les puits sont les compagnies étrangère et ceux qui font la loi dans le secteur sont les réseaux mafieux au sein de plusieurs administration publique de connivence avec le monde politique. L'état se contente juste une approximation sur ce que ont lui laisse bien voir le cas échéant.

Les chiffres présenté sur les réserve de pétrole en Tunisie qui sont estimé a 460 millions de barils sous terre. Dans une intervieuw accordé a l'agence de presse tunisienne, le responsable de la prospection et de la production des hydrocarbures à la direction général de l'énergie, Monsieur Ridha Bouzouada, nous présente donc sont les faits suivant :

La production annuel de la Tunisie est de 65 milles barils par jours, ce qui sur une année reviens a 27 millions de barils de pétrole. (Pas mal pour un pays qui se dit quand même en déficit d'énergie.)

Pétrole en 2013


Au mois d'octobre 2013, la production nationale de pétrole brut en Tunisie aurait atteint 18,71 millions de barils, soit une baisse de 7,2% par rapport à la même même année en 2012, et cela malgré une augmentation de la production des champs Asdrubal au large de Sfax, Baraka dans le Golfe de Hammamet et Amani à Tataouine.

Bon a savoir : malgré la poursuite des activités de prospection et d'exploration, les nouvelles découvertes sont d'un volume réduit et ne couvrent pas la régression naturelle de la production dans les grands champs pétrolifères.

La Tunisie a aussi connu une baisse de la production de pétrole au cours des 5 dernières années de 31,7 millions de barils en 2008, à 18,71 millions de barils en 2013. Cela est du aux régressions naturelle de la production des 3 grands champs de "Borma" à Tataouine et "Ashtar" dans le Golfe de Gabès et aussi aux travaux de maintenance, de contrôle, de mouvements sociaux, qui serait donc des facteurs de baisse de la production du pétrole cet année la apparemment.

81 milliards m3 de gaz exploitable


Les quantités de gaz restantes et qui sont encore exploitables sont estimées à environ 81 milliards m3. Ces quantités pourrait être exploitées sur une période de 20 ans, avec une moyenne de 3,6 milliards de m3 par an.
La production nationale de gaz a atteint jusqu'au mois d'octobre 2013, 2,41 milliards m3 contre 2,35 milliards m3 durant la même période en 2012, soit une augmentation de 6%. Cette évolution résulte de l'augmentation de la production des champs "Asdrubal" au large de Sfax et "Adam" à Tatouine.

D'après les données disponibles actuellement, il y aurait 45 permis qui sont actuellement en vigueur et 52 concessions d'exploitation ont été accordées à 60 sociétés, dont 4 seulement tunisiennes et le reste sont soit des sociétés étrangères ou mixtes.

300 millions de dollars d'investissement


Il y aurait en Tunisie des investissements déclaré de l'ordre de 300 millions de dollars qui devrais être consacrés à la prospection en 2014. En 2014, seront programmés 15 puits d'exploration et 14 de développement, en outre une exploration sismique bi-dimensionnelle portant sur 2 mille km2 et tridimensionnelle sur 1.500 km2.

De janvier à octobre 2013, les opérations prospection sismique (tridimensionnelle) avaient porté sur 3.136 km2 et celles bi-dimensionnelles sur 2.785 km2, en 2012. De même, 23 puits ont été forés dont 13 de prospection et 11 de développement.

Les failles du code des hydrocarbures


Le code des hydrocarbures a été modifié en 2002, 2004 et 2008 pour soit disant s'adapter à la conjoncture économique et énergétique de l'époque. Toutefois en 2013, son application a révèle que certains de ses articles peuvent être interprétés de différentes manière et à sa façon lors de la découverte d'hydrocarbures dans des gisements non conventionnels. Suite a cela, le ministère de l'industrie Mehdi Jomaa compte consulté plusieurs experts sur la possibilité d'amender certains articles pour rendre ce code plus précis et y introduire un chapitre qui concerne les énergies non conventionnelles et leurs modes d'exploitation.

Les chiffres l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP)


Evaluation des réserves pétrolières tunisiennes à 838 millions de barils
M. Mohamed AKROUT, PDG de l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP)
a estimé le total des réserves pétrolières de la Tunisie est attestées à environ 838 millions de
barils dont 51% de pétrole et 49% de gaz. En 2013, 15 puits ont été forés contre 11 en 2012 et
11 en 2011.

Des prospections sismiques à grande échelle ont été menées afin de planifier un
programme d’exploration et de développement à moyen terme.

La Tunisie dispose de 32 blocs libres à bon potentiel ; M. AKROUT prévoit en 2014 le développement de la concession Nawara (Sud) ainsi que la finalisation des contrats d’approvisionnement et de construction.

Hausse de la production de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG)


Selon un communiqué de la CPG, la quantité de phosphates produite et commercialisée en
2013 jusqu’au 19 septembre s’élève à 2780 millions de tonnes contre 2327 millions de tonnes
sur la même période en 2012 (+ 20%).
Les deux principaux sites de production sont Metlaoui et Medhilla, tandis que Redeyef est
resté très faible et Oum Larayès nul. Les réserves actuelles en phosphates sont de 3750
millions de tonnes contre 3271 millions de tonnes au début 2013.

Les pertes de la CPG pour 2011 et 2012 sont de l’ordre de 200 M TND, et les difficultés
de la compagnie sont liées à sa restructuration et aux tensions sociales.

dimanche 12 janvier 2014

Les chiffres noir de la fiscalité

Charges fiscales inéquitables



Le professeur universitaire Abdeljellil Bedoui
Le professeur universitaire Abdeljellil Bedoui


Monsieur Abdeljellil Bedoui est un universitaire dans le domaine économique, il a organisé a cet effet une conference de presse au sein du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) pour faire le point sur la fiscalité du pays.

Ont y apprend que les charges fiscales ne sont pas réparties de manière équitable entre pme, entreprise et indépendant et que le système fiscal actuel n'est plus en mesure d'assurer la redistribution des richesses a l'ensemble du pays.

Notre pays a une répartition des charges fiscales inéquitable par le fait que 5% des entreprises supportent au total 80% des charges fiscales.
Les salariés contribuent à hauteur de 80% au total des impôts sur le revenu et la divergence entre les régimes d'imposition réel et forfaitaire, témoignent également de la répartition inéquitable des charges fiscales dans le pays

D'apres l'expert, le nombre des personnes soumises au régime forfaitaire (les indépendants et les profession libéral) a dépassé 400.000 adhérents à fin 2013, contre 149.000 en 1987. La moyenne des impôts payés par les personnes soumises au régime forfaitaire ne dépasse pas 59 dinars (30 euro !), contre 984 dinars pour les personnes soumises au régime réel, d'après les statistiques de 2012... Des lors plus personne ne s'étonnera des lors professions libérale s'enrichisse plus vite que la lumiere et qu'ils roule tous sur l'or vu qu'ils ne paye que des cacahuètes a l'état.
Mise a jour 17/01/2014: D'après l'ancien ministre des finance, Houssine Dimasi, il y aurait 20 000 à 22 000 personnes sous regimes forfaitaire qui gagne gros et qui ne paye pas d'impôt. Sur c'est personne la, l'état pourrait faire rentré 100 millions d'euro, soit 200 millions de dinars dans les caisses de l'état.

Conclusion


Ont peut se demandé quand le gouvernement va-t'il prendre des mesure et annuler progressivement le régime forfaitaire qui bénéficie aux profession libéral, à lutter contre le secteur informel et à le soumettre à un plus juste impôt suivant le chiffre d'affaire et non pas un prix forfaitaire négocié a la tête du client.

Toute c'est reformes qui doivent être entreprise depuis des années et qui n'ont jamais été entreprise, doivent servir de manière à promouvoir une économie solidaire et sociale. Mais la question est de savoir si les islamistes au pouvoir ou le futur gouvernement le comprendras t'il un jours ? That's the question... En tout cas aujourd'hui, aucune réforme ne sera entreprise tant que le parti majoritaire islamiste Ennahda joue la carte du calcul électoral et populiste dans le but de gagné de nouveau les prochaines élection en Tunisie.

mardi 7 janvier 2014

Cooperation Golfe et Maghreb

Des relations ambigus



Conseil de coopération du Golfe (CCG) + le Maroc maintenant 



Les intérêts des pays du Golfe au Maghreb ne sont cependant pas identiques et divergent fortement selon les pays vers une relation de plus en plus stratégique ? Alors que les dirigeants du Maghreb et ceux du Golfe ont depuis longtemps eu des relations entre eux jusqu’à récemment, aucune région n'avait pris une importance stratégique pour l'autre. Depuis les années 2010 cependant, plusieurs pays du Golfe recherchent à avoir une plus grande influence en Afrique du Nord, en Egypte ou encore au Maghreb.

Les pays du Golfe ont démontré leur intérêt croissant vers le Maghreb à travers l’aide que les pays ont versée, par leurs nombreux investissements, voire même une intervention plus directe dans certains pays. Cependant, mal­gré des versements financiers, les pays du Maghreb, la Tunisie, la Libye, le Maroc et l'Algérie, ont eu des relations difficiles avec les pays du Golfe. Car dans ses relations délicates, bien souvent les réations interna­tionales se conjuguent avec les problématiques de politique intérieure et de nombreuses problématiques complexes (la place de l’Islam dans la société, la question autoritaire des régimes en place, l’instabilité potentielle des régimes, les difficultés économiques, et l’aversion à toute ingérence étrangère.

Un changement de paradigme depuis décembre 2010


Depuis que le monde a découvert­ stupéfait, le début d’une contestation au Maghreb après la mort de Mohamed Bouazizi en décembre 2010 - prouvant ainsi notre grande méconnaissance des pays du Maghreb, plusieurs Etats du conseil de coo­pération du Golfe ont cherché en ces temps troubles à acquérir une plus grande influence en Afrique du Nord. Pour cela, ils ont utilisé plusieurs moyens tels que les soutiens financiers, ma­tériels et politiques ( les entités soutenus dépendant de l’agenda des acteurs), cela pouvant être le pouvant etre le pouvoir en place comme des groupes révolutionnaires.

Ce fai­sant les pays du Golfe ont claire­ment montré un changement de paradigme dans leurs relations vis-à-vis du Maghreb ( relations cordiales vs. Interventionnisme ) tandis qu’un changement d échelle est à l’oeuvre. Avant le début des printemps arabes en effet l’activisme politique des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) l’a fait passer du Moyen-Orient au Maghreb, renouvelant ainsi l’importance stratégique de l’Afrique du Nord. Les intérêts des pays du Golfe au Maghreb ne sont cependant pas identiques et divergent fortement selon les pays malgré un contexte et des problématiques communes (stabilité, influence, investissements économiques). Par exemple, en Tunisie et en Libye, les pays du Golfe ont soutenu et souhaitaient influencer les groupes révolutionnaires qui sont devenue les nouvelles structures de pouvoir. Au Maroc, en revanche, ils ont soutenu le pouvoir en place et son processus de réforme, ils craignaient en effet 1a chute de la seule monarchie du Maghreb.

Les pays du Maghreb ont eux aussi, cherché le soutien de pays étrangers lors des troubles qu'ils ont connu depuis début 2011 mais tout en se méfiant des motifs pour lesquels ces pays intervenaient - notamment les monarchies du Golfe. En Tunisie et en Libye particulièrement la présence d'éléments soutenus par les pays du Golfe relance le débat sur la place de l'islam dans ces sociétés. Au Maroc, les liens historiques entre le royaume chérifien et les pays du CCG sont mis en avant dans des objectifs de développement économique. En Algérie, la peur de l'ingérence étrangère et des différents sur l'intervention en Libye se télescopent avec les vues communes d'écrasement de toute contestation intérieure.

Tout particulièrement, la figure du Qatar a joue sur ce thème un role de caisse de résonnance de toutes ces interrogations tant le soutien de Doha à certains mouvements islamistes - notamment issus de la mouvance des frères Musulmans - et l'importance de ces dons financiers ont généré la polarisation, méfiance et frustration politique. Bien sur les liens profonds entre les Etats-Unis et les pays du Golfe servent en quelque sorte de garde fou quant a ce que les pays du CCG peuvent accomplir, mais les relations de Washington avec Doha ou Riyadh sont souvent complexes, et chaque Etat peut s'écarter régulièrement des intérêts de ses partenaires. Ces pays se retrouvent cependant sur un certain nombre de fondamentaux communs: recherche de stabilité au Maghreb, tolérance pour l'arrivée au pouvoir de certains acteurs politiques islamistes (à nuancer fortement cependant selon les pays), et surtout favoriser l'intégration économique et régionale.

Tunisie et Libye: d'importantes relations dans le cadre des printemps


Les relations entre les pays du Golfe et celles du Maghreb, s'ils elles ont était cordiales durant de nombreuses années, ont néanmoins été délicates - les Etats révolutionnaires et socialisants comme l'Algérie et la libye ayant par exemple peu de points communs avec ceux du CCG. De plus, avec son histoire compliquée avec l'Europe, les pays du Maghreb sont restés très sensibles à toute tentative d'ingérence ou d'influence dans leurs affaires intérieures. Or les pays du Golfe lorsquíils se sont intéressés au Maghreb en raison, notamment de la possible extension des printemps arabes au Machrek (Bahrein,Yémen, Egypte, Syrie), ont suscité une large méfiance dans la population et chez certains gouvernements.

En Tunisie, les nouveaux dirigeants islamistes d'Ennahda ont activement cherché à renforcer leurs liens avec les pays du Golfe, notamment le Qatar et l'Arabie Saoudite. L'arrivée au pouoir d'Ennahda -soutenu par Doha - a permis une extension des liens entre les deux pays et l'émirat à 1a perle a accordé plusieurs prêts et dons à la Tunisie, a promis de nombreux investissements et a mis en place des accords militaires. Ces relations ont été perçues de façon mitigée par une partie de la population tunisienne qui craint que le Qatar veuille acheter 1a Tunisie. Par ailleurs, l'Arabie Saoudite, les émirats arabes unis et le Koweit ont également aidé la Tunisie, mais dans une moindre mesure que le Qatar.

En Libye, le role des pays du Golfe fut essentiel et se confond avec les enjeux de politique intérieure. Plusieurs acteurs libyens de haut niveau ont accusé l'Arabie Saoudite de soutenir la propagation du wahhabisme tandis que le Qatar fut l'un des plus actifs soutiens à l'intervention étrangère à laquelle Doha a par ailleurs participé. Cette dernière fut ensuite accusée de tenter d'obtenir des privilèges économiques - notamment dans le secteur gazier d'influencer le gouvernement libyen et de soutenir des candidats politiques islamistes aux élections pour le Congres national général de 2012 . En janvier 2013, le Premier ministre Ali Zeidan a de plus fait la déclaration officielle selon laquelle le Qatar n'interagirait dorénavant plus avec des groupes particuliers mais uniquement avec le gouvernement par des canaux officiels. Même si la Libye est riche de ses recettes issues des hydrocarbures - et a même pu aider d'autres pays comme l'Egypte en 2013 - des pays du Golfe, comme les Emirats Arabes Unis, ont cependant financé des projets.

Maroc et Algérie: des relations très différentes avec les pays du Golfe


Le Maroc a été un des pays privilégié par les pays du Golf, notamment en raison de la volonté de renforcer les monarchies sunnites (le Maroc comme la Jordanie ont été invité à rejoindre le conseil de coopération du Golfe). Le Maroc a lui vu les liens avec les pays du CCG comme un moyen de renforcer ses performances économiques. Le Conseil de Coopération du Golfe a d'ailleurs accépté l'octroi de prêts au Maroc et les saoudiens ont annoncé de nombreux projets de développement dans le pays (notamment dans les domaines de l'énergie solaire et de l'eau potable). Le Koweit, le Qatar et les émirats arabes unis ont souhaité renforcé le tourisme au Maroc. Ce dernier se trouve, néanmoins, dans une situation délicate, pris entre sa volonté de faire avancer les réformes politiques exigées par le peuple, et le fait de vouloir rassurer les pays du Golfe.

L'Algérie a d'ailleurs vu d'un mauvais oeil cette relation étroite entre le Maroc et les pays du Golfes. Malgré les bonnes relations du président algérien Abdelhaziz Bouteflika et les dirigeants du CCG, le volume des investissements en provenance de la péninsule arabique inquiète Alger. De plus, Alger a été plusieurs fois, en opposition avec des pays du Golfe, que ce soit dans le soutien à l'intervention en Libye en 2011, leur soutien aux mouvements islamistes au Maghreb, la couverture par Al-Jazeera des élections algériennes de 2007 et 2012. l'invitation du Maroc à rejoindre le CCG ou encore le traitement du dossier syrien à la ligue arabe. Enfin, les rumeurs sur un éventuel soutien qatari et saoudien aux djihadistes dans le nord du Mali ont alimenté une méfiance à l'égard des pays du Golfe. Malgré ces tensions, les relations de l'Algérie avec les pays du Golfe sont en plein essor. C'est le cas du commerce (hors secteur des hydrocarbures), de l'immobilier (avec par exemple les EAU) ou des investissements industriels du Qatar annoncés en janvier 2013.

Fonder des partenariats sur des relations économiques saines


Alors qu'au Maghreb, la situation politique semble se tasser, la promotion de relations constructives entre les pays du Golfe et ceux du Maghreb à travers les liens économiques est indispensable.

Un tel angle permettrait de mieux gérer les tensions persistantes entre les pays des deux entités mais aussi de promouvoir une certaine stabilité au Maghreb, Pour cela, cependant il faudra que l'aide économique concerne des secteurs porteurs et profite à tous les habitants des pays de l'Afrique du Nord concernés- notamment les jeunes- tandis que les pays du Golfe doivent accepter de ne plus utiliser le Maghreb comme un nouveau territoire levier de leurs propres rivalités régionales- comme cela a pu être le cas en Syrie ou en Egypte.

A l'inverse, si les gouvernements révolutionnaires de Tunisie ou de Libye encouragent les peuples des autres Etats arabes à revendiquer - notamment du Machrek- alors les tensions entre les pays du Golfe et ceux du Maghreb réapparaitront bonne et durable....