tag:blogger.com,1999:blog-40456832417429771512024-03-06T21:01:33.946+01:00Intelligence économique TunisieActualité sur l'intelligence économique et la veille stratégique Unknownnoreply@blogger.comBlogger148125tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-28685266540901150612020-10-26T11:45:00.003+01:002020-10-26T11:45:12.566+01:00Le continent africain pleure ses touristes<p><span style="font-size: large;"><b> <span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Les arrivées de voyageurs internationaux ont chuté de 57 % au premier semestre</span></b></span></p><div class="page" title="Page 18"><div class="layoutArea"><div class="column"><p>
</p><div class="page" title="Page 18">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Depuis six mois, Marcel
Diouf se répète brave
ment la même phrase.
</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">«Ça va aller, Inch’Allah. </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">L’hôtelier sénégalais refuse</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;"> </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">de céder au catastrophisme,
quand bien même son auberge située à Mbodiène, sur la Petite
Côte à 100 km au sud de Dakar,
reste désespérément vide. Tous
les matins, le personnel ouvre les
onze chambres, nettoie la cour,
entretient la piscine. </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« Puis on se
connecte sur Internet mais il n’y a
aucune réservation, pas même de
nos clients traditionnels de France
et du Canada. La saison haute est
pourtant censée commencer en
octobre »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, raconte M. Diouf, qui
avoue peiner de plus en plus à verser le salaire de ses sept employés.</span></p></div></div></div><div class="page" title="Page 18"><div class="layoutArea"><div class="column">
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Les vols internationaux ont
beau avoir repris mi-juillet au Sénégal, les touristes continuent de
se tenir à distance, échaudés par
l’évolution imprévisible de la
pandémie de Covid19 à travers la
planète. Le pays connaît les mêmes déboires que ses pairs africains. Du Maroc à l’Afrique du
Sud, du CapVert à l’Ethiopie, le
tourisme a connu un coup d’arrêt
brutal et prolongé sur l’ensemble
du continent. Selon le Conseil
mondial du voyage et du tourisme (WTTC), la crise du secteur
pourrait entraîner la destruction
de 7 millions à 17 millions d’emplois sur l’année 2020, dans une
région du monde déjà frappée par
un chômage très élevé.
</span></p>
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Au premier semestre, les arrivées de voyageurs internationaux en Afrique ont chuté de </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">57 %, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Et la débâcle est loin d’être terminée : début septembre, la moitié des destinations africaines n’avaient tou
jours pas rouvert leurs frontières.
</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« L’industrie a été décimée »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, s’afflige Naledi Khabo, la directrice de
l’Association du tourisme africain, une agence de promotion du
continent basée aux EtatsUnis :
</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« La banqueroute menace de nombreuses PME qui constituent l’essentiel des acteurs du secteur. Elles
n’ont pas les fonds pour faire face
et doivent souvent se débrouiller
sans aides publiques. »</span></p><div class="page" title="Page 18"><div class="layoutArea"><div class="column">
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: StagSans; font-weight: 600;">Un souvenir traumatisant
</span></p>
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Le constat est d’autant plus amer
que l’Afrique était, avant la pandémie, de plus en plus demandée par
les touristes internationaux. Les
arrivées étaient en forte hausse
(+ 6 % en 2019). Le secteur représente aujourd’hui 10 % des recettes d’exportation du continent
(contre à peine 5 % dans les années
1980), et plus d’un emploi sur cinq
dans certains pays comme le Cap
Vert ou l’île Maurice.
</span></p>
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« La dynamique était excellente
et tout s’est arrêté d’un coup »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, résume Sisa Ntshona, le patron de
la Fédération du tourisme en Afrique du Sud : </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« C’est particulièrement regrettable pour une économie comme la nôtre, qui essaie de
se diversifier dans les services pour
moins dépendre des matières premières. » </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Le professionnel garde
un souvenir traumatisant du premier coup de semonce : l’annulation, en janvier, d’un congrès in</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">ternational sur l’ophtalmologie
censé se tenir en juin au Cap.
L’événement, en préparation depuis cinq ans, devait accueillir
15 000 participants venus du
monde entier. Soit 15 000 billets
d’avion, 15 000 chambres d’hôtel
et tous les à côtés.</span></p><div class="page" title="Page 18"><div class="layoutArea"><div class="column">
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">L’Afrique du Sud, qui rouvrira
ses frontières le 1</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; vertical-align: 3pt;">er </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">octobre après
avoir été durement touchée par
l’épidémie due au coronavirus,
pleure ce tourisme de conférence
dont elle était l’un des piliers continentaux. Elle s’interroge aussi
sur l’avenir des safaris proposés
aux amoureux de la faune sauvage dans les réserves du pays.
</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« Rien ne permet de penser que les
clients types – des Occidentaux
fortunés et en général un peu âgés
– vont se précipiter pour revenir
tant que la situation sanitaire ne
sera pas complètement sous contrôle »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, indique M. Ntshona.
</span></p>
</div>
</div>
</div><p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Les animaux sauvages constituent la principale attraction du
continent et drainent près de 80 % </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">des voyages touristiques en Afrique, selon l’OMT. La désaffection
des visiteurs a des effets en chaîne.
Au Kenya, dans le sanctuaire de
Mara Naboisho, à proximité de la
réserve nationale du Masai Mara,
la fermeture d’entreprises locales
liées au tourisme a amputé les
moyens de subsistance de plus de
600 familles masai. La protection
de la faune risque d’en pâtir également, le tourisme fournissant
souvent l’essentiel du budget des
organismes publics de gestion des
parcs nationaux, comme le Kenya
Wildlife Service.</span></p><div class="page" title="Page 18"><div class="layoutArea"><div class="column">
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: StagSans; font-weight: 600;">Des atouts pour rebondir
</span></p>
<p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Le redémarrage du secteur s’annonce long et chaotique. Il pourrait nécessiter deux à quatre ans
en fonction de l’évolution de la
pandémie et de l’état des frontières, prédit Elcia Grandcourt, la directrice du département Afrique
de l’OMT. En attendant, estimet
elle, la crise devrait être l’opportunité d’impulser des changements.
En s’interrogeant notamment sur
l’ultradépendance de cette industrie vis à vis de certains clients,
blancs, européens et nord américains. </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« Les pays africains réalisent
que l’accent n’a pas été assez mis
sur les touristes locaux et régionaux. Certains ont désormais un
vrai pouvoir d’achat »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, insiste
M</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; vertical-align: 3pt;">me </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Grandcourt. Les attirer nécessite de développer le transport intrarégional, encore embryonnaire, et d’ajuster les prix.
</span></p>
</div>
</div>
</div><p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Aucun professionnel ne croit
que cette clientèle puisse compenser l’absence des Occiden</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">taux pour des prestations telles
que les safaris, ces voyages de
luxe qui peuvent coûter des centaines, voire des milliers d’euros
la journée. </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« Mais l’idée n’est pas
de remplacer les touristes traditionnels. Il s’agit plutôt de conquérir de nouveaux marchés encore
trop peu exploités : la classe
moyenne africaine, la diaspora
afroaméricaine, les pays émergents d’Asie »</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">, énumère Naledi
Khabo, de l’Association du tourisme africain. A l’en croire, l’Afrique a des atouts pour rebondir :
</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« Dans le contexte de l’épidémie,
certains voyageurs avides de repartir vont rechercher la nature et
les grands espaces, ce que l’on
trouve sans peine sur le continent. » </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">Un avis que partage Jean
François Rial, patron du groupe
Voyageurs du monde, qui affirme
vendre </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« chaque semaine » </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">des
voyages pour la Tanzanie.</span></p><p><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;">L’Afrique peut aussi se targuer
d’avoir globalement résisté mieux
que d’autres parties du monde à la
propagation du coronavirus. A
l’exception de quelques pays,
comme l’Afrique du Sud, la région
a limité les dégâts sur le plan sanitaire : au 25 septembre, elle comptait officiellement 35 000 décès
pour 1,2 milliard d’habitants. Selon M. Rial, </span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB; font-style: italic;">« quand le tourisme
mondial repartira enfin, c’est un argument que les Africains pourront
mettre en avant ».</span><span style="color: #1c0e00; font-family: TheAntiquaB;"> </span></p>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0France46.227638 2.21374917.917404163821153 -32.942501 74.537871836178851 37.369999tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-49310650749887510902020-07-05T18:25:00.003+02:002020-07-05T18:25:27.782+02:00La saga Elloumi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Le champion tunisien de l’export, qui a conquis le monde avec ses câbles automobiles, s’est diversifié dans l’agroalimentaire en utilisant les mêmes recettes: vision, savoir-faire et discrétion.</span></h2>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0QgqFgpFIdFgw1MaWx8AMv_UMChmm3jfVaQhdOy1_Waf7hVjWKJjTnCUVm6Vz3E-4q7-RChKvsreCR4trLEH9OI_hLfSTceatWT6XUDRirJ1esnNYAKL1MelDLgVxE_nOxyyI3hlbU5c/s1600/coficab.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Coficab Tunisie" border="0" data-original-height="929" data-original-width="1600" height="370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0QgqFgpFIdFgw1MaWx8AMv_UMChmm3jfVaQhdOy1_Waf7hVjWKJjTnCUVm6Vz3E-4q7-RChKvsreCR4trLEH9OI_hLfSTceatWT6XUDRirJ1esnNYAKL1MelDLgVxE_nOxyyI3hlbU5c/s640/coficab.jpg" title="Coficab Tunisie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'usine de Coficab</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<div>
Quiconque a déjà effectué un freinage d’urgence peut probablement remercier le groupe tunisien Elloumi pour la qualité de ses produits. Son vaisseau amiral, Coficab, qui emploie 4 500 salariés, est le numéro deux mondial de la câblerie automobile, avec plus de 15 % de part de marché, dont 45 % en Europe. En 2016, il réalisait un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros exclusivement grâce à ses exportations. Un succès rare à l’échelle du continent: « Si le pays arrive, malgré ses difficultés économiques, à exporter pour 10 milliards d’euros, c’est grâce à des capitaines d’industrie comme la famille Elloumi », se félicite Afif Chelbi, ancien ministre de l’Industrie (2004-2011).</div>
<div>
<span style="color: #121414; font-family: "proximanovacond"; font-size: 14pt; font-weight: 700;"><br /></span></div>
<div>
<span style="color: #121414; font-family: "proximanovacond"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">Success-stor</span><span style="color: #121414; font-family: "proximanovacond"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">y</span><br />
<br />
Au lendemain de son indépendance, en 1956, la Tunisie cherche à se moderniser. Taoufik Elloumi, petit entrepreneur de Sfax qui s’est lancé dix ans plus tôt, y voit immédiatement une opportunité et devient l’un des plus importants fournisseurs de câbles de la Steg, la société nationale de l’électricité. La réussite déjà patente devient une véritable success-story à la fin des années 1980, lorsque ses fils Faouzi et Hichem, respectivement centralien et polytechnicien, et ses filles Selma et Aouatef, jugeant le marché tunisien trop étroit pour leurs ambitions, font le pari de l’exportation en fournissant le sous-traitant automobile américain Delphi Corporation. « À cette époque, tout était réuni pour se développer en Tunisie. Les multinationales y accéléraient la délocalisation de leurs usines : la loi 72 leur accordait des exonérations fiscales, tandis que la main-d’œuvre y était bon marché et plutôt qualifiée », détaille Hatem Essoussi, directeur de la Promotion des secteurs à technologie évoluée au sein de l’Agence de promotion des investissements étrangers (Fipa). <br />
<br />
Rapidement, les deux héritiers identifient d’autres produits à fort potentiel et créent une entreprise pour chaque production : Coficab pour le câble automobile, Cofat pour les systèmes électriques dans les véhicules et Chakira pour le câble électrique et de téléphonie. Fort du savoir-faire unique acquis auprès de l’américain Delphi, le groupe décide de s’implanter au plus près des constructeurs. En 1993, il installe une usine au Portugal, puis suivront le Maroc, la Roumanie, la Serbie, la Chine, le Mexique, les États-Unis, l’Inde et l’Allemagne. En 2008, Faouzi Elloumi assurait que la moitié des câbles en courant continu présents sur les Chrysler aux États-Unis ou sur les Volkswagen et Peugeot en Europe venaient du groupe. Ce succès, la famille Elloumi préfère le savourer discrètement. Aucun de ses membres n’a souhaité répondre à nos questions. Ses détracteurs dénoncent un management opaque et rigide, où même les syndicats sont interdits. « Si le groupe a toujours refusé d’introduire ses sociétés en Bourse, c’est parce qu’il rechigne à se soumettre aux impératifs de transparence », analyse Adel Ayari, économiste et sociologue au think tank Carep (Centre arabe de recherches et d’études politiques).<br />
<div class="page" title="Page 40">
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<div class="column">
<span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "tiempostext"; font-size: 9.000000pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "tiempostext"; font-size: 9.000000pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">Cu</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">l</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">ture de </span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">l</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">’innov</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">a</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">tion
</span></div>
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</div>
</div>
<br />
Pendant les années Ben Ali, le groupe jouit d’une certaine proximité avec le pouvoir, mais ses dirigeants ont su préserver l’indépendance nécessaire à la conduite de leurs affaires. Pour l’ambassade américaine, dont les câbles diplomatiques ont été révélés par WikiLeaks, l’empire Elloumi est même un modèle à suivre pour le secteur privé tunisien. Après la révolution, la famille a conservé son influence, notamment au sein du patronat tunisien, dont Hichem Elloumi est le premier vice-président, mais aussi dans la sphère politique, où Selma Elloumi, après avoir été élue au Parlement, a été ministre du Tourisme de 2015 à 2018. Son engagement pour l’intérêt général est ancien et s’est manifesté par la promotion des régions défavorisées auprès des groupes étrangers du secteur automobile. « Si la société japonaise Yazaki a investi à Gafsa dès 2009, c’est grâce aux efforts du gouvernement, mais aussi à l’implication d’opérateurs tels que Hichem Elloumi, qui a mis son temps et ses réseaux au service de l’État, ce qui n’est pas forcément évident pour un acteur privé », souligne l’ancien ministre Afif Chelbi. <br />
<br />
À l’image de l’ensemble des industriels dans le monde, la pandémie de Covid-19 fait peser une menace soudaine sur les activités du groupe. En Tunisie, le confinement décrété de la fin de mars à la mi-mai a entraîné l’arrêt des usines. Cofat comme Coficab n’ont pas été épargnées, mais leur existence n’est pas remise en cause, même si leurs dirigeants peuvent être légitimement inquiets face à l’effondrement des ventes des constructeurs automobiles en avril (– 55%) et en mai (– 76%). Avant la crise, le groupe avait pris le virage des voitures électriques et autonomes. Dès 2014, Coficab s’était dotée d’un deuxième centre de recherche au Portugal afin de mieux répondre aux besoins des constructeurs. Ces investissements dans le développement de technologies innovantes ont permis à Coficab et Cofat de mettre au point, en partenariat avec le leader allemand de l’équipement automobile, Leoni, une nouvelle génération de câbles utilisée pour la production de l’Audi Q6 e-Tron. <br />
<br />
La culture de l’innovation s’inscrit d’ailleurs au cœur de l’ADN du groupe. Au cours des années 1990, le gouvernement avait convaincu ses dirigeants de participer à la redynamisation du secteur agroalimentaire tunisien. Créée pour mettre en valeur un domaine de 224 hectares dans la région du cap Bon, la société Stifen a été l’une des pionnières dans l’adoption d’une technique de surgélation (individual quick frozen) qui permet de surgeler à cœur des fruits en quelques secondes, devenant l’un des fournisseurs de géants comme Danone, Kellogg’s ou encore Andros. « Notre avantage par rapport à la concurrence marocaine ou égyptienne, c’est notre savoir-faire sur la traçabilité, depuis le plant jusqu’au produit fini. Une préoccupation qui vient directement de la câblerie. Que ce soit dans l’automobile ou l’alimentaire, la sécurité du consommateur est primordiale. D’ailleurs, les contrats avec les clients, Danone ou Volkswagen, sont similaires : il faut pouvoir tracer les produits à toutes les étapes de la chaîne de valeur. Et ça, nous savons le faire parfaitement », résume Emna Ben Yahia, responsable vente et marketing chez Stifen.</div>
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<br />
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<span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">Troisième génér</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">a</span><span style="color: rgb(7.000000% , 8.000000% , 8.000000%); font-family: "proximanovacond"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;">tion</span><br />
<span style="color: #121414; font-family: "tiempostext"; font-size: 9pt;"><br /></span>
Aujourd’hui, l’entreprise agro-industrielle, qui est une référence régionale, réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires à l’exportation (Europe, Moyen-Orient, États-Unis, etc.). Cette dynamique a démarré dès 2007, avec l’installation d’une usine en Égypte. Pendant la crise, si les sites de production ont ralenti leur rythme, l’activité est restée importante, aidée en cela par le mois du ramadan, qui est traditionnellement une période de forte consommation. Depuis 2018, Fatma Rekik, fille de Selma Elloumi Rekik, a pris les rênes de Stifen. Celle qui incarne la troisième génération à la tête des entreprises du groupe a impulsé un virage important au cours des vingt-quatre derniers mois. Désormais, Stifen n’est plus seulement un fournisseur des géants de l’agroalimentaire, elle commercialise ses propres produits finis sous les marques La Fruitière et Furketta. </div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.53749927.1461895 -0.78964949999999945 40.627644499999995 19.8646475tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-87636352229952806562020-06-14T13:34:00.004+02:002020-06-22T19:36:36.967+02:00Traffic de pétrole en méditerranée<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Contrebande de pétrole<br />
<br />
Au large de la Sicile et de la Tunisie en pleine méditerranée ont trouve plein de bateaux pétroliers qui vende du pétrole libyen. C'est bateau circule dans les eaux internationales en attente de vendre leurs bruts sur un autre tanker qui lui va prendre la route européenne ou asiatique. Pour apercevoir c'est tanker, il suffit de prendre un bateau commercial entre Tunis et la Sicile, et vous les verrais tous en train de naviguer dans la zone. C'est devenu un vrai business en méditerranée depuis la guerre, les bateaux et tanker pillule dans la zone....<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGW4gJ80FANfBdCCoAXcs62gnX7l9hVBqBDUpTIoSTQjs6lEXjOqFGlRg0rgBnDEHxXJGh14E9GyXIjhXoU0TeQTUx1-OgtcLLtWEMjb_7ZPBy9-Qk4VRv_h8RG-9OaSCRMvwHRuEp0mg/s1600/20200301_125244.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGW4gJ80FANfBdCCoAXcs62gnX7l9hVBqBDUpTIoSTQjs6lEXjOqFGlRg0rgBnDEHxXJGh14E9GyXIjhXoU0TeQTUx1-OgtcLLtWEMjb_7ZPBy9-Qk4VRv_h8RG-9OaSCRMvwHRuEp0mg/s640/20200301_125244.jpg" title="Contrebande de pétrole" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole<br />
<br style="font-size: medium; text-align: start;" /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBZzSdTHJX4U6cLwvcKXrUtdajB_CQ97YG2xdrqPxT73wNYqfp1B2nbjYLmXrqSzwXWokLOhNZFyUkSGdV0dXQ1yeIxu_pSsOBSSVlsDOrEf6bFrog43DSuW-6PxaZVqhlr4WX2Uh8nNs/s1600/20200301_125315.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole" border="0" data-original-height="759" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBZzSdTHJX4U6cLwvcKXrUtdajB_CQ97YG2xdrqPxT73wNYqfp1B2nbjYLmXrqSzwXWokLOhNZFyUkSGdV0dXQ1yeIxu_pSsOBSSVlsDOrEf6bFrog43DSuW-6PxaZVqhlr4WX2Uh8nNs/s640/20200301_125315.jpg" title="Contrebande de pétrole" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole<br />
<br style="font-size: medium; text-align: start;" /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9fXMVYJ4zARldg1Sey3KR7a_nSb-bOBKeE_J693ekuGsu9QbBHHKTJMJ38w4eTytpUNXV-PmkRyKHFQui9z8ZzgK5LcnQCaU2cdDaDTZxil5YdEeetkiGV_SaahTaOLEw2ne3vrSptY/s1600/20200301_125319.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9fXMVYJ4zARldg1Sey3KR7a_nSb-bOBKeE_J693ekuGsu9QbBHHKTJMJ38w4eTytpUNXV-PmkRyKHFQui9z8ZzgK5LcnQCaU2cdDaDTZxil5YdEeetkiGV_SaahTaOLEw2ne3vrSptY/s640/20200301_125319.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole<br />
<br style="font-size: medium; text-align: start;" /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6KHw-HCDvtPuXI7QOBunsrh_acMc9DUJgGkfkoRrF04pVsRwTOG1njKpeY-UxiCMcVfvCSVWQYUmijBtU-57O2CS404E7DZjiSrrRlFwlEqdVJHbNxSOC6OKoO5t7dV6RvXT6rm6Cj3I/s1600/20200301_125325.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6KHw-HCDvtPuXI7QOBunsrh_acMc9DUJgGkfkoRrF04pVsRwTOG1njKpeY-UxiCMcVfvCSVWQYUmijBtU-57O2CS404E7DZjiSrrRlFwlEqdVJHbNxSOC6OKoO5t7dV6RvXT6rm6Cj3I/s640/20200301_125325.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCHlDnx7EIL86rfEQXuMhoiQur5JlxNzLjR1JRalsamk7wa8ty675XVQVIAV0PKK7qLf51etomLuU6V1p9s519FpN0VGd4j9XhK5af26xnwqb-RUm5itQjL7kS-xQtWcWU2X7KBNcxd6E/s1600/20200301_125817.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCHlDnx7EIL86rfEQXuMhoiQur5JlxNzLjR1JRalsamk7wa8ty675XVQVIAV0PKK7qLf51etomLuU6V1p9s519FpN0VGd4j9XhK5af26xnwqb-RUm5itQjL7kS-xQtWcWU2X7KBNcxd6E/s640/20200301_125817.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjUG6wMHct6EmEhl1jzY3i6eA6fj2deRfB_nZBEpoKD4fQfSph66NqIm12hGUg6KG5S_tzlCyy4sukD7Ql674cFZltpzUTy7VT89Rby3yJzkM-F7ynpZgP2z3sD6KWpbqSvGy77KENPL0/s1600/20200301_125824.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjUG6wMHct6EmEhl1jzY3i6eA6fj2deRfB_nZBEpoKD4fQfSph66NqIm12hGUg6KG5S_tzlCyy4sukD7Ql674cFZltpzUTy7VT89Rby3yJzkM-F7ynpZgP2z3sD6KWpbqSvGy77KENPL0/s640/20200301_125824.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizlGMZ58cbT0fvHk-TalNGPPLHhauzm7QwEDdet_VRPOXnb-Al5blGva_RHwshix9aClaRhXfHJ6OH7w36BhEyYCW6JsoqdCG7rk12jfL4z4S8l7V5mJzcGNZoVaocorcrmlgykw5jwo4/s1600/20200301_130151.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizlGMZ58cbT0fvHk-TalNGPPLHhauzm7QwEDdet_VRPOXnb-Al5blGva_RHwshix9aClaRhXfHJ6OH7w36BhEyYCW6JsoqdCG7rk12jfL4z4S8l7V5mJzcGNZoVaocorcrmlgykw5jwo4/s640/20200301_130151.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDZC_ZFsfPgVyl14F2Tgnw9nebR_XSI2GAaGrg1LnzNw96sDsu2BMZjXCx1W2bCOQ86W05QCsIC8xKnY7scc_Oi3BD1A3pTnsfuJzMXzVVdHwAFoANm1ROIOe93X7RxiqQi7LbFmGS8Yg/s1600/20200301_130157.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="758" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDZC_ZFsfPgVyl14F2Tgnw9nebR_XSI2GAaGrg1LnzNw96sDsu2BMZjXCx1W2bCOQ86W05QCsIC8xKnY7scc_Oi3BD1A3pTnsfuJzMXzVVdHwAFoANm1ROIOe93X7RxiqQi7LbFmGS8Yg/s640/20200301_130157.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIKXSva96VQvwOnIaEek6LM6DgTUazyq1qeZqmPa-R7w5zYmVMuK5wa4TiG2BOK8vwRKMHrQYiWhimNY7fMJBQ4Fz-Zd0Ahu5VFEdK4b1sH5xzOV_b-uEI-5bs73-qNgB8Cr8BCW8nZ0Q/s1600/Screenshot_20200301-125703_Maps.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="758" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIKXSva96VQvwOnIaEek6LM6DgTUazyq1qeZqmPa-R7w5zYmVMuK5wa4TiG2BOK8vwRKMHrQYiWhimNY7fMJBQ4Fz-Zd0Ahu5VFEdK4b1sH5xzOV_b-uEI-5bs73-qNgB8Cr8BCW8nZ0Q/s640/Screenshot_20200301-125703_Maps.jpg" title="Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie" width="302" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Contrebande de pétrole entre la Tunisie et l'Italie</td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0France46.227638 2.21374934.972911499999995 -18.440548 57.4823645 22.868046tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-42140729781652380952020-03-21T18:26:00.003+01:002020-03-21T18:26:38.300+01:00Banque mondiale en Tunisie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
Le capital sympathie de la Tunisie s'érode</h2>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeSdqKmtaXO1-twavPHjVdIK9_MpYP3cnXxbPQKu8fsXijpRrsHC-U691OUgJ_8ulZk4z-fkZdBiBivo3M7LqBuDtszRdNfK27Kdwf978to8xUhx0GaHtpmX0-ivpYYEANmw73XIZooZU/s1600/Ferid+Belhaj.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Ferid Belhaj, vice-Président de la Banque mondiale" border="0" data-original-height="220" data-original-width="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeSdqKmtaXO1-twavPHjVdIK9_MpYP3cnXxbPQKu8fsXijpRrsHC-U691OUgJ_8ulZk4z-fkZdBiBivo3M7LqBuDtszRdNfK27Kdwf978to8xUhx0GaHtpmX0-ivpYYEANmw73XIZooZU/s1600/Ferid+Belhaj.jpeg" title="Ferid Belhaj, vice-Président de la Banque mondiale" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: small; text-align: start;">Ferid </span><span style="font-size: small; text-align: start;">Belhaj, vice-Président de la Banque mondiale</span></td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<div>
<div>
<br /></div>
<div>
Le dirigeant brosse un tableau sans concession de la conjoncture régionale, plaidant pour une plus grande place du secteur privé et pour l’accélération des réformes.<br /><br /><br />Vétéran de la Banque mondiale (BM), où il a passé vingt ans, le Tunisien Ferid Belhaj, nommé vice-président en juillet 2018, conserve son franc-parler sur la situation d’une zone Moyen-Orient-Afrique du Nord où l’institution multilatérale a réduit son empreinte. Passés de 6,3 milliards de dollars en 2018 à 5,4 milliards en 2019, ses financements seront encore en repli en 2020.<br /></div>
<div>
Question: Pourquoi estimez-vous que la croissance du Maroc est « en deçà de ses ambitions » ?<br />Ferid Belhaj: Le Maroc d’aujourd’hui me fait un peu penser à la Tunisie de 2008 : des indicateurs</div>
<div>
positifs, mais aussi des fragilités. Vu la stabilité du pays et sa forte capacité à attirer les investissements, il devrait afficher un taux de croissance de 6 % à 7 %. Or celui-ci ne dépasse pas les 3 %, ce qui ne permet pas de créer assez d’emplois pour assurer un développement soutenable. Il faut <br />donner plus d’oxygène au secteur privé, augmenter la concurrence, avec une autorité dotée d’une capacité de sanction. Sur ce point, celle prise contre un opérateur télécoms va dans le bon sens. Même si le plaignant a retiré sa plainte, le régulateur a fait son travail.<br /><br />Un an après le début du Hirak en Algérie, comment évaluez-vous la situation économique du pays ?<br />Les perspectives sont très positives. Le gouvernement lance une série de réformes, dont l’abandon de la règle 51/49, qui est un signal fort. Et le pays n’a quasiment pas de dette extérieure. Il a besoin de financements intelligents : des partenaires arrivant avec des fonds et des suggestions sur les moyens de les mettre en œuvre.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Qu’en est-il de la lutte contre la corruption?<br />Même si des changements sont engagés et qu’une nouvelle dynamique est en marche, il est encore trop tôt pour statuer sur la crédibilité des réformes économiques.Ce point se pose aussi pour la Tunisie.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Peut-on parler d’une impasse ?<br />Depuis 2011, la BM a mobilisé 2,7 milliards de dollars d’appui budgétaire et 1,5 milliard supplémentaires en financement de projets. Hélas, ce soutien s’est trop peu traduit par des <br />résultats. Soit les réformes n’ont pas été menées à leur terme, soit elles n’ont pas été conduites du tout. Le capital sympathie du pays s’érode. Il est temps de tenir un nouveau discours à la Tunisie, un discours de vérité : les amis du pays doivent lui dire clairement qu’il faut être plus entreprenant, qu’il faut engager des réformes certes douloureuses mais nécessaires. Ce n’est pas rendre service que de se taire.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Quelle est la priorité ?<br />Revoir la place de l’État dans l’économie. Les entreprises publiques grèvent le budget et privent le secteur privé de ressources. Il faut développer des PPP, résoudre le problème des caisses de sécurité sociale, qui sont des bombes à retardement, et réformer les subventions sur les produits pétroliers, l’eau, l’électricité, les biens alimentaires. La Jordanie, l’Indonésie, le Mexique et la Turquie y sont <br />parvenus ! Sur tous ces sujets, le dialogue existe entre syndicats et patronat, mais il ne remonte pas jusqu’au gouvernement. Il faut du courage politique pour aller vers des réformes structurelles : les dirigeants n’en ont pas toujours fait bon usage</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Comment classez-vous l’Égypte ?<br />C’est l’exemple d’un pays qui a eu le courage de ses réformes, malgré le coût politique et social. Grâce à un redressement macroéconomique spectaculaire, il est sur une pente ascendante de croissance à 4 %-6 %; L'inflation, bien que toujours importante, est peu à peu maîtrisée ; les <br />investissements étrangers se matérialisent... Il doit maintenant entrer dans une seconde phase de réformes qui va encore une fois questionner la place de l’État dans l’économie,</div>
</div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.53749927.1461895 -0.78964949999999945 40.627644499999995 19.8646475tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-68779377950979986512019-09-26T08:25:00.000+02:002019-09-26T08:25:04.861+02:00Pourquoi Tunisair ne redécolle pas<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Malgré un regain du tourisme en 2018, la compagnie nationale ne peut se relancer en raison des tensions budgétaires de l'État et d'un manque de volonté politique </span></h2>
<div>
<span style="color: #073763;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD8ip-bNKsGTJFRmBNpaPZKg-64ZDi0GvKkOqy9ii7l1rC0Q0J_a-ucbp2SmIiW6S9r4SmKi1Q3plkDw5WtWteK1XmFKgKbgRrkFFk8DH1umefiaWKwCiQlevuWsoxaoP4-chDLOR8jVk/s1600/Tunisair.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="1600" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD8ip-bNKsGTJFRmBNpaPZKg-64ZDi0GvKkOqy9ii7l1rC0Q0J_a-ucbp2SmIiW6S9r4SmKi1Q3plkDw5WtWteK1XmFKgKbgRrkFFk8DH1umefiaWKwCiQlevuWsoxaoP4-chDLOR8jVk/s640/Tunisair.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
La situation reste plus que jamais tendue à Tunisair depuis le début de l’année 2019. L’une de ses dernières illustrations date de la mi-mars. Un mouvement de colère s’est emparé des pilotes de la compagnie, causant des perturbations sur cinq à six vols, dont quarante-trois heures de retard sur une liaison Djerba-Bruxelles. Les 270 pilotes n’avaient pourtant pas déposé de préavis de grève, contrairement à ce qu’a insinué dans la presse le PDG de la compagnie nationale tunisienne, Ilyes Mnakbi. En fait, ils n’ont assuré que les vols inscrits à leur planning, et pas ceux qui étaient retardés ou supplémentaires. <br />
<br />
Au départ de cette protestation, il s’agis sait bien de faire valoir des revendications sociales. Car 70 % de leur salaire - aux environs de 10000 dinars (près de 3000 euros) pour les commandants de bord et de 5 000 dinars pour les copilotes - consiste en une part variable tributaire de leur activité en vol. Mais cette dernière est fortement affectée par les retards d’approvisionnement en pièces détachées, un fait symptomatique de la situation de la compagnie, qui n’a plus les moyens de se fournir régulièrement... Et les pilotes se retrouvent perdants. <br />
<br />
Il s’agissait aussi pour eux de sonner l’alarme sur l’état de l’entreprise détenue à 64,86 % par l’État. « Aujourd’hui, six avions sur 28 sont cloués au sol. La compagnie n’a pas les ressources pour remplacer les pièces manquantes et les moteurs. Elle a du mal à honorer ses dettes et ses factures. Mais, du point de vue des pilotes, il s’agit surtout d’une question de sécurité. L’équation est très simple: pas d’argent, pas de pièces, pas de maintenance, donc pas de confiance dans la sécurité des appareils », déplore Karim Elloumi, président de la Fédération tunisienne des pilotes de ligne (FTPL). De nombreux pilotes souhaiteraient quitter Tunisair pour rejoindre des compagnies du Golfe, où les salaires sont cinq fois plus élevés. Une situation paradoxale pour la société tunisienne dont les résultats commerciaux sont pourtant au beau fixe. Selon les informations disponibles, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,568 milliard de dinars sur l’année 2018, contre 1,283 milliard en 2017. Elle a même enregistré, toujours en 2018, un trafic record de 3,8 millions de passagers, signant vingt-deux mois consécutifs de progression, alors que son retrait du marché libyen en 2014 avait pesé lourdement sur ses comptes. <br />
<br />
Plan de redressement repoussé <br />
<br />
Mais il s’agit là de résultats en trompe l’œil. Tunisair n’est pas vraiment en mesure d’absorber la croissance du tourisme.<br />
<br />
De fait, les recettes engendrées par l’activité au pays du Jasmin ont déjà crû de 42,1 % en 2018 par rapport à 2017. Mais, à cause des difficultés budgétaires de l’État, la compagnie à la gazelle rouge doit éternellement repousser son plan de redressement prévu depuis... 2012. Un plan qu’elle avait réactivé l’année dernière en vue de l’ouverture du ciel (hors aéroport de Tunis-Carthage), elle aussi remise à plus tard.<br />
<br />
Alors que la flotte est âgée de plus de 15 ans, la livraison de cinq nouveaux appareils Airbus A320 neo de location n’inter viendra pas cette année comme attendu. Ce renouvellement était pourtant prévu depuis 2008. Après avoir ouvert les des desertes de Niamey, Conakry et Cotonou en 2016 et 2017, Tunisair ne pourra finalement pas inaugurer de liaisons avec Douala et N’Djamena en 2019. L’orientation vers l’Afrique subsaharienne est pourtant au cœur de la stratégie de relance de la compagnie dans un pays qui attire de plus en plus de touristes médicaux et d’étudiants de ces zones. <br />
<br />
Le départ volontaire de 1146 salariés, sur un total de 7 700, est toujours bloqué également, car il faut trouver un accord avec les caisses sociales, excessivement déficitaires. Le relèvement de l’âge de la retraite de un an prévu à partir de juillet 2019 devrait permettre de les renflouer, mais à long terme seulement. <br />
<br />
De plus, le transporteur aérien attend une recapitalisation de 1,5 milliard de dinars, « dont 600 millions de conversion de la dette-fournisseur de l’office de l’aviation civile et des aéroports [Oaca] en actions et 700 millions d’argent frais à la charge de l’État tunisien, mais qu’il a du mal à décaisser », rappelle Salma Kharbachi, analyste financière au sein du cabinet AlphaMena. En 2016 - c’est le dernier résultat officiel connu -, l’entreprise avait enregistré une perte équivalant à 16,4 % de son chiffre d’affaires. <br />
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Partenariat ou privatisation </h3>
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D’autres solutions existent, selon certains, pour envisager un redressement à court terme. « On peut supprimer la TVA, exonérer la compagnie de taxes d’atterris sage pendant un moment. L’État peut être garant d’un crédit. Il faut libérer des pilotes pour baisser la masse salariale ou revoir certains éléments de salaire qui n’ont pas beaucoup d’impact sur cette dernière et qui garantissent la pérennité de la sécurité dans la compagnie », estime sans détour Karim Elloumi. <br />
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Le recours à un partenaire stratégique ou à une privatisation pourrait lui aussi être envisagé. Mais, au gouvernement, personne ne souhaite prendre de décision ferme en ce sens, selon les observateurs. Le risque politique que ferait encourir une cession totale ou partielle de cette entreprise nationale, même si elle est cotée en Bourse avec 20 % de son capital flottant, paraît trop grand à l’approche des échéances électorales de novembre 2019. Le destin de Tunisair en reste pour le moment otage des politiques ignorante du gouvernement.</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-91826459973904979422019-08-17T17:52:00.003+02:002019-08-17T17:52:59.809+02:00Pétrole tunisien<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Dans ce secteur clé pour la Tunisie, les perspectives de nouvelles découvertes et les réformes de gouvernance attirent à nouveau les investisseurs. Mais des zones d’ombre demeurent.</span></h2>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiYO060CtLRlf84-NW7R8r9vsdVSlZGdBqjCihwuG4ZiPDjiQTtMQNv0gaDwKJtryrnjQoxVZNZ0HQOr1Y0G_O6KkvaVN-z_paFm7MFEFmcIUbdSm9YRv5_Dmqn99-NmWJK7DXjyUXRvQ/s1600/petrole+tunisie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Pétrole Tunisie" border="0" data-original-height="296" data-original-width="592" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiYO060CtLRlf84-NW7R8r9vsdVSlZGdBqjCihwuG4ZiPDjiQTtMQNv0gaDwKJtryrnjQoxVZNZ0HQOr1Y0G_O6KkvaVN-z_paFm7MFEFmcIUbdSm9YRv5_Dmqn99-NmWJK7DXjyUXRvQ/s640/petrole+tunisie.jpg" title="Pétrole Tunisie" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pétrole Tunisie: Ici, la plate-forme pétrolière d’Ecumed au large de Zarzis, dans le sud-est tunisien.</td></tr>
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Et si le pétrole et le gaz sauvaient la Tunisie ? Non, le pays ne deviendra pas un géant de l’or noir comme ses voisins libyen et algérien. Mais 2019 signe « l’année de la reprise », se félicite Mohamed Ali Khelil, le PDG de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap), société publique chargée des hydrocarbures. Le 28 juin, six permis d’exploration ont été octroyés, et trois autres devraient suivre d’ici à la fin de l’année.<br />
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Obtenues en six mois à peine, ces neuf nouvelles concessions représenteront une augmentation d’un tiers des 21 permis en activité en 2018. Autre chiffre significatif : les investissements dans le domaine de l’exploration sont passés de 72 millions de dollars en 2018 à 254 millions en 2019. Le pays profite de deux ans d’accalmie sur le front social. La production de pétrole dans le sud du pays, où se trouvent les principaux sites, avait été totalement bloquée pendant trois mois en 2017.<br />
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La confiance semble donc revenue chez les opérateurs étrangers. Au point de partir à l’assaut de zones inexplorées. Sur les six permis, trois concernent, pour la première fois, l’offshore dans le nord du pays. <br />
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Le norvégien Panoceanic Energy Limited ne s’y est pas aventuré par hasard : depuis 2015 et la découverte au large de l’Égypte du gisement de Zohr, la Méditerranée est devenue un eldorado à prospecter. Or la Tunisie est, selon plusieurs sources, une région sous-explorée. D’où la politique de l’Etap visant à valoriser et à mettre à niveau ses données géologiques, et à se « vendre » davantage à l’international par le biais des chambres de commerce mixtes, notamment vers l’Asie « où sont les nouveaux marchés », assure le PDG de 1 Etap. Les sociétés déjà présentes ne sont pas en reste.<br />
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L’extension prochaine du site gazier de Nawara, détenu pour moitié par l’autrichien OMV, devrait permettre de réduire les importations de gaz de 30 %. Dans le golfe de Gabès, les réserves gazières sont aussi alléchantes, même si leur forte teneur en CO2 et H2S rend l’extraction compliquée. Cette embellie fait mentir les cassandres qui prédisaient un départ des sociétés étrangères après l’amendement du Code des hydrocarbures en 2017 qui exige le vote du Parlement pour l’obtention des permis : la Tunisie n’a jamais connu une telle frénésie d’exploration depuis les années 1970, époque où les majors étaient sur place, avant d’estimer qu’il n’y avait plus rien à découvrir. Ce qui était jusqu’alors exact; en 2016, un quart de la production de pétrole provenait encore de deux des plus anciens champs, El-Borma et Ashtart. Le chemin est donc encore long pour réduire une dette énergétique considérable. </div>
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En 2018, elle représentait un tiers du déficit commercial, estimé à 5,8 milliards d’euros ; un chiffre brandi par de nombreux acteurs pour s’attaquer à un tabou : l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. L'extraction non conventionnelleau centre des débats« Si l’on veut améliorer notre sécurité énergétique, il faudra, outre les mesures en cours visant à introduire des énergies renouvelables, passer par le non-conventionnel. On doit donc permettre les forages d’exploration, de fracturation et d’essais de puits sur ces réservoirs encore peu connus pour savoir quelles sont nos réserves exactes et décider de la marche à suivre », analyse Hichem Mansour, président de HOSN Energy Consulting. </div>
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L’État a lancé, en 2017, une étude d’impact économique, social et environnemental sur l’utilisation de ces nouvelles technologies. Les résultats sont attendus pour le début de 2020. Prudent, Mohamed Ali Khelil renvoie la question aux prochains décideurs politiques qui seront élus à l’issue des scrutins de l’automne. Le patron de l’Etap précise cependant: « Si les réserves sont autour de 23 tcf [trillion cubic feet], comme l’annoncent deux études américaine et britannique, la Tunisie deviendrait un pays exportateur... » La société civile réplique par le biais d’une étude allemande de la Fondation Heinrich-Bôll, proche des Verts. En 2015, elle listait les dangers sanitaires (gaz dans l’eau courante...), environnementaux (produits chimiques dans les nappes phréatiques...) causés par l’extraction non conventionnelle. « Nous n’avons pas de position arrêtée car les données complètes manquent. Mais outre les dangers potentiels que soulève l’institut Bôll, il y a sur tout un manque de clarté », dénonce Sihem Bouazza, coordinatrice de la Coalition nationale pour la transparence dans l’énergie et les mines. Et d’évoquer le risque que le grand Sud tunisien ne devienne, pour les sociétés pétrolières, un champ de tests grandeur nature - à l’abri des regards, car il s’agit d’une zone militaire - concernant les fracturations hydrauliques non conventionnelles ou tout serait permis ...<br />
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LA MUE TANT ATTENDUE DE L ETAP <br />
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L'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières est partie prenante dans l'octroi des blocs pétroliers et dans la commercialisation de l'or noir. Une hérésie pour certains observateurs. À sa tète depuis décembre 2018, Mohamed Ali Khelil, ex-DG stratégies au ministère de l'Énergie, a lancé une réforme pour en faire l'unique opérateur spécialisé dans les champs matures et marginaux, peu attractifs pour les sociétés étrangères mais primordiaux pour un pays où chaque baril produit compte. La promotion du sous-sol reviendrait à une agence ad hoc. Reste à savoir si la prochaine majorité politique maintiendra ce cap. </div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0France46.227638 2.213749000000007134.972911499999995 -18.440547999999993 57.4823645 22.868046000000007tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-10417165111841406372019-05-04T20:43:00.001+02:002019-05-04T20:43:17.437+02:00Sur la frontière algérienne, les Tunisiens vivent des échanges entre les deux pays<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Commerce : Sakiet Sidi Youssef, Tunisie<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOShFeXU81dfjecp8WkE1IlA0iVNt0f7J9SqVz1SmM_PQ6rKzwHVaHP9NxsS9vOVKnufbDtpGsLDJZVfMR15oJSKAIezRmi3xMTn4irqD3UqHoP7GLHcrxx2F0LP9dVS9aizXTf-7CehI/s1600/frontiere.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Poste frontiere tunisien" border="0" data-original-height="336" data-original-width="589" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOShFeXU81dfjecp8WkE1IlA0iVNt0f7J9SqVz1SmM_PQ6rKzwHVaHP9NxsS9vOVKnufbDtpGsLDJZVfMR15oJSKAIezRmi3xMTn4irqD3UqHoP7GLHcrxx2F0LP9dVS9aizXTf-7CehI/s1600/frontiere.jpg" title="Poste frontiere tunisien" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Poste frontiere tunisien</td></tr>
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A Sakiet Sidi Youssef, petite ville tunisienne limitrophe de l’Algérie où les liens sont extrêmement forts entre les deux pays. Les Tunisiens, qui dépendent largement des échanges avec leur puissant voisin, regardent avec attention la révolution qui a fait démissionner Bouteflika. <br />
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« Quand on a entendu les bombardements, nous nous sommes cachés sous la table de la cuisine, ma mère, ma sœur et moi. Autour de nous, tout était détruit, les maisons avaient été soufflées par le choc », raconte Fatma Frihi, 78 ans, dans sa maison de Sakiet Sidi Youssef, au nord-ouest de la Tunisie. Elle se souvient du bombardement du 8 février 1958, opéré par des soldats français en pleine guerre d’Algérie. Soixante-dix habitants de la ville avaient péri. <br />
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Sakiet Sidi Youssef était alors l’une des bases arrière de la guerre. Des Algériens s’y étaient réfugiés et faisaient passer des armes entre les deux pays. <br />
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Plus de soixante ans plus tard, la ville semble figée dans son histoire. Le manque d’infrastructures, de développement et le taux de chômage élevé (22,1 %) font qu’elle dépend des échanges commerciaux et de la contrebande avec son voisin algérien. La seule fois où le poste-frontière a été fermé remonte à 2011, pendant la révolution tunisienne, quand les Algériens craignaient des débordements. <br />
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Aujourd’hui, même si les manifestations d’Alger se tiennent à près de 600 kilomètres de la ville, les Sakietois redoutent les retombées économiques d’un changement de régime ou de l’instabilité. « Nous sommes heureux pour les Algériens mais en même temps, la ville reste très dépendante de tout le commerce avec l’Algérie. Nous n’avons pas grand-chose d’autre. Le régime de Bouteflika contrôle les échanges frontaliers donc, qu’adviendra-t-il quand il sera complètement parti ? » se demande Mohamed, un fonctionnaire. Sa tante est algérienne et comme beaucoup de Sakietois, il est issu d’une famille mixte. <br />
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Depuis les hauteurs de Sakiet, se dessine Haddada, la ville algérienne distante de quelques kilomètres seulement. Dans les plaines, cimetières algériens et tunisiens se font face, rappelant les liens historiques des deux villes. <br />
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« Quand j’étais petit, on passait sans passeport d’un pays à l’autre, on allait jouer dans les cimetières. Les enfants algériens de Haddada, qui n’était pas aussi développée que maintenant, venaient à l’école chez nous », raconte Azzedine Labidi, 62 ans, le fils de Fatma. <br />
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Mais malgré ces liens et l’emplacement stratégique de la ville, les Sakietois profitent peu de cet atout. L’entreprise Sacmo, une société maghrébine de fabrication de moteurs thermiques qui employait 1 200 personnes sur les 6 300 que compte la ville, a fermé depuis des années. Elle exportait à 70 % vers l’Algérie. <br />
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Les restes de la mine de plomb, où travaillaient les Sakietois pendant le protectorat français, font face aux maisons des mineurs dont les tuiles ocre sont progressivement recouvertes de ciment par les nouveaux arrivants. Le vieux Sakiet a pratiquement été détruit pendant les bombardements. Aujourd’hui, il est dédié au logement social. <br />
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Au poste-frontière, juste à côté du centre- ville, les poids lourds algériens font la queue pour entrer. Beaucoup viennent acheter des denrées alimentaires comme la chamia tunisienne, une sorte de pâte de sésame sucrée, des fripes, des boîtes de conserve pour les tomates, et les ramènent au pays. Les Tunisiens, eux, achètent du maquillage, des produits alimentaires aussi, de l’huile. La ville est si proche de la frontière que certains habitants passent à pied avec leurs sacs de courses. <br />
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« Avant, beaucoup de Tunisiens allaient faire du shopping en Algérie. Maintenant, c’est l’inverse depuis quatre, cinq ans, avec la dévaluation du dinar », raconte Azzedine Mhrezgui, 45 ans, qui tient une station de lavage de voitures à côté du poste frontalier. Toutes les stations-service de la ville ont fermé depuis la révolution. Pour trouver de l’essence à Sakiet, il faut appeler un contrebandier ou aller sur le bord des routes où des vendeurs proposent des bidons. <br />
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La contrebande est devenue une manne commerciale pour les jeunes chômeurs de la ville avec comme produit favori l’essence algérienne, moins chère que le carburant tunisien dont les prix ne cessent d’augmenter. <br />
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En Tunisie, avec les dernières augmentations du mois d’avril, le prix du litre l’essence sans plomb est à plus de 2 dinars (0,5 euro) et le gasoil entre 1,5 et 1,8 dinar selon les types. En Algérie, le prix du litre ne dépasse pas un dinar tunisien. Les contrebandiers aguerris peuvent gagner jusqu’à 1 000 dinars (300 euros) par nuit ou par semaine, selon la fréquence de leur trafic, le double d’un Smic tunisien. <br />
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« J’ai vu mes amis du café passer de 0 dinar par jour à une D-Max [sorte de 4×4 – ndlr] toute neuve, alors évidemment, on a tous eu envie de s’essayer à la contrebande », raconte Youssef, un jeune de 24 ans qui a passé deux ou trois fois illégalement la frontière avec de l’essence. « Il suffit d’attendre la nuit et de passer les oueds [rivières – ndlr] qui bordent la frontière... On se parle par signal lumineux, mais ça reste très dangereux. J’ai un ami qui s’est fait arrêter par les autorités algériennes récemment », ajoute Youssef. Il a vu dernièrement le contrôle à la frontière se renforcer. « On sent que les douanes et la police algérienne sont plus agressives et vigilantes, alors qu’en Tunisie, ça reste assez laxiste », dit-il. <br />
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Mais la contrebande gangrène aussi le reste de l’économie. Dans les faubourgs de la ville, des magasins clandestins ont pignon sur rue. « Ici, si vous n’êtes pas fonctionnaire ou agriculteur, vous n’avez pas trop d’autre choix. Nos jeunes partent ou risquent leur vie sur la frontière », raconte Manel, mère de famille et éducatrice. <br />
<br />
Chez Abdessatar, « le barbu » comme le surnomment ceux qui le connaissent, la devanture n’indique pas vraiment le type de commerce qu’il tient. À l’intérieur, dans une pénombre voulue, Abdessatar trône au milieu de bonbons et de gâteaux algériens de la marque Cherchell. L’épicier clandestin glisse des chocolats dans les mains de ses clients et montre une amende dont il vient d’écoper de la part de la douane à la frontière, la première depuis le début de son activité. <br />
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« Ils ont contrôlé ma marchandise et m’ont dit que ce n’était pas en règle, je ne sais pas trop ce qui se passe », dit-il avant de se rétracter et de chasser ses visiteurs. « Je ne veux pas avoir plus de problèmes », ajoute- t-il. <br />
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Juste à côté de sa boutique, une autre caverne dénuée de lumière héberge Feiza, qui vend des produits de beauté tunisiens et algériens. « La qualité de certains produits de maquillage en Algérie est meilleure qu’en Tunisie, il y a beaucoup de demande », raconte-t-elle. Elle dit avoir monté son commerce grâce au microcrédit d’une ONG mais reste évasive sur la légalité de la vente de produits algériens. <br />
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Plus loin, le propriétaire d’un petit hamas (épicerie et quincaillerie) confie que vendre des produits algériens est interdit pour tous ces commerces qui vivotent, comme les contrebandiers. <br />
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« La ville et la région ont du potentiel mais nous avons été délaissés, comme d’autres, par des politiques publiques qui nous ont peu touchés et des politiques qui se mettent des bâtons dans les roues entre eux au lieu d’avoir à cœur le développement de la ville », assure Azzedine. <br />
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Aujourd’hui, la ville se prépare à recevoir le gaz naturel algérien, qui a commencé à être importé depuis décembre dernier dans le cadre d’une coopération tuniso- algérienne. Sur les murs de certaines maisons, les compteurs sont fraîchement installés et vont remplacer les bonbonnes de gaz. Cet apport devrait permettre, selon les officiels, la relance du développement et de l’économie de la ville. </div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-205810780441825822019-03-26T15:54:00.000+01:002019-03-28T11:38:33.841+01:00Les services de l'état au service des universités privées<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; color: #000000}
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<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Quand un haut fonctionnaire de l'état sert les intérêts d'une entreprise privée au détriment des services public</span></h2>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmM6eB3fpnrUtbRjjt5HePSbT39Y0Koz7mATokoaTf9sL-1zBGXO9D9mqx-dgnRlEmkHxos8qGr_T6UFPQGNPl3rzeVbR3wCdijJVYIPJR3eerW8XZigZotF54t-oNhRHrvRnaxqtuY9g/s1600/Chawki+Gaddes.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Chawki Gabbes" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmM6eB3fpnrUtbRjjt5HePSbT39Y0Koz7mATokoaTf9sL-1zBGXO9D9mqx-dgnRlEmkHxos8qGr_T6UFPQGNPl3rzeVbR3wCdijJVYIPJR3eerW8XZigZotF54t-oNhRHrvRnaxqtuY9g/s400/Chawki+Gaddes.png" title="Chawki Gabbes" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><style type="text/css">
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<div class="p1">
Pour ne pas alerter les services de l'état, l'université et l'intéressé ont décidé d'appeler cela une réunion d'information.</div>
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Âpres avoir renoncé et défrayé la chronique en servant de président pour la présidence du comité d’organisation du congrès du parti “Tahya Tounes” un nouveau parti politique qui vient de naître, le voila qu'il sert a nouveau un nouvel acteur financier du monde privé. Il s'appelle Chawki Gaddes, il occupe le poste de président de l'instance nationale de protection des données personnelles, en terme plus clair il est un haut fonctionnaire de l'état, à ce titre il se doit d'être neutre de toute les parties du monde politique et du monde de l'argent.<br />
<br />
Il fait parlé de lui en ce moment même ou j'écris ce billet, il a été recruté par l'université privée Paris Tunis Dauphiné qui c'est attaché c'est services pour le recrutement des étudiants pour le cursus. L'université l'utilise pour faire sa publicité à travers un cursus de Délégué a la protection des données soit RGPD qui n'est même pas entré en fonction vu qu'elle n'a pas été votée au parlement. C'est un comble ...<br />
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Tout cela au bénéfice d'une université privé et non une université publique sur les deniers publics vu que sont salaire est payer par les contribuable. L'état et ni les instances qui supervise les fonctionnaires n'ont réagi pour le mettre hors d'état de nuire. Il semblerait que dans notre pays, tout fonctionnaire peux occupé un poste dans le privé tout en étant fonctionnaire de la république, apparemment la déontologie n'existe même plus.<br />
<br />
Cela m'amène à me demander quelles sont les contreparties. Quel avantage et quel est sont salaire ? C'est enfant vont-il pouvoir faire des études gratuites financées sur les deniers publics vu qu'il est devenu leurs portes-parole pour le cursus ? Va t'il faire du lobbying aupres d'autre fonctionnaire pour servir les intérêts de l'université.<br />
<br />
Tout cela amène de la corruption, du clientélisme et une accointance de proximité ou l'état est le dindon de la farce. Les prochaines élections approche, il faudrait mettre hors d'état de nuire ce genre d'énergumène qui porte plusieurs casquettes et sanctionné dorénavant tout manquement a la discipline et c'est obligation si ont veut lutté contre la corruption. Il n'est pas normal dans un pays en 2019 d'avoir des fonctionnaires corrompus qui servent des entreprises privées en toute impunité ! Mais cela existe malheureusement chez nous et je n’imagine même pas que dans un pays moderne d'Europe ce genre de comportement puisse exister, mais en Tunisie tout est permis.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="text-align: start;">L’université DAUPHINE-TUNIS lance la 2ème session de son certificat Data Protection Officier</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZsA3mkRZEKZeIBXwsXrCXRy8_tu22ZuPJ2Ny2jiO7FOEd6zfJPjfLebGGRLCYe0gwvF3MlW8Co_mvsRTgB-uJ-QT2ZngaP_xq8qm7O-_m6ZQgilg_EFx7ZhxVWCCgxT04e-k-RNInazU/s1600/universite%25CC%2581.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Université DAUPHINE-TUNIS" border="0" data-original-height="1047" data-original-width="1600" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZsA3mkRZEKZeIBXwsXrCXRy8_tu22ZuPJ2Ny2jiO7FOEd6zfJPjfLebGGRLCYe0gwvF3MlW8Co_mvsRTgB-uJ-QT2ZngaP_xq8qm7O-_m6ZQgilg_EFx7ZhxVWCCgxT04e-k-RNInazU/s640/universite%25CC%2581.jpeg" title="Université DAUPHINE-TUNIS" width="640" /></a></div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-59522851930528468782019-02-19T13:31:00.002+01:002019-02-19T13:31:31.860+01:00En Afrique francophone, Berlin détrône Paris<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<span style="color: #073763;">La première économie européenne est perçue comme l’un des «partenaires les plus bénéfiques pour le continent africain» </span></h2>
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Berlin d’abord... Interrogés pour savoir quelles sont les trois nations dont ils ont la meilleure image, les jeunes leaders d’opinion de huit pays d’Afrique francophone plébiscitent l’Allemagne, en tête du classement, bien avant la France. C’est le cas de 45 % des universitaires, blogueurs, journalistes et autres start-upeurs sondés dans le cadre du nouveau baromètre Africa Leads, établi par l’Institut Immar. En comparaison, Paris n’occupe que le cinquième rang, avec 21 % des suffrages. <br />
<br />
Sur les 1 244 influenceurs interrogés pour le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), qui regroupe 80 % des patrons français installés sur le continent, beaucoup avouent voir dans la première économie européenne l’un des « partenaires les plus bénéfiques pour le continent ». Ils la placent juste après la Chine et le Japon et sont 70 % à la citer, quand 53 % évoquent la France. <br />
<br />
L’Hexagone se retrouve donc en septième position et l’Allemagne en troisième, au sein d’une liste fermée de dix pays « utiles ». Dans l’esprit de ces jeunes influenceurs, «qui font déjà l’Afrique, et qui, selon une mécanique plus vraie en Afrique qu’en Europe, permettent d’anticiper ce que sera l’opinion publique dans quelques années », comme le rappelle Mohamed El Kalchi, le directeur des études de l’Institut Immar, Paris est devancé par Berlin aussi bien au Maghreb (70 % contre 82 %) qu’en Afrique centrale (44 % contre 75 %) et en Afrique de l’ouest (44 % contre 52 %), les trois zones sur lesquelles porte l’enquête. <br />
<br />
Que l’Afrique ait cessé d’être le pré carré des anciennes puissances coloniales n’est pas une nouveauté. Avec ses 3,5 % de croissance annuelle depuis 2017 – la Banque africaine de développement (BAD) prévoit 4 % pour 2019 et 4,1 % pour 2020 –, elle est devenue le relais de croissance des autres continents et concentre tous les espoirs à moyen terme. Si l’offensive asiatique crée du surendettement, le baromètre montre que Pékin reste tout de même bien perçu. <br />
<br />
Pour Etienne Giros, président délégué du CIAN, dont l’organisation réalise (hors énergie) 80 % des échanges avec l’Afrique, l’Allemagne récolte les fruits de « la politique d’Angela Merkel depuis deux ans avec son initiative “Compact with Africa”, et de l’image de qualité de ses produits ». A ce volontarisme s’ajouteraient, selon lui, les retombées d’une approche globale. « Comme la Chine et le Japon, l’Allemagne arrive avec des offres intégrées incluant des prestations de services, des infrastructures et un financement », note-t-il, déplorant le fait que la France « valorise moins [ses] réalisations » et qu’elle ne soit « pas assez [offensive] en matière de communication ». <br />
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<h4>
« Histoire très hystérisée » </h4>
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Ce baromètre est le deuxième coup de semonce adressé à la France, qui, en 2017 déjà, avait perdu son statut de premier fournisseur européen du continent au profit de l’Allemagne. En juin 2018, l’assureur Coface mentionnait aussi « l’érosion continue des parts de marché des entreprises françaises en Afrique », rappelant qu’« alors que les exportations représentaient près de 11 % des flux vers l’Afrique au début du millénaire, leur poids a été divisé par deux en 2017 ». <br />
<br />
Si la courbe des parts de marché est mauvaise, « l’afropessimisme » n’est pas pour autant de mise en France. A cet égard, le baromètre du CIAN atteste que les marques tricolores conservent une place de choix dans les esprits. Certes, Toyota est en tête de celles que citent spontanément les jeunes leaders d’opinion, mais, parmi les dix marques les plus appréciées, ils évoquent spontanément quatre françaises (Orange, Total, Renault et Sogea Satom). <br />
<br />
Dans le classement par secteur, Orange rafle même la mise pour les télécommunications, et Air France pour l’aérien. Au niveau du secteur bancaire, la Société générale est troisième, et la BNP, cinquième. Pour ce qui est de l’automobile, Peugeot prend la cinquième place. « Notre histoire est très hystérisée et c’est dommage, analyse Patrice Fonlladosa, président du Medef Afrique. « Nous avons des débats comme celui sur le franc CFA qui font beaucoup de mal en termes d’image, et masquent le fait que nos entreprises ont en réalité bien compris les besoins du continent. » <br />
<br />
Le responsable patronal observe que ces sociétés savent créer des filiales locales, s’inscrivent dans la durée pour «écrire l’histoire longue des pays où elles se sont implantées ». Cela concerne tant les grands groupes que les PME. « Chez Orange, CIC ou Total, des manageurs locaux ont pris l’initiative sur le développement continental », rappelle-t-il. « Et nous avons de vrais champions qui ont développé des savoir-faire dans le secteur des infrastructures, le numérique ou la téléphonie. Sans parler de la défense, bien sûr. Il y a des secteurs où l’on conserve une vraie avance. Soyons-en fiers », note en écho Etienne Giros, qui salue les installations récentes dans la nouvelle économie, les services, la confiserie ou l’économie verte. <br />
<br />
Diane Binder, membre du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), qui compte parmi les cent leaders économiques de demain de l’Institut Choiseul, plaide pour que ce virage s’accélère et pour que les entreprises hexagonales « viennent financer des projets, pas expliquer ce qu’il faut faire ». Une attitude de rupture qu’elle juge urgente et qui serait la déclinaison économique de la volonté politique affichée par Emmanuel Macron de tisser de nouveaux liens avec l’Afrique ...</div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-40596112676178328332019-02-09T10:09:00.000+01:002019-02-09T10:09:02.547+01:00L'industrie aéronautique tunisienne poursuit son développement <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">EN MARGE DU SALON AEROMART TOULOUSE, LES ACTEURS TUNISIENS DE L’INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE ONT FAIT LES YEUX DOUX AUX INVESTISSEURS ACTUELS ET POTENTIELS.</span></h2>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijRBgcbHdpHelk1Njb2SaQzKyS9u3pNiKiglgHrQ1yLSytxm4_k_zlTuIJrfUDQkx-smOMLWuqH3TWh8OOwRldAVPCMqz1WGiSO1514gtNeetYrTkB_m8Pn_h2yubiJBrW2-aivXwMzm4/s1600/Transport.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Supply chain Tunisie" border="0" data-original-height="534" data-original-width="1600" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijRBgcbHdpHelk1Njb2SaQzKyS9u3pNiKiglgHrQ1yLSytxm4_k_zlTuIJrfUDQkx-smOMLWuqH3TWh8OOwRldAVPCMqz1WGiSO1514gtNeetYrTkB_m8Pn_h2yubiJBrW2-aivXwMzm4/s400/Transport.jpg" title="Supply chain Tunisie" width="400" /></a></div>
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Les temps ont bien changé depuis les années où l’industrie aéronautique européenne se cachait pour aller produire dans les pays low cost, désormais appelés « best cost ».<br />
C’est désormais un atout dont chacun se félicite et ce n’est d’ailleurs pas le hasard si le séminaire « Tunisie », organisé en marge du salon Aeromart Toulouse 2019, était ouvert par Bernard Keller, l’ancien maire de Blagnac et actuel vice-président du Toulouse Métropole.» La Tunisie contribue à maintenir à Toulouse le pôle d’excellence qui est le sien, confie-t il d’emblée. C’est du gagnant gagnant. La Tunisie est devenue un maillon essentiel de la supply chain d’Airbus. »Alors que le Maroc dispose d’une base de clientèle plus diversifiée, c’est en effet sur Airbus que la Tunisie a majoritairement misé lors du lancement de son développement aéronautique, il y a une dizaine d'années.<br />
<br />
Tunis et Toulouse sont désormais reliés par un vol quotidien de Tunisair, sorte de navette prisée par les ingénieurs, commerciaux, développeurs, formateurs, investisseurs, qui échangent de plus en plus régulièrement entre les deux villes. Les productions, quant à elles, sont acheminées avec la même régularité entre Tunis et Toulouse par camion et bateau. « La logistique est bien rodée, explique Nicolas Larger, président de Fleuret Tunisie. Il y a deux bateaux par semaine et il ne faut pas plus de trois jours pour rejoindre Toulouse depuis Tunis. En ce qui nous concerne, nous acheminons un camion par semaine : ce n’est ni cher, ni compliqué. »<br />
<br />
Fleuret fut un des pionniers de l’implantation en Tunisie, où l’entreprise est présente depuis 1998. « L’équation était fort simple, reprend Nicolas Larger. Pour continuer à croître, nous devions diminuer nos coûts, ce que nous pouvions faire de deux manières : l’automatisation ou la production en pays best cost. Nous avons choisi la deuxième solution, plus flexible. Ce qui a permis de nous développer en Tunisie, mais également en France, où le nombre d’emplois est passé de 20 à 110 personnes depuis notre im plantation en Tunisie. »<br />
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<h3 style="text-align: left;">
<span style="color: #0b5394;">MULTIPLES ATOUTS</span></h3>
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Mais ce qui fait la force de la Tunisie, c’est la multitude de ses atouts. Des pays low cost, il y en a beaucoup, mais la Tunisie a réussi avec le temps à devenir un pays « business friendly » à bien des égards, comme le rappelle Elochi Soufian, consultant en intelligence économique entre l'Europe et la Tunisie (Cabinet Knowyse) à Bruxelles. Cela fait plusieurs années que cet homme chaleu reux et convaincant sillonne la France à la recherche d’investis seurs. « La Tunisie est avant tout un vivier de talents, explique-t il. Elle est classée au troisième rang mondial en termes de taux de diplômés de troisième cycle en sciences, ingénierie, industrie et construction. Notre enseigne ment fournit chaque année 65000 nouveaux diplômés dont 30 % sont issus des filières de l’in génierie, des sciences de l’infor matique, des communications. Nous produisons 6000 ingénieurs par an et la source n’est pas près de se tarir, avec quelque 24000 étudiants en cycles de for mation d’ingénieurs. » L'ingénieur tunisien est en outre multilingue et doté d’un salaire mieux maîtrisé que dans d’autres pays. Le salaire moyen brut d’un ingénieur tu nisien est moindre qu’en Pologne et en Roumanie, deux fois moin dre qu’au Maroc et cinq fois moindre qu’en Espagne ou en Italie. Une prouesse rendue pos sible par la grande disponibilité de diplômés et un coût de la vie maîtrisé.<br />
<br />
Les industriels soulignent également l’excellent état d’esprit des collaborateurs tunisiens. « Nous avons choisi la Tunisie par rapport au Maroc notamment en raison de la stabilité du pays, explique Patrick Razat, président de Me cahers. Puis il y a eu la révolution, mais nos collaborateurs ont défendu l’usine, ce qui nous a incités à rester.<br />
Les Tunisiens tiennent à leur entreprise, ils ont envie de travailler, ils sont loyaux et respectueux. Et ils sont bons, très bons. »<br />
<br />
<h3 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">LOI SUR LESINVESTISSEMENTS</span></h3>
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La Tunisie insiste également sur sa loi sur les investissements, mise en place en 2017 et qui règle l’accès au marché, la gouvernance des investissements, les primes, les résolutions des différends... « Prenons quelques exemples des avantages proposés par cette loi, poursuit Fehmi Mili : exo nération fiscale jusqu’à dix ans dans les zones de développement régional, imposition à 10 % pour l’export, recrutement de com pétences étrangères jusqu’à 30 % des cadres, incitations financières jusqu’à 33 % du montant investi pour les projets à intérêt national, simplicité dans les procédures d’établissement au sein d’un gui chet unique, prise en charge totale des contributions sociales et patronales pour certains in vestissements ainsi qu’une partie du coût de la formation, liberté de transfert des bénéfices du ca pital et des plus-values...<br />
<br />
Les en treprises ont beaucoup d’avan tages en Tunisie qu’elles n’auront nulle part ailleurs. »Autant d’atouts qui font de la Tunisie une terre promise avec, encore, de nombreuses oppor tunités d’investissements, notam ment dans les domaines des pièces mécaniques usinées à commandes numériques, du découpage et pliage de tôlerie fine, de l’aéros tructure métallique et fuselage, de la soudureTIG et du traitement de surface. « Une des forces de l’industrie tunisienne, c’est qu'elle offre une supply chain de qualité, certes, mais aussi très complète, qui couvre un très large panel de compétences, explique Soufian. On peut presque tout produire localement en Tunisie et le taux d’interaction entre les différents acteurs locaux est très élevé, comme en témoigne d’ail leurs le parc Stelia où le produc teur d’aérostructures a attiré au tour de lui toute sa chaîne de fournisseurs. » Les statistiques de production montrent en effet un certain équilibre entre les dif férents domaines : travail des métaux (40 %), câblage (14 %),com posite (6 %), plastiques (6 %), équipements (5 %), traitement de surface (5 %)...<br />
<br />
<h3 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">LE GITAS TRÈS ACTIF</span></h3>
<br />
Karim Chafroud, vice-président du Gitas (Groupement des in dustries tunisiennes aeronautiques et spatiales), souligne tous les in dicateurs de bonne santé de l’in dustrie aéronautique tunisienne. « Le nombre d’industriels aéro nautiques en Tunisie a été mul tiplié par huit entre 2004 et 2018 et atteint désormais 81 entre prises, dont 51 sont membres du Gitas, explique-t-il. Et le suc cès ne se dément pas, car nous accueillons chaque année plu sieurs nouvelles entreprises. Le secteur crée en outre 1 000 à 1 500 nouveaux emplois chaque année et l’emploi a augmenté de 50 % entre 2011 et 2018 pour atteindre désormais 17 000 em plois. » Les exportations attei gnent 1,5 Md$, dont 88 % à destination de la France, mais aussi une part croissante à des tination du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Le Gitas, dont le président est un industriel français (Thierry Haure-Mi rande), n’est pas pour rien dans ce succès. Doté d'une structure légère et flexible, le groupement s’est im posé comme une plateforme d’échanges de bonnes pratiques essentiellement dans les domaines de la formation, de l’environne ment et de l’industrie du futur. « Nous voulons favoriser les échanges, collaborations et syner gies entre les entreprises du secteur aéronautique et spatial implantées enTunisie, explique Karim Cha froud. Cela, entre autres, pour fa voriser le développement d’une supply chain aéronautique tuni sienne. Nous représentons aussi la profession auprès des autorités nationales tunisiennes et travaillons à la promotion, en Tunisie, du développement d’un environ nement favorable à l’industrie aéronautique et spatiale ainsi que l’implantation de nouvelles en treprises du domaine. Enfin, nous favorisons l’émergence de four nisseurs locaux disposant des agréments nécessaires. » C’est ainsi que la Tunisie s’est patiemment et discrètement pla cée parmi les pays qui comptent sur la carte mondiale des pro ducteurs aéronautiques.</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-18545152961503876082019-01-13T22:23:00.002+01:002019-01-13T22:23:27.257+01:00En Tunisie, le sel reste le privilège des anciens colons français<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2>
<b><span style="color: #073763;">En Tunisie, la Cotusal, une société qui fournit le sel nécessaire au sel de table en France, notamment sous la marque La Baleine, n’arrive pas à se détacher de son histoire coloniale. </span></b></h2>
<h4 style="text-align: left;">
<b><span style="color: #073763;">Depuis la Révolution, la question de l’exploitation des ressources naturelles par une puissance étrangère fait polémique.</span></b></h4>
<div>
<b><span style="color: #073763;"><br /></span></b></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcd4gu5dj_oYFZKYBqmm9WWAtWCqL5sHB6Bu18s8pWbm7g9nVdx9Ev7VrBzrq89-ru1Fnm7guy2p2Oyv8tTuxzlLoJB-fL-gzVsYlcFkJOQUOiwHyF5eRFqJxHDMVnLe3TA-6s-dqufEY/s1600/labaleine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="890" data-original-width="661" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcd4gu5dj_oYFZKYBqmm9WWAtWCqL5sHB6Bu18s8pWbm7g9nVdx9Ev7VrBzrq89-ru1Fnm7guy2p2Oyv8tTuxzlLoJB-fL-gzVsYlcFkJOQUOiwHyF5eRFqJxHDMVnLe3TA-6s-dqufEY/s320/labaleine.jpg" width="237" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le sel tunisien exploité à 1 dinars l'hectare en Tunisie !</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<b><span style="color: #073763;"><br /></span></b></div>
<div>
<br /></div>
C’est une histoire qui commence en 1903 sous le protectorat français et qui n’est toujours pas finie. La Cotusal est une société à 65 % française et 35 % tunisienne dont le statut n’a jamais été renégocié depuis sa mise en place sous la colonisation française. Filiale du groupe Les Salins du Midi, spécialisé dans la culture du sel marin, la société a la même convention avec l’État français depuis 1949, soit sous l’ère coloniale. <br /><br />Cette convention permet d’exploiter les salines tunisiennes à un franc français symbolique par hectare. Elle a été décidée par un décret beylical pour une durée de 50 ans selon les archives que s’est procurées le site Nawaat qui avait enquêté sur la Cotusal. En France, les consommateurs connaissent la Cotusal à cause de la marque de sel La Baleine qui vient des salines tunisiennes. <br /><br />Depuis la Révolution, plusieurs partis politiques, personnalités et journalistes ont dénoncé le statut de la Cotusal et son manque de transparence sur les modalités de sa convention. Mais la polémique a pris de l’ampleur en 2014 lorsqu’une nouvelle concession d’exploitation a été accordée à la Cotusal à Sbekhat El Garra entre les gouvernorats de Sfax et Mahdia à l’est de la Tunisie. <br /><br />Cette concession de 11 000 hectares a été établie sans même que la décision ne passe par l’Assemblée des représentants du peuple. Pour beaucoup de Tunisiens, c’est une violation flagrante de la nouvelle Constitution tunisienne. Son article 13 stipule en effet que « les ressources naturelles sont la propriété du peuple tunisien, la souveraineté de l’État sur ces ressources est exercée en son nom. Les accords d’exploitation relatifs à ces ressources sont soumis à la commission spécialisée au sein de l'assemblée des représentants du peuple. Les conventions ratifiées au sujet de ces ressources sont soumises à l’assemblée pour approbation ». <br /><br />À l’époque, certains représentants de la Cotusal, notamment son PDG Foued Lakhoua, avaient déclaré que l’article 13 ne s’appliquait pas à la Cotusal, car le sel ne serait pas une « ressource naturelle ». Elle s’est même fendue d’un communiqué en mars 2018, dans lequel elle déclare : « On affirme que la Cotusal exploite, dans le cadre de la convention de 1949, les ressources naturelles du sous- sol tunisien alors que cette entreprise ne produit jusqu’à ce jour que du sel marin à partir de l’eau de mer qui est considérée comme une ressource inépuisable. Il n’y a aucune exploitation de gisement qui pourrait s’épuiser à terme. » <br /><br />« Je me souviens qu’à l’époque, on était bouche bée ! Si le sel n’est pas une ressource naturelle, qu’est-ce que c’est en fait ? » demande Imen Louati, chercheur à l’Observatoire tunisien de l’économie et auteur de l’article « Polémique autour de la Cotusal ». Ettakatol, un parti de centre- gauche et l’un des partis de la Troïka, la coalition qui gouvernait à l’époque, avait demandé des explications à Mehdi Jomaa, ancien premier ministre, et avait déposé une plainte devant le tribunal administratif. <br /><br />« Aujourd’hui, l’affaire stagne devant les tribunaux, car il n’y a pas d’intérêt financier pour les actionnaires de la Cotusal à revenir sur cette décision, explique Kamel Gargouri, secrétaire général du parti Ettakatol. Mais si on est dans un État de droit et que l’on applique la constitution, il y a un vrai problème. Les ressources naturelles appartiennent au peuple tunisien qui a un droit de regard sur leur exploitation. Si nous voulons mettre en place un vrai État qui respecte ses institutions, il faut faire les choses dans les règles. » <br /><br />L’affaire de la Cotusal se retrouve dans une impasse liée aux atermoiements politiques mais aussi à un « manque de volonté ». « Nous en sommes encore aux échanges de conclusions alors que cela fait trois ans que le recours a été déposé, il n’y a même pas eu de plaidoirie », témoigne l’avocate d’Ettakatol, Donia Ben Osman. <br /><br />Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont toujours pas voté la mise en place de la Cour constitutionnelle ni élu ses membres. Or cette cour permettrait de résoudre l’affaire de la Cotusal au regard de la Constitution. <br /><br />Autre motif de mécontentement, la société n’avait pas payé ses redevances à l’État tunisien entre 2007 et 2016. Elle aurait depuis réglé ses taxes mais en en renégociant le montant au bout d'une bataille juridique. Interrogée par Mediapart, la Cotusal a refusé de répondre à nos questions. « Nous ne souhaitons pas donner suite à votre interview et restons à disposition des pouvoirs publics », a répondu Foued Lakhoua, son PDG, par mail. <br /><br />Mais selon l’Observatoire tunisien de l’économie, le manque à gagner pour l’État tunisien s’élève à 500 000 dinars (150 000 euros) chaque année depuis que la Tunisie s’est dotée d’un code des mines (2003) qui ne s’applique pas à la Cotusal. L’entreprise est notamment exemptée de certaines obligations fiscales. Pour sa défense, le groupe explique avoir demandé à être rattaché au code des mines, et qu’il s’est vu opposer un refus de l’État tunisien entre 2003 et 2006. Sauf que la Cotusal ne précise pas si elle en a refait la demande après la révolution de 2011. <br /><br />Au-delà des problèmes de bonne gouvernance, la Cotusal continue d’être au cœur des polémiques en raison de son statut d’exception et de son manque de transparence. En mars 2018, l’Instance Vérité et Dignité, qui s’occupe de faire la lumière sur les sévices des différents régimes en Tunisie de 1955 à 2013, a publié des documents mettant en lumière la permanence de la présence française bien après l’indépendance de 1956 et l’exploitation abusive des richesses naturelles. <br /><br />Elle cite la Cotusal comme l’un des exemples et montre comment la Tunisie indépendante, dans les accords d’autonomie interne conclus avec la France, n’a pas renégocié ces concessions ni les conditions et les prix de l’exploitation. <br /><br />L’ambassade de France avait aussitôt répliqué par un communiqué en déclarant que la Cotusal était en partie détenue par des capitaux tunisiens et que la France avait le plein respect de la « souveraineté tunisienne ». « La société Cotusal, détenue par des capitaux tunisiens et français et ne produisant du sel que sur marais salants, a indiqué à l’ambassade avoir demandé à maintes reprises l’abandon de la convention de 1949 conclue avec l’État tunisien », peut- on lire dans le communiqué. <br /><br />Sauf que cet abandon n’a toujours pas été décidé et que l’octroi d’une nouvelle concession d’exploitation à la Cotusal en 2014 laisse planer le doute sur les réelles volontés de l’entreprise à renégocier sa convention. <br /><br />Deux journalistes de Mediapart avaient également révélé, dans le livre Tunis Connection (Seuil, 2012), que les intérêts français étaient bien ancrés dans cette entreprise notamment avec l’amiral Jacques Lanxade qui avait été ambassadeur de France en Tunisie entre 1995 et 1999 et qui siégeait aussi au conseil d’administration de la Cotusal. L’actuel dirigeant de la Cotusal, Foued Lakhoua, est aussi président de la Chambre tuniso-française du commerce et de l’industrie, un conflit d’intérêts qui reflète à sa façon les ambiguïtés autour de la Cotusal. <br /><br /><h3>
Les ressources naturelles, une exploitation mal répartie </h3>
<br />« Là, nous sommes dans une course contre la montre, car il faut notifier la fin de la convention, dix ans avant sa date de fin, explique l'économiste Imen Louati. Vu qu’elle doit se finir en 2029, il faut le faire en 2019... Sinon, le renouvellement sera automatique. Je pense qu’aujourd’hui le débat va au-delà du respect de la Constitution : il y a encore des gens au sein du gouvernement et même au sein de l’Assemblée qui ont peur de renégocier ces termes, car ils pensent que ça va faire fuir les investisseurs étrangers. Il faut se débarrasser de notre complexe d’infériorité d’anciens colonisés. » <br /><br />Le mouvement en faveur d’une renégociation du statut de la Cotusal s’inscrit aussi dans un contexte social où les Tunisiens demandent davantage de transparence sur l’exploitation des ressources naturelles par des entreprises étrangères. En 2015, le mouvement Winou el pétrole avait émergé sur les réseaux sociaux tunisiens et demandait davantage de bonne gouvernance. Mais il n’avait pas abouti même s’il avait pu remettre au centre du débat la question des ressources naturelles. <br /><br />En 2015 et 2016, les habitants de l’archipel de Kerkennah ont manifesté contre Petrofac, la société pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique. En 2017, durant le sit-in près du site pétrolier d’El Kamour, qui a duré près de trois mois, les manifestants ont aussi questionné l’exploitation des richesses et l’absence de bénéfices pour les populations locales. Le cas des phosphates de Gafsa est également plusieurs fois évoqué. <br /><br />Ces mouvements sont partis d’une inégalité de répartition des recettes engendrées par l’exploitation des ressources naturelles qui n’ont pas servi à développer les régions dans lesquelles se trouvent les usines et qui n’ont pas su absorber la masse grandissante de chômeurs dans ces mêmes régions, entraînant ainsi des mouvements sociaux. <br /><br />S’ajoute à cela le manque de bonne gouvernance dans la gestion des ressources. Le Parlement tunisien par exemple a voté pour la première fois en 2017 l’attribution de recherche et de permis pour l’exploitation d’hydrocarbures alors que cela fait plus de 50 ans que la Tunisie produit du pétrole. <br /><br />La Tunisie avait d’ailleurs été mal classée par le Natural Resource Governance Institute qui avait déclaré dans un rapport que les Tunisiens ne bénéficiaient pas assez des richesses générées pas ces ressources et qu’il y avait une « opacité » dans l’octroi des permis à des sociétés étrangères. <br /><br />La question reste de savoir pourquoi le blocage se poursuit et pourquoi la Cotusal veut maintenir les choses en l'état. « Il y a plusieurs positionnements par rapport à cette affaire Cotusal, déclare Imen Louati. Il y a ceux qui veulent que le groupe soit nationalisé, il y en a d’autres qui souhaitent que le contrat soit régi par l’actuel code des mines en respectant la loi en vigueur. Mais tous sont d’accord sur le fait que la Tunisie n’est pas avantagée dans cette situation et voudraient que l’État tunisien bénéficie davantage de cette exploitation. » Car, rappelle l'économiste, « pourquoi exportons-nous le sel de façon brute? Pourquoi le sel n’est-il pas transformé en Tunisie? Cela pourrait créer de l’emploi. » <br /><br />Aujourd’hui, le sel La Baleine est extrait des marais salants tunisiens, puis exporté vers l’Italie où il est conditionné avant d’arriver en France. La main-d’œuvre en Tunisie et le processus d’exportation coûtent très peu à la France. <br /><br />La Cotusal réalise près de 30 millions de dinars de chiffre d’affaires avec une production annuelle de 1 million de tonnes de sel, dont 750 000 tonnes sont destinées à l’exportation. La production annuelle de sel marin par cette compagnie représente 70 % du sel produit en Tunisie. <br /><br />« Aujourd’hui, je pense que l’État français a aussi un rôle à jouer dans la régularisation de la situation de la Cotusal : ce sont aussi aux actionnaires français de faire pression pour qu’il y ait un changement », déclare l'avocate Donia Ben Osman. « Le problème c’est que mettre à jour le contrat ne veut pas forcément dire que l’on va régler la question du néocolonialisme qui rôde autour de la Cotusal, mais ce sera déjà un pas en avant », déclare Mohamed Dhia Hammami, chercheur, qui a mené l’enquête pour Nawaat. <br /><br />À ce jour, la Cotusal n’a toujours pas rendu publics les noms de ses actionnaires français et tunisiens.<br /><br /> </div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-6439082134202265612018-12-14T16:37:00.002+01:002018-12-14T16:37:26.882+01:00De nouvelles puissances sur le continent africain
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<h2>
<span style="color: #0b5394;">La carte des investissements des états souverains en Afrique</span></h2>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsea_BehaoDBi0xEG0TNI1egWmUSTZOHAk_bNJUWLeeCpt_sucDEJxMR7ZBTneUIAsLPyv5JLo6eGliuAv-vuxLHbfAnHcAV205NAAv4TLursGm5bN89yOgzgA4PGCpX6pcBN7Oc1vj_g/s1600/puissance-afrique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="carte des investissements en Afrique" border="0" data-original-height="930" data-original-width="1600" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsea_BehaoDBi0xEG0TNI1egWmUSTZOHAk_bNJUWLeeCpt_sucDEJxMR7ZBTneUIAsLPyv5JLo6eGliuAv-vuxLHbfAnHcAV205NAAv4TLursGm5bN89yOgzgA4PGCpX6pcBN7Oc1vj_g/s640/puissance-afrique.jpg" title="carte des investissements en Afrique" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">carte des investissements en Afrique</td></tr>
</tbody></table>
<br />Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0France46.227638 2.213749000000007134.972911499999995 -18.440547999999993 57.4823645 22.868046000000007tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-73353138228478322532018-11-28T14:53:00.000+01:002018-11-28T14:53:12.526+01:00Des escrocs montent une arnaque financière avec la complicité de l'université privée de SFAX<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Chaine de Ponzi</span></h2>
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Depuis l'internet et la dématérialisation, des entreprises financière, certaine ont compris qu'il y avait du blé à ce faire avec un public non averti. Ainsi 4 loustics avec un savant marketing surfant sur la révolution du jasmin et plein de couleurs ont réussi a persuader l'institut polytechnique des sciences avancées de Sfax (<a href="https://ipsas-ens.net/" target="_blank">https://ipsas-ens.net/</a>) de leurs prêter l'auditoire pour leurs ventés les pouvoirs de la finance. Il s’agit d'investir de l'argent en bourse sur le marché du Forex, le tout sous forme de formation sonnante et trébuchante. Il est aussi question recrutement parmi son entourage pour investir dans la société Imarket live. Chaque recrutement fessant l'objet d'un bonus financier, idem pour les formations. C'est à celui qui recrute le plus parmi le public et son entourage qui empochera l’argent de la chaîne du cash.<div class="p1">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ZziSN3hIy0pc5BdTtGdUTdJgr0k3FtJG3dn7a4u7jDGxb0p-SXPkjBmdFY1Y6lg7pGM4_UPHCuB65CJ1ficTQzsqdIp9yUU93bi-ByKfTmneGe4THANx-oX4eFntungCS6qk83RkYew/s1600/imarketslive.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Imarkets Live Tunisie" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="900" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ZziSN3hIy0pc5BdTtGdUTdJgr0k3FtJG3dn7a4u7jDGxb0p-SXPkjBmdFY1Y6lg7pGM4_UPHCuB65CJ1ficTQzsqdIp9yUU93bi-ByKfTmneGe4THANx-oX4eFntungCS6qk83RkYew/s640/imarketslive.jpg" title="Imarkets Live Tunisie" width="360" /></a></div>
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</style>
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<div class="p1">
<span style="font-size: small;">Le produit financier et la place de marché sont fournis par la société Imarkets live, creer aux États-Unis. Les parrains africains en Tunisie sont là pour créer une chaîne humaine de Ponzi pour s'enrichir. Le<span class="Apple-converted-space"> </span>cerveau et le portefeuille des têtes pensantes sont bien loger à l'étranger. Je précise que les produits Forex sont interdits en France et ailleurs en Europe et qu'ils font l'objet de multiple avertissement par les gendarmes de la bourse. Mais en Tunisie la banque centrale semble dépassée par l’évolution des produits financier et incompétent pour régir le secteur de la bourse en Tunisie. On peut dire qu'ils sont carrément aux abonnés absents.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></div>
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<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></div>
<h2 style="background-color: white; border: 0px; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; text-align: center; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #073763;">Je vous parler un peu du fondateur de Imarkets live, M. Terry</span><span style="color: #444444;"> </span></span></span></h2>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhbsZhp1aYqvGzS8c2CH-RP2bgBzTJl3_MONpiQJuOWNJZI4WqnGWnds1xK3ghNDusf5_dWJkM2Fe9e0KZFKu-kA-tljsUDktTAd0Bv6g7Usfv8FX8PJicaFPySXrQtZILPPK_VHq5A8s/s1600/Chris+Terry+%25E2%2580%2593+CEO+iMarketsLive+.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Chris Terry – CEO iMarketsLive " border="0" data-original-height="439" data-original-width="780" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhbsZhp1aYqvGzS8c2CH-RP2bgBzTJl3_MONpiQJuOWNJZI4WqnGWnds1xK3ghNDusf5_dWJkM2Fe9e0KZFKu-kA-tljsUDktTAd0Bv6g7Usfv8FX8PJicaFPySXrQtZILPPK_VHq5A8s/s640/Chris+Terry+%25E2%2580%2593+CEO+iMarketsLive+.jpg" title="Chris Terry – CEO iMarketsLive " width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #11317b; font-family: "Open Sans", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-weight: normal; line-height: 2.25rem; margin: 0px 0px 16px; padding: 0px; text-align: center; text-rendering: optimizelegibility;">
<span style="font-size: small;">Chris Terry – CEO iMarketsLive </span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br />
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</style>
</span></div>
Maintenant nous allons voir quelques-uns des faits de cet escroc de haut vol.<div>
<br /><ul style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; list-style: square outside; margin: 0px 0px 24px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<li style="border: 0px; margin: 0px 0px 0px 36px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Christopher Terry était impliqué dans l’arnaque <a href="https://www.sec.gov/news/press-release/2012-2012-160htm" style="border: 0px; color: #0b91ea; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">Zeek Rewards fermée par la SEC le 17 Août 2012 </a>pour être système de Ponzi en ligne d’une valeur de 600 millions de dollars.</span></li>
<li style="border: 0px; margin: 0px 0px 0px 36px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Vous avez déjà entendu parlé de Linda Rashke, en résumé elle avait ouvert une salle de marché en direct dans la quelle des centaines de personnes ont payé d’importantes sommes pour trader avec elle. Cependant, la majorité des personnes qui l’ont rejointe ont perdu d’énormes sommes.</span></li>
</ul>
<div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Vous vous demandez c’est quoi le lien avec Imarkets live ?</span><span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Voilà, <a href="https://www.businessforhome.org/2016/05/chris-terry-ceo-imarketslive-interview/" style="border: 0px; color: #0b91ea; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">Christopher Terry</a> était son partenaire. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C’est après l’effondrement de celle ci que Terry a rejoint Zeek Rewards avant de créer Imarkets live. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le fait que les deux premiers soient des arnaques signifie pour moi que Imarkets live l’est aussi.</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Pour finir, si votre anglais est assez bon vous pouvez lire <a href="https://www.ripoffreport.com/reports/specific_search/iMarketsLive" style="border: 0px; color: #0b91ea; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">3 plaintes de distributeurs contre Terry</a>.</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Vous voila prévenus !</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQfpPCQqZKr1_xVWy4LakB1GmTUCdoAU7bqtY9yxafzkxOmJVFAVswbp5i4uQavAtzb4YAg-Wnhj6OtIH15PVdg6yH-I-cq3gWBcxHQ2CHigVBEf8s7sUEWQ6PwI34zMXb-tgVP0nHKIw/s1600/imarketslive.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Imarkets Live" border="0" data-original-height="279" data-original-width="1600" height="110" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQfpPCQqZKr1_xVWy4LakB1GmTUCdoAU7bqtY9yxafzkxOmJVFAVswbp5i4uQavAtzb4YAg-Wnhj6OtIH15PVdg6yH-I-cq3gWBcxHQ2CHigVBEf8s7sUEWQ6PwI34zMXb-tgVP0nHKIw/s640/imarketslive.jpeg" title="Imarkets Live" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Imarkets Live</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; font-family: Ubuntu, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.7; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="border: 0px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></div>
</div>
</div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-45048864370001521562018-11-06T14:19:00.004+01:002018-11-06T14:19:37.444+01:00Ulysson à Tunis<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
Recherche témoignage de victime</h2>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQFn1M2AYtvqfAqyx0kE16th8xuGNM-6wP9DaOAR1Wws_z-CtbnG_FK3MMMJ-5PuHQ171SyLKgSH_nxBD5Em0yEtPWAytnuQOAQ5la7qsHX9MupVdO_LvX1fGdMeS-CgxUXoojWg2xRMI/s1600/ulysson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Ulysson" border="0" data-original-height="451" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQFn1M2AYtvqfAqyx0kE16th8xuGNM-6wP9DaOAR1Wws_z-CtbnG_FK3MMMJ-5PuHQ171SyLKgSH_nxBD5Em0yEtPWAytnuQOAQ5la7qsHX9MupVdO_LvX1fGdMeS-CgxUXoojWg2xRMI/s640/ulysson.jpg" title="Ulysson" width="640" /></a></div>
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<br />
<br />
<br />
C'est entreprise Production Audiovisuelle qui escroque les entreprises tunisienne et les jeunes personne et qui s'appelle Ulysson, elle est situer à 7, Rue Mezri, Tunis 1005, Tunisie<br />
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; color: #000000}
</style>
<br />
<div>
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; color: #000000}
</style>
Cette entreprise Ulysson a déjà fait deux victimes qui possèdent des sociétés, j'ai rencontré les deux victimes et j'ai pu m'entretenir avec elle. Cette entreprise existe depuis des longues années, elle a une dirigeante qui s'appelle Selma Thabet. Nous recherchons donc des personnes qui ont été en contact avec cette personne Selma et qui se sont fait arnaquer par ses agissement et fausse promesse. D'autres témoignages sont les bienvenus pour comprendre le modus operandi pour compléter l'article en question. Vous pouvez me contacté via Facebook: <a href="https://www.facebook.com/ietunisie/" target="_blank">https://www.facebook.com/ietunisie/</a><br />
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<br /></div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-47566309855330999232018-10-29T22:24:00.000+01:002018-11-02T12:38:15.088+01:00Les industries et territoire les plus polluer en Tunisie en NOX<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 11.5px;">
<h2 style="background-color: white; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px; text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Tunis et Gabes sont les régions du pays les plus polluées par le dioxyde d'azote (NO2), révèlent de nouvelles données satellites de l'Agence spatiale européenne (ESA). </span></h2>
<h2 style="background-color: white; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px; text-align: left;">
<span style="color: #073763;"><br /></span></h2>
La région de Tunis et ses nombreuses banlieues autour du gouvernorat sont particulièrement touchées aussi.Un nouveau satellite de l'ESA permet d'étudier et de comparer les sources d'émission de dioxyde d'azote les plus polluantes au monde. <br />
<br />
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDB-eFyWsIwmCx7O5bL0E9m-MS2gVoESOQi5ekZeOsZnT8qlKS3d1rsdhXBu2EeLG1N9lW-1rSpVr6wEJfyDmrJu9m2kXlarUoy37OQWGUlA08eVfXfrxqYgcf4m1m8pJCex2B_FwIhnA/s1600/gabes.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Gabes" border="0" data-original-height="854" data-original-width="1600" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDB-eFyWsIwmCx7O5bL0E9m-MS2gVoESOQi5ekZeOsZnT8qlKS3d1rsdhXBu2EeLG1N9lW-1rSpVr6wEJfyDmrJu9m2kXlarUoy37OQWGUlA08eVfXfrxqYgcf4m1m8pJCex2B_FwIhnA/s640/gabes.jpeg" title="Gabes" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Gabes est une ville polluer par le NOX, mais moindre que Tunis</td></tr>
</tbody></table>
<div style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 11.5px;">
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px;">
<br /></div>
<div class="separator" style="background-color: white; clear: both; color: #333333; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjiWxENkW_LSF36cnUR5uqm4GFqI8gVWVJE4rR_AR1Y5FwRBpfeOHees_rgJC-dSOHaPLPPekWb3jKVZSjr8fx96VClECtR24aGYUTBe4ODj0auoQ8bTzjwDfuYBgeDenLk_-tw1MPXqk/s1600/tunisie+nox.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="dioxyde d'azote (NO2" border="0" data-original-height="1399" data-original-width="1525" height="585" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjiWxENkW_LSF36cnUR5uqm4GFqI8gVWVJE4rR_AR1Y5FwRBpfeOHees_rgJC-dSOHaPLPPekWb3jKVZSjr8fx96VClECtR24aGYUTBe4ODj0auoQ8bTzjwDfuYBgeDenLk_-tw1MPXqk/s640/tunisie+nox.jpeg" title="dioxyde d'azote (NO2" width="640" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 16px;">
<br /></div>
Gabès possède une grosse industrie chimique et des phosphates qui sont extrêmement polluants pour l'air et la mer depuis des nombreuses années, tout cela a une influence sur la pollution de l'air. Mais aussi et surtout au grand nombre d'usine chimique sur Gabes. Quand a Tunis "Le trafic est le principal coupable des impacts sur la santé, avec sont port de la Goulette et c'est nombreux axe routier dans la capitale.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDTtpSSgRcb5uYIhYztoFjgFt4AN6ZAv8X4espXLJQYfjLxgaNK6ngeFZlCrDQfLSI5XGJUehxkrNQ15d_OBH4Zna8ByPkluymwLW94LBv2dz55W7PDNGLmVjLeFkK-hck3QNu9LkknWc/s1600/tunis.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Tunis" border="0" data-original-height="853" data-original-width="1600" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDTtpSSgRcb5uYIhYztoFjgFt4AN6ZAv8X4espXLJQYfjLxgaNK6ngeFZlCrDQfLSI5XGJUehxkrNQ15d_OBH4Zna8ByPkluymwLW94LBv2dz55W7PDNGLmVjLeFkK-hck3QNu9LkknWc/s640/tunis.jpeg" title="Tunis" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La capitale est l'endroitle plus polluer en air en Tunisie<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; margin-bottom: 11.5px;">
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<br />
<div class="p2">
<br /></div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; margin-bottom: 11.5px;">
<br /></div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-36153304602438931152018-10-25T12:15:00.001+02:002019-04-15T13:04:00.777+02:00Le business familial de l'ancien premier ministre Mehdi Jomaa<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<style type="text/css">
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</style>
<br />
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">En famille pour faire des affaires en toute tranquillité</span></h2>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">L’ex-ministre du Commerce et ancien Chef du Gouvernement toujours prompt a donné des lecons, aurait usé de son pouvoir pour permettre à ses deux frères d’obtenir une transaction d’une valeur s’élevant à des dizaines de millions de dinars pour leur permettre d’exploiter 3600 hectares dans le gouvernorat de Sfax sous prétexte d’extraire du sel.<br />Grâce au soutien de plusieurs hommes d’affaires, Mehdi Jomaa est devenu ministre du Comm</span><span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">erce le 13 mars 2013 sous le gouvernement de Ali Larayedh. Un mois plus tard et plus précisément le 23 avril 2013, Mehdi Jomaa a octroyé à sa sœur et à sa société mais aussi à son frère et son institution, une transaction leur permettant d’exploiter 3600 hectares dans le gouvernorat de Sfax pour extraire du sel. D’ailleurs le JORT a précisé que ce projet a été retiré à un homme d’affaires et accordé à une société intitulée « Tunisian Salt Company ».<br />Cette société, qui est toujours en cours d’activité,, est une société à responsabilité limitée et au capital de 500 mille dinars. Elle a été fondée le 8 février 2012 par la sœur et le frère de Mehdi Jomaa afin de décrocher la transaction. Son gérant est Mohamed Yaacoub. Cette société se compose de trois sociétés: société « International Trading Strategies » (L.T.S): avec 245 mille dinars détient 49% du capital; Hajer Jomaa: avec 217.5 mille dinars détient 43.5% du capital et Mohamed Yaacoub: avec 37.5 mille dinars qui détient 7.5% du capital.<br />La société « International Trading Strategies » (L.T.S) qui détient 7.5% du capital de la société « Tunisian Salt Company« , est une société à responsabilité limitée dont le capital s’élève à 80 mille euros, soit l’équivalent de 244 mille dinars tunisiens.</span><br />
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">International Trading Strategies se trouve à El Menzah et est la propriété du frère de Mehdi Jomaa, Lotfi Jomaa et de son fils Oussama Jomaa.</span><br />
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">Selon le cahier des charges, la société « Tunisian Salt Company » devait extraire 60 mille tonnes de sel à partir de la troisième année de l’entrée en vigueur de la production. La société devait, également, investir dans le projet un montant de 535 mille dinars. 455 mille dinars devaient être consacrés à l’acquisition des matériaux et outils d’extraction en plus de 80 mille dinars pour l’amélioration de l’infrastructure. Toutefois, selon diverses sources, la société ne s’est pas confirmée aux articles de l’accord de la transaction qui exigeaient de Tunisian Salt Company des projets d’investissements dans la région d’une valeur globale s’élevant à 958 mille dinars.</span><br />
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">Suite à l’accession de Mehdi Jomaa à la tête du gouvernement, son frère a pu créer 7 sociétés spécialisées dans les pneus, les services pétroliers, les investissements, les commerces et les médias. Ces 7 sociétés en retire des transactions à d’autres sociétés publiques, chose qui a causé leur faillite à l’instar de la « STIP ». Le frère de Mehdi Jomaa incitait les employés de plusieurs sociétés pétrolières à observer des grèves et ce, dans l’objectif que sa société gagne les transactions.</span><br />
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">Par ailleurs, Lotfi Jomaa, frère de l’ancien Chef du Gouvernement a créé une société au nom de son fils afin de couvrir des opérations comportant des dépassements. Lotfi Jomaa a été, également, derrière la nomination de l’ancien directeur général de la douane avec qui il avait créé une société commune spécialisée dans les services douaniers. Ces derniers, sont, également, impliqués dans des opérations de commercialisation du Corail....</span><br />
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<br />
- Aymen YAKOUB : Directeur général chez Tunisian Salt Company<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"></span>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span><br />
<br />
<div class="rtejustify" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 15px; margin-bottom: 10px; outline: none; padding: 0px 0px 10px; text-align: justify;">
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption près du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, ce mardi 19 mars 2019, Lotfi Jomaa, frère de l’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa, à dix ans de prison ferme et à une amende d’un million neuf cent mille dinars. Un deuxième accusé a écopé de la même sentence.</div>
<div class="rtejustify" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 15px; outline: none; padding: 0px 0px 10px; text-align: justify;">
La troisième accusée dans cette affaire de corruption a été condamnée à 8 ans de prison et à une amende de 37 mille dinars.</div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-28165109968942881892018-07-31T12:19:00.005+02:002018-07-31T12:19:43.426+02:00Le meilleur photographe de Tunisie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #0b5394;">Photographe de mode et de mannequinat</span></h2>
<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTf41NrQeercg5hog0WM8XvoiShG105Q-gpN4d06nVaAll8jpmqbB5QrrsTpaNLNJbHTnBJqsBhJgRHvZBcD-zJZlIj1FY5G5g5K4oOrRrbipGKp8zTlnnfiuQEXOqHGF9gueFiBlbuJM/s1600/37196818_2033979566654598_7519189319437778944_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="729" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTf41NrQeercg5hog0WM8XvoiShG105Q-gpN4d06nVaAll8jpmqbB5QrrsTpaNLNJbHTnBJqsBhJgRHvZBcD-zJZlIj1FY5G5g5K4oOrRrbipGKp8zTlnnfiuQEXOqHGF9gueFiBlbuJM/s400/37196818_2033979566654598_7519189319437778944_n.jpg" width="270" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">
<style type="text/css">
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</style>
<div class="p1">
Avec Amel qui est devenue une mannequin internationale grâce au travail photo de Soufian Parisi. Elle est inscrite actuellement dans son book photo.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />Cet été, parlons business dans le domaine du mannequinat et cette série commence par le portrait d'un photographe tunisien. Soufian Parisi est célèbre dans le monde du mannequinat pour c'est photo d'agence de mannequins à l'étranger et de mode, prise dans les rues de Tunis, Sousse, Port El kantaoui, celui-ci attire toujours le regard des curieux dans les ruelles. Cette photo est aussi célèbre que les autres grands photographes étrangers. Soufian collabore avec des agences de mannequinat a l'étranger, Bruxelles, New York qui envoie des filles ou qui lui demande de réalisé des portraits de rue pour illustré les books des mannequins. Paris fut pour lui une consécration pour des couvertures une des plus célèbres couvertures du magazine photo. Ces autres photographies moins connues valent également le détour en Tunisie. À c'est début en Tunisie en vacance, celui passe le plus claire de sont temps a visité des endroits et des sites archéologiques. Au fil des ans il a collectionné une importante bibliothèque photo qu'il donne gratuitement dans le monde entier sur Flickr comme image d'un instant dans la vie du pays. Tout un chacun pour télécharger c'est photo, mais na pas le droit d'en faire un usage commercial.<br /><br /><br />Puis au fil des années celui-ci avec des collègues étrangers lance une agence de mannequins différente de ce qu'ont connaît en Tunisie : "Ici ce n’est pas la retouche photo qu'ont cherché chez le mannequin, ont cherché plutôt ça photogénie ou sont aura, le mannequin doit être quelqu’un de différent en photo que dans la vie reel. Il faut que le spectateur voie dans le mannequin quelqu’un dont il le fasse rêver. Il faut que la photo au moment où elle prise avec le mannequin soit scénarisée et qu'elle raconte quelque chose. Beaucoup de mes confrères étrangers ne comprennent pas le langage du mannequinat.<br /><br /><br />D'ailleurs Soufian a des anecdotes à nous raconter à propos des concours de mannequinat en Tunisie. Il a refusé plusieurs mannequins qui ne correspondait pas au standar du métier et ceux-ci ont été accepté par la concurrence par Élite model look ! Chose incroyable pour ce talentueux photographe qui n'arrive pas comprendre pourquoi prendre des personnes qui ne sont pas bonnes en termes d'image. En tout cas le célèbre photographe en parle avec les autres mannequins de l'agence de cet anomalie de la part d'une des plus grandes agences de mannequins du monde ! Comme on le dit souvent, il faut de tout pour faire un monde, et la Tunisie n'échappe à cette règle. <br /><br />Nous lui avons demandé de nous donné quelque photo de la Tunisie et des mannequins qu'il a formés sur le marché tunisien qui ont commencé tout en bas de l'échelle et qu'il a coaché et qui ont réussi en Tunisie et a l'étranger.<br /><br /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 16px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 16px;"><br /></span>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPjKXiG55zntz4kySlcACIQjf8KLNGIR3JwsF5ygJLdHX61nqrvvtKWCvAOfs6fDcb2poHxHthdgq26OnTGTcDVXCAW9PFdxaeGsBYmDTQgT3xmMdgc16gKhbYwM2MOxF076pWNKhAFzY/s1600/_DSC1601.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1068" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPjKXiG55zntz4kySlcACIQjf8KLNGIR3JwsF5ygJLdHX61nqrvvtKWCvAOfs6fDcb2poHxHthdgq26OnTGTcDVXCAW9PFdxaeGsBYmDTQgT3xmMdgc16gKhbYwM2MOxF076pWNKhAFzY/s640/_DSC1601.jpg" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Louna a 11 ans et elle a deja tout une grande, elle sera un jours un grand mannequin international.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />Il est aussi bon de rappeler qu'il est approché pour collaborer avec des photographes étrangers français sur des portraits photo. Il faut dire que pour ce célèbre et talentueux photographe du mannequinat la photographie des hommes et des femmes est une passion. C'est étude de photographie il les a commencés a Bruxelles en noir et blanc, avec un travail de fin d'études sur le mannequinat avec sont frère comme modele:" Il me fallait quelqu’un, j'étais jeune et mon frère est un play-boy qui a fait la couverture de Gael, avec un portrait sur plusieurs pages en couleur sur sont métier de mannequin. Je vous le dis, quand j'étais jeune je ne comprenais presque rien à la phographie, dans nos têtes d'étudiant tout était un rapport de couleurs noir et blanc, développement photo et résultat auprès de notre professeur de photographie qui était une belle femme a mes yeux déjà. Je la regardais elle par ce qu’en plus d'être belle, elle était sans pitié avec nous les pauvres étudiants. Cela dit mes débuts avec un appareil photo en en mode manuel, nous n'avions pas les appareils numériques qu'ont trouve dans le commerce ou il suffit d'appuyer sur un bouton pour faire une photo. Avant il fallait calculer tout et régler les ouvertures de l'objectif et puis encore développer les photos en noir et blanc avec des temps de pause pour obtenir un bon noir.<br /><br /><br />Et avec l'avènement du numérique, j'ai du prendre des cours de retouche photo sur internet, il ma quand même fallut 8 ans pour en arriver la et maîtriser quelque technique de touche sur Photoshop et lighroom. Et encore aujourd'hui je continue et fais des erreurs, comme quoi on n’a jamais fini d'apprendre. Il y a une chose que je ne veux pas faire comme les 90 % de photographe c'est de faire le même genre de photo, mes photos sont toute différente et ont s'en lasse pas de les regardé.<br /><br /><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBeh6rQxbEfh4UDfjEOhoyoJim6WSnO-x7rFzlcx5dVTS0v7BmkACkSgnWY7wDdfL9DnXCRe0NVbx7wJ-LiCQ2LKmls-xTlLlDuYQlD4vFWr8-1hvddJ9s6aGh1roe8mQmFlMSPmSLw6A/s1600/Sabri1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1068" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBeh6rQxbEfh4UDfjEOhoyoJim6WSnO-x7rFzlcx5dVTS0v7BmkACkSgnWY7wDdfL9DnXCRe0NVbx7wJ-LiCQ2LKmls-xTlLlDuYQlD4vFWr8-1hvddJ9s6aGh1roe8mQmFlMSPmSLw6A/s640/Sabri1.jpg" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div class="p1">
Sabri a commencé en tant que débutant avec le photographe, celui est devenu professionnel grâce au coaching de Soufian</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br /><br />Soufian Parisi a été élu par un jury de professionnel de la photo en Tunisie et du marketing qui l'a élu a l'uninamité comme le meilleur photographe de mode Tunisie cet été 2018. J'ai reçu beaucoup de demande d'exposition pour mes oeuvres photo, on me demande toujours si ça m'intéresse pas. Je réponds toujours que le meilleur endroit pour exposé c'est internet, moi mes photos je les mets a disposition du monde entier et chacun peut les utilisés sans but commercial et lucratif. Il faut apprendre a liberté l'image, elle doit pas resté caché dans un disque dur. C'est photo du pays et des gens que je côtoie dans les shooting photo serviront un jour à d'autres photographes dans 100 ans.<br /><br /><b>Son dicton en photo: Je peux transformé n'importe qu'elle fille que je prends en photo en princesse.</b><br /><br />Vous pouvez retrouvé les photos de mannequinat et c'est ouvre à travers l'agence MT: <a href="http://www.mannequintunisie.com/">www.mannequintunisie.com</a><br /><br />Ses oeuvres photo artistiques sont à suivre sur instagram: <a href="https://www.instagram.com/mannequintunisie/">https://www.instagram.com/mannequintunisie/</a><div>
<br /></div>
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</style>
On peut contacter Soufian via son compte instagram personnel<div>
: <a href="https://www.instagram.com/prince_de_la_tunisie/">https://www.instagram.com/prince_de_la_tunisie/</a><br /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 16px;">
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</style>
</span><br />
<div class="p2">
<br /></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 16px;"><br /></span>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-82550124383149120002018-06-08T00:27:00.005+02:002018-06-08T00:27:48.777+02:00La fuite des cerveaux<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="page" title="Page 60">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 14pt;">Sous l’effet d’une conjonction de facteurs, la fuite
des cerveaux vers des pays offrant de meilleures
perspectives d’avenir va s’accentuant. Enquête.</span><br />
<span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 14pt;"><br /></span>
Selon l’OCDE, 95 000 Tunisiens ont choisi de faire leur vie ailleurs, principalement en Europe, depuis 2011. Un chifre que contestent les autorités.<span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 14pt;"><br /></span>
</div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt; font-weight: 700;">Proil des spécialistes
expatriés déclarés (2018)
</span><br />
<span style="color: rgb(85.937500%, 14.892600%, 14.111300%); font-family: 'Taz'; font-size: 20.000000pt; font-weight: 700;">8 200
</span><br />
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt;">cadres supérieurs
</span><br />
<span style="color: rgb(85.937500%, 14.892600%, 14.111300%); font-family: 'Taz'; font-size: 20.000000pt; font-weight: 700;">2 300
</span><br />
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt;">enseignants-chercheurs
</span><br />
<span style="color: rgb(85.937500%, 14.892600%, 14.111300%); font-family: 'Taz'; font-size: 20.000000pt; font-weight: 700;">2 300 </span><span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt;">ingénieurs
</span><br />
<span style="color: rgb(85.937500%, 14.892600%, 14.111300%); font-family: 'Taz'; font-size: 20.000000pt; font-weight: 700;">1 000 </span><span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt;">médecins
et pharmaciens
</span><br />
<span style="color: rgb(85.937500%, 14.892600%, 14.111300%); font-family: 'Taz'; font-size: 20.000000pt; font-weight: 700;">450 </span><span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 10.000000pt;">informaticiens
</span><br />
<span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 6pt;">SOURCE : OFFICE DES TUNISIENS
À L’ÉTRANGER (OTE)</span><br />
<span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 6pt;"><br /></span></div>
</div>
<br />
<div class="page" title="Page 63">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<b><span style="color: #121414; font-family: Taz; font-size: 16pt;">MOTIFS DE
DÉPART (2018)
</span><span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 11.000000pt;">Études</span></b></div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #db2624; font-family: Taz; font-size: 25pt;">48%
</span><br />
</div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 11.000000pt;">Opportunité
professionnelle
</span><br />
</div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #db2624; font-family: Taz; font-size: 25pt;">34%
</span><br />
</div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 11.000000pt;">La situation du pays
ne me convient pas
</span><br />
</div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #db2624; font-family: Taz; font-size: 25pt;">32%
</span><br />
</div>
</div>
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(7.104490%, 7.788090%, 7.788090%); font-family: 'Taz'; font-size: 11.000000pt;">Envie de vivre une
nouvelle expérience</span><br />
<span style="color: #db2624; font-family: Taz; font-size: 33.3333px;">28%</span><br />
<span style="font-family: Taz;"><span style="color: #121414;"><span style="font-size: 11pt;">Absence de poste
correspondant à
mes qualiications</span><span style="font-size: 14.6667px;"><br /></span></span></span><span style="color: #db2624; font-family: Taz; font-size: 25pt;">13% </span><br />
</div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="page" title="Page 60">
<div class="section">
<br />Quitter, est-ce trahir ? » s’interroge Nadia Zargouni, 16 ans, qui a remporté, en partant du thème de l’expatriation, le concours d’éloquence – ouvert aux lycéens – organisé par l’Institut des hautes études commerciales (HEC) de Carthage, en avril. Nadia, qui projette de faire ses études à l’étranger, sait combien le sujet du départ des compétences préoccupe la société tunisienne. « On a tous dans notre entourage des jeunes qui sont partis pour faire carrière. Certains optent même pour des écoles et des filières tunisiennes qui débouchent sur des recrutements à l’étranger », explique Aymen, étudiant en informatique. Selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de novembre 2017, 95 000 Tunisiens ont choisi, depuis la chute du régime de Ben Ali, en 2011, de faire leur vie ailleurs, dont 84 % en Europe. Il s’agit principalement de diplômés de haut niveau tentés par des perspectives d’avenir plus prometteuses que celles que leur propose la Tunisie. La tendance est mondiale, et le phénomène naturel pour un pays en crise et en mutation, estime le gouvernement, qui rappelle que la Tunisie a connu d’autres vagues de départs, notamment lors de la crise économique de 1986. À l’expression « fuite des cerveaux », Slim Khalbouss, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, préfère celle de « mobilité des compétences » et se demande comment juguler ce phénomène « face à l’attractivité des marchés de l’emploi internationaux ».<br /> <br /><br />Après les ingénieurs, notamment en informatique, et les enseignants- chercheurs, les médecins constituent le plus gros des contingents de ces nouveaux migrants. Et Nezih Zghal, secrétaire général de l’Ordre national des médecins, de tirer la sonnette d’alarme sur l’exode des praticiens. Il en va de même pour les ingénieurs, si bien que le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) peine à recruter. Mohamed Jaoua, directeur de l’Esprit School of Business, propose, pour pallier cette pénurie, de puiser dans le vivier des étudiants subsahariens en quête de stages et souligne que, de pays de départ, la Tunisie est aussi devenue un pays de destination, avec des flux en provenance du Sud. Une solution qui exige aussi une évolution des mentalités : car, paradoxalement, la Tunisie, qui cherche sa place à l’international, peine à intégrer des compétences étrangères, voire à garder celles qu’elle a formées. <br /><br />Certains estiment qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, la mobilité étant dans l’ordre des choses. Soit. Mais les candidats au départ dénoncent surtout des conditions de vie en deçà de leurs attentes. « J’ai trimé pendant dix ans pour être confrontée aux mandarins des hôpitaux publics sans pouvoir exercer correctement ma spécialité et sans aucune perspective d’avenir », assène une ancienne radiologue de l’hôpital Charles-Nicolle, à Tunis, en poste depuis janvier à Grenoble. Selon l’Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge), un départ sur trois est motivé par la situation du pays et par une dégradation de la confiance. Ceux qui étaient revenus en 2011 pour des raisons inverses – ils pensaient que la révolution allait assainir le pays et ouvrir des perspectives – ont été très vite échaudés par la bureaucratie et la corruption, et sont repartis tout en clamant leur attachement à la Tunisie. « La crise économique, un système inchangé, la dévaluation du dinar, les conditions salariales ont miné mon enthousiasme. En revenant d’Allemagne, en 2012, j’étais porteur d’un projet, mais je me suis heurté à une telle inertie que j’ai préféré épargner mon énergie », explique Kays, chimiste, qui a choisi le Maroc pour l’avenir de ses enfants et les possibilités offertes par l’industrie pharmaceutique. Les motifs financiers sont aussi déterminants. « Un ingénieur en début de carrière touche 800 dinars [environ 270 euros] en Tunisie et aura d’entrée de jeu 3 000 euros en France », note Mondher Khanfir, spécialiste en innovation et en business developement. De même que le salaire d’un enseignant universitaire – 2 000 à 3 000 dinars – sera multiplié par quatre dans un pays arabe. <br /><br /><b>Possibilité de reconversion </b><br /><br />La tendance à l’exode et son accélération ces dernières années sont notables, même s’il est, selon Samar Louati-Razgallah, présidente de l’Atuge, « difficile de s’accorder sur les chiffres ». Le gouvernement, qui dénombre 17 500 Tunisiens évoluant à l’étranger dans le cadre de la coopération technique internationale, récuse les 95 000 départs depuis 2011 annoncés par l’OCDE, mais il lui est néanmoins difficile de quantifier cette migration puisque les départs ne sont pas assortis d’une déclaration. « La part de jeunes médecins à s’être exilés est passée de 9 % en 2012 à 45 % en 2017. Le mouvement s’est accéléré à partir de 2014. Et concerne désormais des médecins expérimentés, qui prennent le chemin des pays du Golfe ou celui du privé, car l’État est incapable de les payer convenablement », explique Nezih Zghal. Ils seraient, bon an mal an, entre 200 et 300 médecins spécialistes et plus de 1 500 ingénieurs à quitter le pays, principalement pour la France, l’Allemagne ou le Canada. « Ceux qui ont de l’expérience négocient leurs compétences dans les pays du Golfe, mais, depuis 2011, le Maroc est devenu une destination prisée des patrons de PME tunisiens qui ont<br />choisi de délocaliser, tandis que l’Algérie accueille des agences de communication et des graphistes », précise l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE), qui recense 1,2 million de nationaux expatriés, dont 7 % de cadres supérieurs. <br /><br />Migrer offre aussi à certains une possibilité de reconversion. C’est le cas assez atypique d’Anys Fatnassi, fondateur de l’association Harrouss, The Smart Migrant (« le migrant intelligent »). Après des études de comptabilité qui ne l’enchantaient guère, il s’est installé en Chine pour se spécialiser en gestion de la chaîne logistique (supply chain). Une expertise qui l’a conduit à exercer dans ce secteur pour le compte de la Croix-Rouge, au Kenya. Son sens de l’initiative et de la mobilité lui a permis de se forger une carrière dans la logistique, mais la grande majorité des exilés partent dans le cadre d’une immigration choisie décidée par les pays d’accueil en fonction des besoins du marché de l’emploi. Si bien que 15% à 18%des migrants venus du Maghreb et vivant dans les pays de l’OCDE ont un niveau universitaire. L’augmentation de la demande et des flux tendus dans le digital, le blockchain, la numérisation et l’intelligence artificielle en Europe profitent aux ingénieurs. Ils sont recrutés par l’intermédiaire d’annonces sur les sites spécialisés, de contacts avec les écoles ou, à travers les réseaux sociaux, par des entreprises ou des chasseurs de têtes qui mènent, le temps d’un week-end, des batteries d’entretiens pour cibler les candidats, avec à la clé un contrat de trois ans en bonne et due forme. <br /><br /><h3>
Aspects positifs </h3>
<br />« En France, on ne dit pas qu’on recrute un bon informaticien, mais “un Tunisien”, en raison de notre excellente réputation en informatique et d’une aisance avec les algorithmes », souligne Mondher Khanfir. Pour les médecins, « réussir un concours d’équivalence ou plus précisément une épreuve de vérification des connaissances permet aux Tunisiens de travailler en France, laquelle recrute en radiologie, en anesthésie-réanimation et en dermatologie. Dans certains cas, l’accord du chef de service en France permet une embauche pour deux ans », précise le dermatologue Moez Ben Salem, qui déplore certains départs, comme celui de l’ancien doyen de la faculté de médecine de Tunis, Ahmed Maherzi, parti s’installer au Canada après avoir été humilié par la police à la suite d’une plainte injustifiée déposée par une étudiante dont la mutation à Tunis avait été refusée. L’exode concerne aussi les enseignants-chercheurs, qui, après une expérience en Tunisie, profitent des offres des universités dans les pays arabes pour donner du poids à leur carrière et accéder a de meilleures conditions de travail en matière de recherche. <br /><br />Si les autorités relativisent l’ampleur des départs, elles reconnaissent, comme Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, que « les compétences peuvent devenir un pont entre la Tunisie et les pays où elles résident. Ces experts peuvent représenter leur pays à l’étranger et contribuer à l’économie nationale ». Car les Tunisiens expatriés restent attachés à leur pays et attendent des conditions favorables pour envisager un retour. Selon une étude de l’Atuge, 38 % d’entre eux souhaiteraient rentrer pour entreprendre, et 54 %, pour contribuer à l’évolution du pays, tandis que 69 % disent que les amis et la famille leur manquent. « Pour être de nouveau attrayant pour les siens, le pays doit avancer, porter une vision ambitieuse qui générerait de la confiance et susciterait une dynamique positive », explique Anys Fatnassi. La mobilité est dans le tempérament des Tunisiens, mais « les directives et les standards internationaux recommandent aux pays de protéger leurs marchés de l’emploi. Néanmoins, il existe une relation entre migration et développement à la faveur des transferts d’argent et de l’acquisition d’une expertise. La fuite des cerveaux crée un manque provisoire de compétences, mais celui qui part dix ans peut, avec l’expertise acquise, faire gagner cent ans à son retour », souligne Mohamed Belarbi, coordinateur national de projets pour l’Organisation internationale du travail (OIT). Certains ont choisi de ne pas se poser la question du retour mais de rester entre deux rives – « expatriés partout », assène Mondher Khanfir – et de « servir de là où [ils] se trouve[nt] », assure Samar Louati-Razgallah<br /><br /><h3 style="text-align: left;">
Témoignage<br />RETOUR GAGNANT </h3>
Recruté à 23 ans par la Banque Rothschild sur les bancs de la Sorbonne, où il soutenait un master en finances, Ismaïl Ben Sassi, 27 ans aujourd’hui, a renoncé à une brillante carrière pour revenir en Tunisie en 2016 et promouvoir son propre projet. Il a d’abord mis toutes les chances de son côté en préparant à distance, et en partenariat avec le français ABC Bourse, le lancement d’Il Boursa, premier portail boursier et financier du pays, qui vise à donner de la visibilité à la place de Tunis, à attirer les investisseurs et à développer une culture boursière. Ismaïl est intarissable sur les possibilités qu’ofre la Tunisie, mais insiste sur le fait qu’il faut bien préparer son retour. Parti sans réelle intention de revenir, il comprend que les jeunes rêvent de s’exiler, même si la conjoncture ne s’y prête pas. « C’est aberrant de les en empêcher. À terme, on aimerait tous créer de la richesse dans notre pays », argue le patron de start-up. Devenu un acteur incontournable de la scène économique – sa société ne perd pas d’argent et lève des fonds avec succès –, il n’a eu aucune difficulté d’adaptation et profite « d’une bonne qualité de vie et d’opportunités professionnelles ». Misant sur la plus-value apportée par l’expertise, Ismaïl Ben Sassi ouvrira un bureau d’Il Boursa à Casablanca et un autre à Abidjan en juin prochain. <br /><br /><br /><br />
</div>
</div>
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-87704377534008150012018-04-13T15:04:00.004+02:002018-04-13T15:04:45.186+02:00Huile d'olive biologique <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<h2>
<span style="color: #0b5394;"><span style="font-size: large;">Bio planete et l'olivier Heureux</span> contaminées par des plastifiants</span></h2>
<div>
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin8lmbjBv9E2vPnjhDomv0qVECHYRvUI5Le4MQYssEbYbyk62vHDyuf4nRXFPFVq7_yPzy9kUwMALdqcunXKPapnn8hq9kdzQxp5hgYt_V97nmhQCfx7A5NaW8A9zfE1i477tUzlAOJKU/s1600/huile-olive-tunisienne.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Huiles olive tunisienne" border="0" data-original-height="750" data-original-width="1600" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin8lmbjBv9E2vPnjhDomv0qVECHYRvUI5Le4MQYssEbYbyk62vHDyuf4nRXFPFVq7_yPzy9kUwMALdqcunXKPapnn8hq9kdzQxp5hgYt_V97nmhQCfx7A5NaW8A9zfE1i477tUzlAOJKU/s640/huile-olive-tunisienne.png" title="Huiles olive tunisienne" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'Olivier Heureux et Huile Bio planète pollué par des plastiques et des phralates en Tunisie</td></tr>
</tbody></table>
<br />En grandes surfaces ou en magasins spécialisés, les achats bio se concentrent notamment sur l’épicerie, salée et sucrée. C’est pourquoi nous avons fait notre marché dans ce rayon, en ciblant les produits largement importés comme l’huile d’olive. Soit, au total des produits multiples origines géographiques. Au-delà de l’empreinte carbone liée au transport de ces denrées, il est légitime de se poser la question de la “garantie bio”. À savoir si ces produits sont indemnes de pesticides ou d’autres polluants.<br /><br />Nos analyses ont ciblé plusieurs centaines de composants indésirables. À ce jour, il n’existe pas, au niveau européen, de « limites maximales de résidus » (LMR) spéciques aux produits bio. Pour hiérarchiser les résultats, nous nous sommes donc basés, en partie, sur les recommandations de l’Association allemande des professionnels de la filière biologique (BNN). Au sein d’une même famille de produits bio, on trouve donc des aliments moins vertueux que d’autres... Même si c’est sans doute sans commune mesure avec les produits conventionnels.<br /><br /><b>Huile d'olive des Phtalates venus de Tunisie</b><br /><br />En rayon, l’origine indiquée sur les étiquettes se limite souven tà «UE» ou «HorsUE». En revanche, nos douze huiles d’olive bio affichent clairement leur origine : France, Espagne, Italie ou Tunisie. Or, toutes ne se valent pas... <br /><br />Cinq produits contiennent des résidus de pesticides, soit d’une substance (Bio Planète, Crudolio, Gabro, et Marque Repère- Bio Village), soit de deux (Vallon de l’Allamande). Des plastifiants ont été retrouvés dans la moitié de nos huiles d’olive. Ils peuvent provenir des contenants ou des joints des machines utilisés sur la chaîne de production. La réglementation prévoit des quantités maximales pouvant être relâchées par le matériau ; nous avons déclassé quatre références pour lesquelles un plastifiant au moins dépassait la limite de migration spécifique. Pire, il s’agissait notamment de phtalates (DBP ou DEHP) reconnus comme perturbateurs endocriniens et interdits dans les matériaux en contact avec des denrées alimentaires grasses. La référence Marque Repère-Bio Village (E.Leclerc) affiche la plus forte concentration (3,7 mg/kg). <br /><br />Six références contiennent des résidus de solvants comme le toluène. De quoi surprendre pour des huiles d’olive extra vierges, que l’on doit normalement extraire par des seuls moyens mécaniques... Les teneurs retrouvées sont cependant très faibles. <br /><br />Concernant les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), cinq huiles en contiennent, mais en quantités modérées. Et nos analyses n’ont heureusement relevé aucune trace de benzopyrène, le plus toxique de ces contaminants. <br /><br />Les huiles de Tunisie sont globalement les plus contaminées en plastifiants et en HAP ; elles arrivent par ailleurs en seconde position (derrière les huiles d’Espagne) pour les solvants. Les huiles d’olive françaises sont les plus polluées par les résidus de pesticides. <div class="page" title="Page 26">
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<div class="page" title="Page 28">
<div class="section" style="background-color: rgb(100.000000%, 100.000000%, 100.000000%);">
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-11610277314431091012018-04-11T22:55:00.004+02:002018-04-11T22:56:40.304+02:00Attractivité de la Tunisie <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #0b5394;">Territoire</span></h2>
<div>
<br />
Stabilité relative, tissu social recomposé après le printemps arabe, pays où il fait bon vivre, qualité de la main-d’œuvre : tous ces atouts reviennent en boucle dans le discours des observateurs. Le forum Tunisie-France qui s’est tenu le 1er février à Tunis a également mis en lumière les liens historiques et les courants d’afaires entre nos deux pays.<br />
<br />
<div>
L'attractivité du territoire progresse. « Quand on compare la Tunisie aux autres pays d’Afrique, il y a peu de déséquilibres. Le chômage est moins aigu et le service de la dette relativement faible », estime Lionel Zinsou, co-président d’AfricaFrance et président de Terra Nova. Signe de son attractivité, l’Université Paris-Dauphine a implanté son plus grand campus international à Tunis. «Nous montons des formations adaptées aux besoins des entreprises. Des séminaires sur le Big Data, l’actuariat, les systèmes d’information, la finance sont déjà en place. En phase de projet, nous avons d’autres thèmes tels que le journalisme et la gestion des événements culturels », détaille Amina Zeghal, directrice générale de l’Université Paris- Dauphine-Tunis. De manière générale, la formation des salariés est au cœur des préoccupations des entreprises. Selon Neila Benzina, CEO de Business & Decision Tunisie, « une des priorités du pays est d’accroître le pool de ressources humaines en Tunisie pour éviter les pénuries de talents ». Cette spécialiste de l’e-business est une des références en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) en Tunisie. Patronne de 280 salariés, elle incarne également la nouvelle classe de dirigeantes tunisiennes qui comptent. La féminisation de l’élite économique est en marche. Jean- Luc di Paola Galloni, directeur du développement durable et des affaires publiques de Valeo confirme aussi le fort taux de féminisation parmi les effectifs : l’équipementier automobile compte 35 % de femmes cadres.<br />
<div>
<br /></div>
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La forte qualification de la main-d’œuvre induit un changement de paradigme pour les entreprises qui souhaitent s’implanter dans le pays. Il ne faut plus rechercher des moindres coûts de production et de l’optimisation en Tunisie. Il faut désormais y rechercher des talents, un marché domestique et une entrée vers un vaste continent. Autre facteur d’attractivité pour les investisseurs étrangers, souligné par Lionel Zinsou, les chaînes de valeur sont très construites. « Il est intéressant de noter que, même pendant le printemps arabe, il n’y a pas eu de rupture dans la livraison des fuselages d’Airbus », rapporte-t-il. <br />
<br />
<b>Imbroglio administratif : </b>là où le bât blesse S’il est bien une pierre d’achoppement au développement économique, unanimement citée par les entrepreneurs, c’est le poids de l’administration. De manière schématique, la Tunisie serait une société à deux classes. D’un côté, une économie formelle est en proie à toutes les tracasseries administratives. De l’autre, une économie informelle, à très forte croissance, permet de trouver des solutions hors système. Sur la question du financement, ce problème est particulièrement prégnant. Selon Arnaud Ventura, président de Micromed, « la majorité de la population est exclue de l’accès au financement». Trop de contraintes réglementaires, de dossiers à remplir... <br />
<br />
Et d’ajouter : « Pour pallier cette difficulté, nous avons démarré il y a trois ans un programme de micro-crédit à destination des entrepreneurs. Il permet un accès rapide et par téléphone à des crédits de 50 à 100 euros ». Dans tous les secteurs de l’économie, le poids de la bureaucratie est un énorme frein au développement. En 2016, le baromètre de la chambre tuniso- française du commerce et d’industrie (CTFCI) a révélé que la lourdeur administrative a contribué à dégrader le climat des affaires en Tunisie. Seuls 7,7 % des dirigeants interrogés se disaient satisfaits de l’efficacité des services fournis par l’administration. Conscient de la nécessité d’engager son pays dans la voie de l’allège- ment, Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, a clôturé le forum économique Tunisie-France sur la nécessité de réformer l’administration. <br />
<br />
<br />
<div class="page" title="Page 37">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="font-family: "gotham"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 800;">LA TUNISIE
</span><br />
<div style="background-color: #e0ded9;">
<span style="font-family: "gotham"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 300;">en chifres
</span></div>
<div style="background-color: #e0ded9;">
<span style="font-family: "minion"; font-size: 9.000000pt; font-weight: 700;">• Pib : 40 milliards
de dollars
</span></div>
<div style="background-color: #e0ded9;">
<span style="font-family: "minion"; font-size: 9.000000pt; font-weight: 700;">• Population : 11,3 millions
d’habitants
</span></div>
<div style="background-color: #e0ded9;">
<span style="font-family: "minion"; font-size: 9.000000pt; font-weight: 700;">• Taux de croissance
en 2017 : 2,3 %
</span></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<br /></div>
</div>
</div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-56542550237392108172018-03-07T15:45:00.000+01:002018-03-07T15:45:11.687+01:00La république de la débrouille<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
L’économie informelle représente 54 % du PIB. Pour l’État, c’est un énorme manque à gagner. Et pour une partie de la population c'est un moyen de survie. <br /><br /><b><i>LES CHIFFRES DE L’INFORMEL </i></b><br /><br />•54%duPIB<br /> •2 millions de Tunisiens en vivent <br />• 85 % des PME sont actives dans des secteurs directement concurrencés par la sphère informelle <br />• En 2016, le commerce informel transfrontalier représentait environ 6 000 millions de dinars tunisiens (MDT), répartis comme suit : <br />– carburant : 1 000 MDT <br />– tabac:1000MDT<br /> – marchandises diverses : <br />2 000 MDT à travers les frontières terrestres et<br /> 2 000 MDT à travers d’autres voies d’approvisionnement <br />– manque à gagner total pour l’État : 2 600 MDT <br /><br />Petite et menue, Saïda, 55 ans, a des allures de fourmi affairée et ne jure que par le travail et son sens du commerce. « Il me permet de survivre », explique cette « autoentrepreneuse » informelle. Aujourd’hui, elle vend des pâtisseries faites maison et a même embauché, au noir, une petite main pour les coups de feu en période de fêtes ou pour les mariages. Une activité qui lui rapporte en moyenne 700 dinars (240 euros) par mois, tous frais déduits. Originaire de Ben Guerdane (Sud), elle a longtemps profité des réseaux qui, depuis Tripoli (Libye), devenu une véritable centrale d’achats, fournissaient en produits divers les marchés et une multitude de petits commerçants en Tunisie. « Je prenais les commandes auprès de mes clientes à Tunis, faisais un aller-retour chez mes parents et revenais avec la marchandise. Avec mon mari, nous nous sommes installés à Ben Guerdane. Il faisait de la contrebande d’essence et je continuais à livrer mes commandes par le biais des taxis collectifs en me faisant des marges confortables. Mais c’était avant la guerre en Libye, qui a bouleversé toute la donne. Je suis revenue à Tunis pour éviter que mon époux ne trempe dans des trafics plus dangereux et me suis reconvertie. » Revers de la médaille : Saïda n’a jamais cotisé à une caisse sociale ni payé d’impôts. Elle devra travailler toute sa vie faute de pouvoir toucher une retraite. Les Saïda sont nombreuses en Tunisie. Selon une étude de 2016 du Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (Cawtar), 45 % des Tunisiennes actives travaillent dans l’économie grise. L’informel est une soupape qui permet aux citoyens les plus fragiles de subvenir à leurs besoins ou de joindre les deux bouts en ces temps de marasme économique. Pour la plupart, cette activité est un antidote contre la précarité, mais certains font même fortune, surtout depuis le changement de régime, en 2011. <br /><br /><b>« On trouve le lait de l’ogresse » </b><br /><br />Un peu d’informel n’a jamais nui aux économies, estiment les experts et les instances internationales, qui fixent à 20 % du PIB le seuil tolérable. Mais en Tunisie, l’économie parallèle accapare 54 % du PIB. Au point qu’il est plus facile de se procurer des produits sur le marché noir. Selon la formule consacrée en Tunisie, « on trouve le lait de l’ogresse », assure Hédi, un retraité qui furète régulièrement dans les étals à la recherche de la bonne affaire. Mais ce n’est là que la partie émergée de l’informel. L’économie grise, elle, s’impose et explose : emplois et logements non déclarés, microentreprises « sauvages », vente sans facturation, travail à domicile des femmes... Ce sont ainsi 2,6 milliards de dinars d’impôts et de taxes qui échappent à l’État, dont les recettes fondent comme neige au soleil et qui n’est plus à même d’assurer toutes ses missions. <br /><br />L’informel a toujours existé et s’est longtemps réduit à un commerce à la valise. « Mon métier d’hôtesse de l’air me permettait de rapporter des vêtements, des trousseaux de mariée et des produits non importés considérés comme luxueux tels que le café ou les parfums », raconte une ancienne de <br />Tunisair. Sous Ben Ali, la configuration change. Le secteur parallèle, tenu par les familles du sérail, dont les Trabelsi, prend de l’ampleur. À la chute du régime, elles ont été remplacées au pied levé par leurs seconds couteaux, qui, profitant du laisser-aller général et de l’affaiblissement de l’autorité publique, ont proliféré en toute impunité, quand ce n’était pas avec certaines complicités pour introduire les marchandises sur le territoire. Contrairement à une idée reçue, l’essentiel de la contrebande, soit 75 % du flux, passe par les ports, mais, depuis le lancement d’une campagne anticorruption en mai 2017, qui avait opéré un tour de vis sur le port de Radès, les trafics se sont concentrés sur Sfax, Sousse et Bizerte. Le reste est réalisé via Ben Guerdane, dans le Sud, et la région de Kasserine, dans l’Ouest. « De part et d’autre de la frontière, Tunisiens et Algériens profitent de la contrebande. Après l’essence et les cigarettes, ce sont les produits alimentaires qui sont le plus demandés. Comment croyez-vous que l’on trouve des ananas à Kasserine ? » explique un routier qui assure les livraisons jusqu’à Tunis. Les réseaux prolifèrent à partir des frontières terrestres et maritimes, mais c’est dans les grandes villes, au vu et au su de tous, que le commerce illicite se pratique le plus. <br /><br />En 2011, les marchands ambulants venus des régions intérieures, surtout de la région de Sidi Bouzid et de Jelma (Centre), avaient envahi les artères des grandes villes. Forts du précédent de l’un des leurs, Mohamed Bouazizi, dont le suicide, après la confiscation de sa marchandise, avait déclenché le soulèvement populaire qui conduira à la révolution, ils étaient intouchables. Produits turcs, chinois, chutes de camion : les marchandises qu’ils déversent de façon sauvage ont mis à mal les commerces légaux sans que les autorités osent agir et appliquent la loi, qui prévoit une amende allant de 250 à 1500 euros assortie de la confiscation de la marchandise. En six ans, ils ont gagné du terrain, se sont constitués en association et ont tenu tête aux pouvoirs publics. Jusqu’à ce qu’Omar Mansour, ex-gouverneur de l’Ariana et de Tunis, assainisse la situation en 2017 en les installant dans des espaces réservés. « Le passage n’est pas le même qu’en centre-ville. J’ai perdu la moitié de mon chiffre d’affaires, mais avec des prix très bas je satisfais la demande des plus démunis et des bourgeois », commente Lyes, qui vend des lunettes de contrefaçon à Sidi El Béchir. Dans le contexte anarchique de la postrévolution, organiser des circuits qui échappent à tout contrôle est presque une obligation. <div>
<br /></div>
<div>
<b>Intervenir est délicat. </b><div>
<br /></div>
<div>
Pour beaucoup, la vente de cigarettes à la sauvette – ou d’autres produits – est leur unique subside », précise Maher, un agent des services de contrôle. Et d’ajouter que ceux qui s’assurent de gros revenus sont les barons des réseaux, qui possèdent même des entrepôts : « Ils gagnent des millions, font affaire avec des intermédiaires, investissent leurs bénéfices, principalement dans la pierre. Les pauvres bougres situés en bas de la pyramide vivotent. Ce sont le plus souvent des jeunes, qui trouvent là un moyen de tenter leur chance à la ville. » Il évite d’aborder le cas des commerçants ayant pignon sur rue qui se fournissent auprès des circuits clandestins, ainsi que la question des complicités, qui a pourtant fait l’objet d’interventions de députés à l’Assemblée des représentants du peuple. Sans désigner quiconque nommément, des élus comme Samia Abbou dénoncent les trafics couverts par certains hommes politiques, notamment issus des régions, et l’implication d’agents des douanes. Le sujet reste tabou ; les résultats des enquêtes après l’arrestation de gros bonnets du trafic de cigarettes ou d’essence ne sont jamais publiés. <br /><br /><b>Pression fiscale</b> <br /><br />Depuis les bananes, les fruits secs, les jouets, les fournitures scolaires, les vêtements jusqu’aux pièces détachées de voiture, tout est disponible et trouve preneur. Avec la pression fiscale imposée par la loi de finances 2018, même les entreprises finissent par se fournir sur le marché parallèle. Samir Majoul, patron des patrons, suggère de « mettre en place un environnement où toute pratique informelle est découragée, et toute pratique formelle encouragée et pas pénalisée, comme c’est le cas aujourd’hui », tandis que Mehdi Jomâa, ancien chef du gouvernement et président du parti Al-Badil Ettounsi, invite à « réduire les impôts pour que le secteur informel intègre le secteur formel ». <br /><br />Des propositions qui méritent d’être examinées dans la mesure où les moyens mis en œuvre pour lutter contre l’économie parallèle sont jusqu’à présent sans effets. Ni la lutte anticorruption ni la réforme bancaire limitant les transactions en espèces ne freinent le phénomène. Au contraire, l’inflation et la dépréciation du dinar poussent même la classe moyenne à avoir recours au système D de l’informel, quand elle n’y investit pas. Kamel, cadre dans une entreprise, a ainsi ouvert une gargote où ses clients règlent en liquide. Une trésorerie « fantôme » qui lui permet de payer les études de ses deux enfants... <br /><br /></div>
</div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-35173189457359849502018-03-04T17:56:00.000+01:002018-03-04T17:56:33.768+01:00Liste de produits chimique importé en Tunisie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;">Avec la complicité du monde politique</span></h2>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnjk439xRq64TmhSYe39wjCLNZzRGJE6CtcIbOgDbsR4DweJvtos8be5alOPZ_VYbFo-JcxJiI0oMuRsjtuHflW_qUzYmQdA7Z1734IyECwaKtF8iaLNL4bdS3ZR2_l_fJrcbR8L_7ZXg/s1600/Azinphos-methyl.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Azinphos-methyl; Thiobencarb; Carbofuran; Thiocyclam" border="0" data-original-height="728" data-original-width="1600" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnjk439xRq64TmhSYe39wjCLNZzRGJE6CtcIbOgDbsR4DweJvtos8be5alOPZ_VYbFo-JcxJiI0oMuRsjtuHflW_qUzYmQdA7Z1734IyECwaKtF8iaLNL4bdS3ZR2_l_fJrcbR8L_7ZXg/s400/Azinphos-methyl.png" title="Azinphos-methyl; Thiobencarb; Carbofuran; Thiocyclam" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Pesticides utilisés comme produits phytopharmaceutiques, produits chimiques industriels destinés à un usage professionnel, engrais chimique nocif pour la nature, produits chimiques toxiques pour l'homme, produits chimiques industriels destinés au grand public, pesticide pour l'agriculture tunisienne, pesticide biocides sont importés impunément chaque année par cargaison en tonne sur le territoire national. Ses produits sont importés chaque année en Tunisie via l'Europe. <div>
Comment cela est-il possible ?<div>
<br />
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica}
</style>
L'Europe possède une industrie chimique florissante qui exporte les produits chimiques interdits d'utilisation sur le sol européen, mais autorisé a l'exportation avec l'accord des pays duquel les pays importateurs sont d'accord de l'utilisé pour leur industrie et l'agriculture. C'est la plus belle ironie du capitalisme du gouvernement tunisien.</div>
<div>
<br />Chaque produit chimique exporté fait donc l'objet d'un enregistrement dans la base de données de ECHA et automatiquement le pays de destination hors UE est informé de la livraison des produits toxiques sur sont sol.<br /><br />
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica}
p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px}
</style>
Chose incroyable en 2018, la Tunisie ne dispose pas de tableau de reporting, elle ne peut pas donc suivre ce qui rentre et quand. Pour listé les produits il faut s'adresser a l'Europe pour en avoir connaissance et pour être tenu au courant de qui fait quoi et quand.
<div class="p2">
<br /></div>
<style type="text/css">
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica}
p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px}
</style>
Au final, nos responsables politiques sont les premier pollueur et tueur de notre agriculture envers les agriculteurs et les citoyens qui consommeront ces produits chimiques interdits. Mais contrairement a l'Europe qui interdit de tels produits dans sa zone, la Tunisie elle les autorises pour les importés pour semer la mort dans la biosphère et tuer a petits feux notre santé. Je rappelle que tous ses produits sont nocifs pour les hommes et pour la nature.<div class="p2">
<br /></div>
<div class="p2">
<br /></div>
<b>Ces produits chimiques sont soumis a l'accord de la Tunisie quel a signé lors de la convention de Rotterdam.</b><br /><br />Liste de produits :<br /><br />
- Azinphos-methyl;
Thiobencarb; Carbofuran;
Thiocyclam<br />
- Chlorate Sodium chlorate; Potassium chlorate<br />
- Chlorfenvinphos; Methomyl<br />
- Chloroform Chloroform<br />
- Dibutyltin compounds<br />
dibutyltin dilaurate; 3,3'-
[(dibutylstannylene)bis(thio)]bis(propane1,2-diol);
2-ethylhexyl 4,4-dibutyl-10-
ethyl-7-oxo-8-oxa-3,5-dithia-4-
stannatetradecanoate; dibutyltin
di(acetate)<br />
- Didecyldimethylammonium
chloride = plus de 120 tonnes de produits<br />
- Dioctyltin compounds : Diisooctyl 2,2'-
[(dioctylstannylene)bis(thio)]diacetate;
dioctyltin dilaurate<br />
- Dioctyltin compounds dioctyltin oxide; dioctyltin di(acetate)<br />
- Ethalfluralin; Cyanamide Ethalfluralin; Cyanamide => plusieurs tonnes<br />
Ethylene dichloride (1,2-
dichloroethane), Ethylene dichloride (1,2-dichloroethane) = pl tonnes<br />
- Ethylene oxide Ethylene oxide = pl tonnes<br />
- Ferbam; Tridemorph;
Alachlor, Ferbam; Tridemorph; Alachlor = pl tonnes<br />
- Malathion : plu tonnes<br />
- Mercury compounds,
including inorganic
mercury compounds, alkyl
mercury compounds and
alkyloxyalkyl and aryl
mercury compounds/ Mercury dichloride; mercury sulphate;
Thiomersal = plu tonnes<br />
- Nonylphenol ethoxylates
(C2H4O)nC15H24O / Nonylphenol, branched, ethoxylated;
Nonylphenol, ethoxylated<br />
- Nonylphenol ethoxylates
(C2H4O)nC15H24O / Nonylphenol, branched, ethoxylated;
Nonylphenol, ethoxylated = Pl T<br />
- Permethrin P = PLT<br />
- Simazine; Anthraquinone = PLT<br />
- Zineb<br />
<br />
<br />
<br /></div>
</div>
<style type="text/css">
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p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px}
</style></div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-42771488825701198882018-02-11T13:09:00.002+01:002018-02-11T13:14:23.650+01:00Les entreprises familiales <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: left;">
<span style="color: #073763;"><span style="font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 30pt;">Le </span><span style="font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 30pt;">business familial</span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14pt; font-weight: 700;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">Créés pour une bonne partie à partir des années 1970, les entreprises et groupes familiaux </span><span style="color: #231f20; font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">tunisiens sont à un moment critique de leur histoire : le passage de la 2</span><span style="color: #231f20; font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 8pt; font-weight: 700; vertical-align: 5pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">à la 3</span><span style="color: #231f20; font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 8pt; font-weight: 700; vertical-align: 5pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14pt; font-weight: 700;">génération.</span></div>
<div class="page" style="text-align: left;" title="Page 38">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;"><br /></span>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Sous la 3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">génération des
groupes familiaux, l’expérience internationale le
démontre bien, le patrimoine
bâti par les fondateurs périclite,
voire disparaît. Comblé, Haj Youssef Bayahi </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">l’était sans nul doute lorsque
Dieu l’a rappelé auprès de lui, en
octobre 2007. Car, avant de s’en
aller, il avait eu le temps de voir
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">et Taieb – donner une autre envergure au groupe familial dont il a
été l’initiateur.</span></div>
<div class="section" style="text-align: left;">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Quelques mois avant le décès du
fondateur, ses successeurs avaient
notamment conclu, en partenariat
avec le groupe Poulina, le rachat
des parts de l’État dans Magasin
Général, le leader de la grande distribution en Tunisie. De là-haut, M. Bayahi n'a </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">pas fort été déçu depuis par sa progéniture, puisque cette dernière a, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">au cours des dix dernières années,
réussi à faire du groupe familial
l’un des plus importants du pays.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Les Bayahi sont donc des gens heureux. Mais pas seulement parce
que le business familial n’a cessé
de se développer. Surtout, il n’a
pas de raisons de ne pas continuer
à croître, contrairement à d’autres,
puisqu’après avoir reçu le témoin
de leur père, les héritiers ont eu la
sagesse de commencer à se préparer à le passer à la troisième génération. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Pourtant, nous n’avons
pas quatre-vingt-dix ans, ni même
soixante-dix »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, plaisante Taieb le cadet des trois freres.</span><br />
<div class="page" title="Page 38">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Néanmoins, sages et avertis et
échaudés par des échecs retentissants qu’ont connu d’autres
familles entrepreneuriales au
moment de la transmission, les Bayahi ont préféré entamer tres</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;"> </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">tôt leur passage de la deuxième
à la troisième génération. Ce qui, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">malheureusement, n’est pas le cas
de bon nombre d’entreprises et de
groupes familiaux.</span><br />
<div class="page" title="Page 38">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Soucieux d’éviter des crashs à répétition dans cette composante primordiale du tissu entrepreneurial
tunisien, l’Institut arabe des chefs
d’entreprises (IACE) avait décidé
de se saisir de cet épineux dossier
– combien lourd de conséquences
pour l’économie tunisienne – et
d’y consacrer la cinquième édition
de son Forum de la gouvernance
(2 novembre 2017, Tunis).</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« La transmission des entreprises familiales est pour nous
en Tunisie une question d’actualité dont l'acuité grandit au fil des </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">générations »</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10pt;"> justifie Youssef Kor</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">tobi, président du Centre tunisien
de gouvernance de l’entreprise
(CTGE), relevant de l’Institut arabe
des chefs d’entreprises.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Une entreprise est quelque
chose qui naît, grandit et puis </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">meurt. Sauf si chacun anticipe sont rajeunissement </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">et sa réinvention »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, observe Philippe Haspeslagh, président de Family Business network. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Ce moment fort délicat peut être
assimilé au crash-test auquel on
soumet les automobiles.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Lui-même héritier et actionnaire
d’une entreprise familiale, M.
Haspeslagh déplore : </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Souvent, on
s’y prend trop tard. » </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Alors que des
études ont démontré </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« une corrélation négative entre l’âge du capitaine et la performance de l’entreprise »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">. De plus, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Une entreprise
naît sous la 1</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">re </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">génération, grandit
sous la 2</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">et elle est menacée sous
la 3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">e</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">. Et s’il y a discorde, cela peut
aller très vite. »</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
<br />
<div class="page" title="Page 40">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Ayant vu le jour, pour bon
nombre d’elles, au lendemain de
l’indépendance et, surtout, à partir
des années 1970, les entreprises
tunisiennes sont entre la 2</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">et la
3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">génération, précise Ahmed
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">leur vie où le risque de disparition
est le plus élevé.
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Certes, le fait qu’une entreprise
fasse partie d’un groupe peut un
tant soit peu la mettre à l’abri. Dans
les économies comme celles de la
Tunisie : </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Le succès des groupes
familiaux est possible parce qu’ils
peuvent attirer du talent, obtenir les meilleurs financement, et gene</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">rer les relations politiques bien
mieux qu’une seule entreprise, à
un seul métier, et aussi parce que
le marché intérieur est souvent
protégé »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, note le président de Family business network. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Mais, ajoute-t-il, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« les groupes
tunisiens eux-mêmes vont devoir
se réinventer »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">La grande majorité des entre-
prises et groupes familiaux en est
malheureusement loin. C’est ce </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">qui ressort de l’étude réalisée par l'IACE et BDO et présentée par Majdi HAssen, directeur du think tank patronal, Mohamed Derbel, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">partenaire au sein de ce cabinet
d’experts comptables.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Entreprises et groupes familiaux ne sont, en effet, pas du tout
ou mal préparés à affronter ce
moment crucial de leur vie qu’est
la transmission.</span></div>
</div>
</div>
</div>
<div class="page" title="Page 40">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Et cela pour diverses raisons.
Premièrement, les trente et un dirigeant, dont treize chefs en</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">treprises et groupes familiaux, reconnaissent que la la transmission est un sujet </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">sensible » </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">dont on ne parle pas.</span><br />
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10pt;"><b>Des freins majeurs. </b></span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Deuxièmement, une fois cet obstacle surmonté, il s’avère que des </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« freins
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-italic-identity-h"; font-size: 10pt;"> </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">(difficulté à choisir
par les candidats de la famille,
absence d’un successeur motivé, en</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">travent la transmission.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Troisièmement, 72 % des entreprises sont insufissament pré</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">parées à cette opération parce
qu’elles n’ont pas de plan (39 %)
ou seulement informel (33 %).
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Quatrièmement, même quand
frères et sœurs arrivent à discuter
de cette épineuse question, seuls
56 % partagent la même vision du
déroulement de la transmission.
</span><br />
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Les Bayahi eux sont allés très loin dans ce processus. Après
avoir décidé de </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« transmettre tout
le groupe à la 3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">e</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">génération »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, et
estimant que </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« ce n’est pas parce
qu’on est actionnaire que l’on doit
tout de suite assumer un rôle de
contrôle »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, les aînés ont décidé très
tôt d’affecter les membres de la
« première fournée » de la 3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">génération à des postes intermédiaires
– responsable de ressources humaines, de la production ou du développement d’une société – pour
qu’ils fassent leur apprentissage.
Ces juniors siègent également à
des Comités de suivi stratégique de
chacune des entreprises du groupe, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">au sein desquelles </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« ils ont le droit
de poser au management toutes les
questions et se tenir informés »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">.</span><br />
<div class="page" title="Page 41">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">En même temps, les aînés ont
entamé un dialogue de fond avec
les juniors. Avec le soutien d’un
coach, car </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« nous voulions partir
du bon pied et ne pas commettre
d’erreur »</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Dès la première réunion, les
représentants de la 3</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">génération ont dû répondre à une question </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« extrêmement difficile »
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">: </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Pourquoi voulez-vous être
ensemble ? Alors qu’à la limite
vous avez les moyens, chacun, de
prendre un petit bout du groupe
et de partir. » </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Et unanimement
les jeunes ont répondu qu’ils
veulent rester ensemble </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« parce
qu’ensemble nous pouvons réaliser des choses beaucoup plus
importantes et beaucoup plus
rapidement, que séparément »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">. </span><br />
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10.000000pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10.000000pt;"><b>Transmission. </b></span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;"></span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">La famille Bayahi va encore plus loin dans la préparation de la transmission, puisque les
cadets, aujourd’hui à l’université,
reçoivent copie des PV de réunions
pour se tenir informés des développements et affaires du groupe.
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Pour mettre toutes les chances
de son côté dans cette délicate
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">de l’expérience d’un partenaire
étranger très expérimenté en matière de transmission : le groupe
Auchan, présent au capital de la
chaîne de supermarchés Magasin Général. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Ce groupe nous
a éclairé de manière extraordinaire sur beaucoup de ses pratiques dans ce domaine »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, nous
révèle l’un des héritiers.
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Ce genre de savoir-faire, Ahmed Bouzguenda dont le groupe épo</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">nyme est l’un des plus importants
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"> </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">-
cher à l’étranger. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« Il m’est arrivé
de suivre des formations sur les
entreprises familiales en Europe »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">,
indique celui qui est devenu depuis
le patron du groupe familial et préside en même temps l’IACE.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
<br />
<div class="page" title="Page 41">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">D’autres familles ont été prises
au dépourvu par le problème de la
transmission, parfois parce que le
fondateur du groupe familial est
décédé avant de régler sa succession. Deux groupes en particulier
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">avec des fortunes diverses : Mheni et Belkhiria.</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;"></span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Après le décès en 1991 d'Ali Mheni, magnat du BTP, ses héri</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">tiers se sont déchirés pendant
près de dix-huit ans devant les
tribunaux au sujet de l’héritage.
Les intéressés n’ayant pas pu se
mettre d’accord, c’est la justice
qui s’est chargé de répartir entre
eux les sociétés et le patrimoine
amassés par leur père. Conséquence, le grand groupe a été
rayé de la carte puisqu’il éclaté
en plusieurs morceaux.
</span><br />
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Béchir Salem Belkhiria n'a pas eu le temps, lui non plus, de
mettre en place sa succession car
disparu en novembre 1985, à l’âge
de 55 ans. Ses héritiers se sont eux
aussi affrontés pendant près de dix
ans, non pas sur le partage de l’héritage, mais à propos de </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« qui est le
plus apte à diriger »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, se remémore Moez Belkhiria, aujourd'hui pré</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">sident-directeur général.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
<br />
<div class="page" title="Page 41">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Le fondateur étant décédé soudainement </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« alors que nous étions
petits, la direction de la société
est revenue pendant dix ans au
plus âgé »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, témoigne le patron de BSB Group. Qui trouve un aspet </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">positif à cette méthode – maintien de l’unité de la famille – et
un autre négatif – des désaccords
entre actionnaires au sujet de la
compétence du dirigeant.
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Depuis, les héritiers ont compris
que la poursuite de leurs désaccords risquait de porter préjudice
à l’affaire familiale et que, pour
éviter cela, il fallait que le choix
du dirigeant se fasse dorénavant
sur un seul critère : la compétence. Une fois cette question
tranchée, les héritiers ont décidé </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">qu’une introduction en bourse serait le meilleur moyen de concrétiser la solution à laquelle ils ont
abouti et d’assurer la pérennité du
groupe familial.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<br />
<div class="page" title="Page 42">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Pour Ahmed Bouzguenda le règlement de la transmission des
entreprises et groupes familiaux
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« va au-delà du choix d’un successeur »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">. Il implique d’apporter des
réponses claires à des questions
cruciales : que veut-on transmettre
– la propriété seulement ou la gestion aussi – ?, comment – du vivant
du fondateur ou après sa disparition – ?, que devient le fondateur</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">une fois la transmission actée ? et,
surtout, quelle politique d’emplois
des membres de la famille au sein
de l’entreprise familiale – fait-on
travailler les héritiers dans le business familial ou pas ? Quel que
soit le choix fait, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« il y a des règles
à mettre en place »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">, prévient le
président de l’IACE.</span><br />
<div class="page" title="Page 42">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10.000000pt;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 10.000000pt;"><b>Approche. </b></span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Si les héritiers travaillent dans l’entreprise familiale,
ces règles visent à éviter que </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« les
autres managers ne soient démotivés »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">. Au cas où la famille prend
l’option contraire, la difficulté
consiste à trouver une approche
permettant à ces derniers </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« d’être
proches du business sans être dans
la gestion quotidienne »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;"><br /></span>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Mais le problème en Tunisie, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« substantiellement la transmission entre la 1</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">re </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">et la 2</span><span style="color: #231f20; font-size: 6pt; font-style: italic; vertical-align: 3pt;">e </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">génération ne s’est pas faite dans de
bonnes conditions. Et même ceux
qui ont été introduits en bourse
l’ont fait sans être convaincus
des mécanismes de l’appel public
à l’épargne »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">.</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
<br />
<div class="page" title="Page 42">
<div class="section">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">Pour ABdelkéfi, longtemps directeur général de Tunisie
Valeurs qu’il vient de réintégrer,
comme président du conseil, après
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-roman-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">mois par le gouvernement, en tant
que ministre du Développement, de
l’Investissement et de la Coopération internationale et, par intérim,
des Finances, </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">« la preuve la plus
forte » </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">de cela est que lors d’une
introduction en bourse et nous nous retrouvons quelque année avec seulement 5%. Car la famille réchete les titres apres. </span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">[la partie des actions susceptibles
d’être échangée en bourse] et nous
nous retrouvons quelques années
</span><span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "times-italic-identity-h"; font-size: 10.000000pt;">
</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;">rachète les titres après »</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">.
</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">L’obligation d’organiser une
transmission entre générations
dans laquelle se trouvent les
entreprises et groupes familiaux
leur fait courir, c’est évident, un
grave danger.
</span></div>
</div>
</div>
</div>
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">C’est pour cette raison que l’Institut arabe des chefs d’entreprises
a décidé de les aider à surmonter ces difficultés en continuant à trav</span><span style="color: #231f20; font-size: 10pt;">ailler sur ce dossier au cours des
trois prochaines années.</span><br />
<span style="color: #231f20; font-size: 10pt; font-style: italic;"><br /></span>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div class="page" style="text-align: left;" title="Page 38">
<div class="section">
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<div class="column">
<div class="page" title="Page 38">
</div>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;"><br /></span>
<span style="color: rgb(13.700000% , 12.200000% , 12.500000%); font-family: "helveticaneueltstd"; font-size: 14.000000pt; font-weight: 700;"><br /></span>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-34177268897206479672018-02-10T17:03:00.000+01:002018-02-10T17:21:38.380+01:00La diplomatie fonctionne à l'huile d'Olive<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: #073763; font-size: large;">Amateurisme du gouvernement</span></h2>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6HM7TEmqa5M8rLHvbyAhXQs8TEcZywpeqxkEe_dMmBcJslSnIyaLvYJmt1GDYhfSR8HTJei2RMQ2_39Ga3izSdVIsT3bcfmZ9syc-gF4e551N_mmAd3D2TaLB2pFABfFBWOIzb2c3-qk/s1600/a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="480" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6HM7TEmqa5M8rLHvbyAhXQs8TEcZywpeqxkEe_dMmBcJslSnIyaLvYJmt1GDYhfSR8HTJei2RMQ2_39Ga3izSdVIsT3bcfmZ9syc-gF4e551N_mmAd3D2TaLB2pFABfFBWOIzb2c3-qk/s400/a.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">des dattes et de l'huile d'olive pour tout le monde</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Ne sachant plus quoi faire pour ne pas être inscrite sur une énième liste cette semaine(GAFI), le ministre des Affaires etrangere Khemaies Jhinaoui<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: x-small;"> </span>na trouvé qu'une seule façon de convaincre le parlement européen de ne pas inscrire la Tunisie sur la liste, c'est celui d'offrir de l'huile d'Olive et des dates a des élus du parlement! Cette mise à l’index survient deux mois après l’inclusion de la Tunisie dans une autre liste noire, celle des paradis fiscaux, établie par les ministres européens des Finances...<br />
<br />
À travers cette histoire d'huile d'olive et d'huile, ont découvre un état défaillant dans ça gestion quotidienne au jour le jours pour réglé les problèmes qui survienne. Il n'existe aucune anticipation ou groupe de travail pour régler les problèmes qui pourraient survenir. Comment en est-on arrivé là ? Un ministre des affaires étrangères qui joue au pompier et qui prend des élus du parlement pour des paysans du bled en leurs offrant del'huile d'olive face a des états qui place leurs pions grâce au lobbying de longue date. Je travaille moi même avec un cabinet de lobbying italien, et qui se même cabinet possède une base de données sur les élus qu'il faut convaincre. Donc je sais de quoi je parle <br />
<br />
La Tunisie a été plus gravement impactée a l'international que du temps de la dictature sous ben Ali. Les gouvernements islamistes du passer qui on gouverner le régime de "la troïka" en porte l'immense responsabilité.
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</style>
<br />
<div class="p2">
<br /></div>
<b><u>Production d'huile en hausse en 2018</u></b><br />
<br />
Toujours dans l'amateurisme du gouvernement, le ministre de l’Agriculture Samir Taïeb a trouvé une idée de génie pour faire casqué les citoyens fassent a la hausse de production d'huile d'olive sur le marché. En plus de la hausse des prix cette année, il a eu l'idée d'acheter l'huile sur le marché en gros volume, la confisqué et maintenir la hausse des prix virtuellement en fessant casque les consommateurs au bénéfice des spéculateurs. Alors que dans un marché normal dans un pays qui fonctionne, la hausse de production devrait impacter positivement le portefeuille des consommateurs, le ministre à déicide que les citoyens devaient payer cet hausse au bénéfice des spéculateurs ...<br />
<br />
La production d’olive a atteint cette année 280.000 tonnes, un record par rapport à l’année précédente où on a cueilli 100.000 tonnes. Les autorités tablent sur l’exportation de 200.000 tonnes d’huile d’olive vers les marchés étrangers pour une recette de 2 milliards de dinars.<br />
<div>
<br /></div>
<div>
<br />
<br />
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</div>
Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025tag:blogger.com,1999:blog-4045683241742977151.post-70433793513008392712018-01-27T22:37:00.001+01:002018-01-27T22:37:26.189+01:00Par ici la monnaie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="text-align: left;">
<span style="color: red; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;">Le business juteux des professeurs </span></h2>
<br />
Pour pallier les carences de l’enseignement classique, les professeurs ont imaginé<br />
des cours particuliers en dehors de l'ecole en monnaie sonnante et trébuchante en dépit de leur prix. <br />
<br />
Aider les élèves en difficulté est l’une des missions des pouvoirs publics, en Tunisie comme ailleurs. Ces cours de « rattrapage » sont dispensés par les enseignants au sein même des établissements. Contrairement à la scolarité en général, ils ne sont pas gratuits. Leur prix oscille entre 20 et 35 dinars par mois (soit 10 % du smic), selon le niveau des élèves concernés. Mais cet enseignement d’appoint<br />
est aujourd’hui dépassé par un phénomène nouveau et en pleine expansion : les cours particuliers dispensés, hors des établissements scolaires cette fois, par les enseignants aux élèves de tous niveaux, du primaire à la terminale pour arrondir les fins de mois des professeurs, le tout en black sans impôts.<br />
<br />
« Publique ou privée, l’école n’est plus aujourd’hui en mesure d’apporter aux élèves le niveau de compétences requis. Ce qui explique, en partie, l'obligation des familles pour les cours particuliers et le soutien scolaire ». « Dès la fin de l’année scolaire, afin d’être sûre que ma fille, qui est au collège, sera bien suivie et bien vue par son professeur, je réserve les cours pour l’année suivante », confie Monia. Il lui en coûte, selon les matières, entre 40 et 80 dinars par mois. <br />
<br />
De manière générale, les prix fluctuent dans le primaire entre 60et 100 dinars, et entre 80 et 150 dinars dans le secondaire. Bien qu’interdit en 2015 par le ministre Néji Jalloul, ce fructueux business perdure. Selon l’Organisation tunisienne d’orientation du consommateur (Otoc), son chiffre d’affaires annuel avoisine le milliard de dinars. La perte pour l’État est estimée à 300 millions de dinars par an, puisque cette activité non réglementée et non déclarée échappe à l’impôt.<br />
<br />
Les enseignants, essentiellement en sciences et en langues, arrondissent ainsi leurs fins de mois, c’est humain. Mais le service qu’ils rendent est-il vraiment à la hauteur ? Ils louent souvent des salles vétustes et constituent des groupes d’élèves de niveaux très hétérogènes. <br />
<br />
<b>Bachotage </b><br />
<br />
« Dès l’été, instituteurs et professeurs contactent les familles pour les forcés et les convaincres d’inscrire leurs enfants à leurs cours. Mais à la rentrée, leurs collègues prennent mal cette concurrence et ont tendance à ostraciser les élèves concernés », raconte Walid, qui refuse jusqu’au principe des cours particuliers : « Un bachotage dès le primaire qui crée l’illusion sur le réel niveau de l’enfant », dit-il. Il n’y a pas toujours moyen d’y échapper. « Tous les camarades de ma fille suivaient des cours particuliers de maths, j’ai fini par céder », concède Walid. <br />
<br />
Malgré toutes les tentatives de réforme et les prises de position les plus solennelles des syndicats et du ministère, le phénomène est bel et bien entré dans les mœurs. Il instaure une discrimination entre les élèves ? Fausse la compétition entre eux et fait de l’enseignement un fonds de commerce et non plus un espace de savoir. Sans doute, mais il sera difficile de faire machine arrière sans un nettoyage complet des plus recalcitrant qui se sucre sur le dos de l'enseignement.<br />
<br />
<br />
<div class="page" title="Page 33">
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Intikahttp://www.blogger.com/profile/06723076593463856638noreply@blogger.com0Tunisie33.886917 9.537499000000025327.1461895 -0.78964949999997458 40.627644499999995 19.864647500000025