dimanche 5 février 2012

Le tourisme Hallal en 2012 en Tunisie

Tourisme en Tunisie: barbus et Hallal au menu

L’arrivée des islamistes au pouvoir na rien changer dans l’industrie du tourisme sans une veritable strategie et sans une reforme complete du secteur jusqu'a present.  Le gouvernement va faire du neuf avec du vieux comme l'ont dit souvent.
Pour faire face à cette situation de crise, le gouvernement islamiste et certain professionnels du tourisme ont décidé de mettre en place un circuit spécialisé ayant pour cible les musulmans d’Europe. Le gouvernement de Tunisie lance donc le tourisme religieux ou « Halal » avec quelques hotel. En esperant que les touristes Hallal ne sorte pas des hotels pour se retrouvé sur la plage avec les touristes occidentaux.

Parfaitement conscient que la Tunisie sera longtemps boudée par les touristes vu que rien n'est entreprit pour changer les choses, le gouvernement islamiste tente de combler quelque peu ce grave manque à gagner. C’est dans ce but qu’une cinquantaine de responsables d’associations musulmanes françaises a été invitée en Tunisie pour une visite d’une semaine.
Au programme, la visite de la ville de Kairouan, qui a été pendant longtemps le centre religieux du pays a l'epoque, et la mosquée de la Zitouna à Tunis où la délégation a été reçue par l’imam.
L'influent Mohamed Hennich président de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis, juge ce projet très cohérent : « Les patrons d’infrastructures touristiques tunisiens savent que même si ce n’était pas leur choix, ils vont devoir vivre avec un gouvernement Ennahdha pour cinq à six ans et que désormais le pays a une connotation « islamiste ». Ces hommes d’affaires ont donc décidé de prendre les devants et ont testé sur nous un nouveau circuit plus religieux ».

Au terme du séjour, les responsables hoteliers tunisiens ont fait part de leurs décisions d’ouvrir dès ce mois une agence de voyages en région parisienne. Ils comptent, également lancer dès début mars un circuit touristique religieux sous forme de forfait sans alcool et avec piscines non mixtes.

Les vacances hallal peut-elle vaincre l'insecurité dans les rues avec une incompétences manifeste du gouvernement dans le tourisme, j'en doute ! Et ceux qui croient le contraire nous donne un expemple

Argent perdu en publicité

En 2012, la même somme sera allouée à la promotion du tourisme avec une enveloppe de 65 millions de dinars, soit 32 millions d'euro pour la pub. Cet argent devrait soutenir les réponses à une situation difficile que traversait le secteur.
Quel bilan en a-t-on fait? Saura-t-on retenir les leçons d'un exercice épuisant mais qui semblait perdu d'avance?
En 2012, la situation demeure tout autant critique si ce n'est pire vue l'insécurité dans les rues, agression, braquage, les agressions des islamistes et autres salafiste donne une mauvaise image a l’étranger de la Tunisie, et rien n'est fait ! L'exaspération et l’essoufflement commencent à avoir raison des opérateurs touristiques. Le manque de visibilité pour la prochaine saison fera le reste pour mettre le moral et la destination en berne. A cela s'ajoute une situation générale délicate dans le pays et dans la région, qui est d'ores et déjà annonciatrice d'une année 2012 difficile.

Du côté du ministère du Tourisme, on affiche une forme d’enthousiasme surprenante. Dans un entretien accordé au Journal "Essahafa" le ministre, Elyes Fakhfkafh, estime même qu'il est encore temps de sauver la saison 2012.
Le ministre vient d'annoncer qu’une enveloppe de 65 millions de dinars sera consacrée à la promotion touristique au titre de l’année en cours. Le coup d'envoi de la relance sera donné les 3 et 4 février prochain avec une rencontre des tours opérateurs en présence de journalistes, de diplomates et de personnalités nationales et étrangères. Ce séminaire porte sur "la relance du tourisme tunisien". Prétention ou excès de confiance?

Si le tourisme se relançait à coup d’allocutions et de séminaires, cela se saurait! Les 65 millions de dinars dépensés l'année écoulée auraient pu faire l'affaire d'une refonte et d'une nouvelle stratégie complète et sauver les meubles.

Du côté des professionnels on est sceptique. La situation sur les principaux marchés émetteurs est morose avec la crise économique. La destination tunisienne n'a quant à elle encore rien de nouveau pour être en mesure d'attirer une nouvelles clientèles. Meme le president de la FTAV est contre les depenses en publicité a cause du climat d'insécurité et d'un plan de vision a plus long terme, c'est de l'argent gaspillé selon lui.

Temoignage du secteur

Un opérateur vivant entre la Tunisie et la France et opérant dans le secteur du MICE résume bien la situation: "Si ce sont les mêmes invités, les mêmes approches et les mêmes produits qu'il y a 10 ans, je ne vois pas en quoi cela changera! Les gens ne veulent plus venir... On peine même à ramener des journalistes à qui l'on déroule de vrais tapis rouges ailleurs...!".

Des propos qu'adopte une grande partie des opérateurs tunisiens. Lors d'une récente conférence de presse, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) déclarait que l'argent dépensé dans des campagnes publicitaires en de pareilles circonstances équivalait à jeter de l'argent par la fenêtre.

Entre ceux qui pensent qu'il faut continuer à compter sur la publicité pour ramener des touristes et ceux qui pensent qu'il faut procéder à la mise à niveau du secteur, à inciter les investissements et à l'assainir en préparant des vraies réponses loin du rafistolage, il y a deux visions qui s'opposent bel et bien.

En attendant, sur le terrain, des pros du tourisme peinent. Moez Karoui, opérant et vivant sur le sud de la France, estime qu'il y a un mot d'ordre informel des TO pour éviter la Tunisie au profit du Maroc et de l'Espagne, car "la montée de l'extrémisme en Tunisie met en danger la sécurité des clients“.

C'est là quasiment la même réponse que j'ai eue en faisant le tour de pas moins d'une trentaine d'agences simulant l'achat d'un séjour pour les vacances de février!
Bravo le gouvernement! A part ça, tout le monde exagère!..."

En attendant et au vu de la situation que traverse le pays, il convient de rester sur ses gardes a tout moment dans les rues de Tunisie cet été. Il est clair que ce n'est sûrement pas la publicité seule qui fera revenir les vacanciers en Tunisie. Le ministre du Tourisme qui est un incompetent qui ne connait pas le secteur c'est tres bien que aujourd'hui comme demain,  le future est mauvais pour le tourisme ne notre pays avec une mauvaise gouvernance a la tête de la Tunisie.

En Tunisie, le nombre des touristes européens a baissé de 29% en janvier 2012 par rapport à la même période de 2011 et de 44,1% pour toute l'année 2011 comparée à 2010.



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