dimanche 28 février 2016

Plagiat

Champion du monde de l'incompétence 



Taoufik Rajhi
Taoufik Rajhi est ministre conseiller économique auprès du Chef du gouvernement, chargé des réformes, dont il faisait depuis fort longtemps son principal sujet de réflexion. Le président du Conseil des analyses économiques qu’il est, vient de présenter le premier rapport établi par les soins du think tank sur la nécessité, la nature et l’ampleur des réformes à engager, en appui au Plan national de développement.

Des affaires de plagiat existent toujours en Tunisie, durant l’année 2015 plusieurs affaires ont défrayé la chronique. Ce qu’il faut savoir, c’est que le plagiat et le « copier-coller » font partie de la culture dans nos universités et dans l’administration publique. Les universitaires qui copient et plagient les recherches des autres continuent d’exercer dans nos universités sans sanction. 

Dans l’administration en 2015, une nouvelle affaire a éclaté. Un marché public avec un appel d’offres pour de machines électroniques pour des paris sportifs est publié dans le Jort. On découvre plus tard que nos amis les fonctionnaires de l’administration ont plagié le marché public sur celui des marocains qui venaient juste de publier leur propre offre.  À l’époque, l’affaire fut étouffée et personne n’a été sanctionné non plus. Ensuite on découvre que suite à cette affaire, l’appel d’offres ne sera jamais attribué, car il n’avait pas reçu l’aval des autorités responsables… 

Programme national des réformes majeures 

C’est encore une nouvelle affaire qui éclate chez nous aujourd’hui, de nouveau des affaires de plagiat. Ce sont 3 professeurs universitaires Sofiane Ghali, Moez Labidi, Samy Mouley qui ont plagié l’étude réalisée par la BAD relative au Royaume du Maroc. Ce sont les mêmes universitaires qui ont participé à la rédaction du rapport Conseil des Analyses économiques (CAE) pour contribuer à un projet de matrice de réformes, dans le cadre du programme national des réformes majeures (PNRM), et ce en collaboration avec l’administration et d’autres acteurs institutionnels.

Ce qui est en cause ici, c’est la matrice du programme national des réformes. Le plagiat est juridiquement punissable, dans les pays qui ont signé la Convention de l'UNESCO sur la Propriété intellectuelle. Dans le cas présent, les mêmes auteurs se reprennent en copiant la même matrice réalisée par la BAD pour le Maroc.  Utilise cependant a savoir c'est que c'est trois nullissimes ont touché leurs chèques, donc démission ou pas, l'affaire est dans la boite. Mais puisque chez nous les choses se passe à l'amiable qui rime avec arable, il ne peut que le défendre !

Alors qui est responsable me dirait vous ? De deux choses l'une : C'est soit notre universitaire Hatem Salah qui fait du copier-coller ou alors c'est Taoufik Rajhi, ministre conseiller économique auprès du Chef du gouvernement, chargé des réformes qui ne contrôle rien et ne vérifie rien dans sont équipe. Comme quoi, le plagiat a un bel avenir au pays du jasmin

Le rapport tunisien : http://fr.slideshare.net/HoussemBouhalli/rapport-plagiat-cae-2-1
Le rapport marocain: http://fr.slideshare.net/HoussemBouhalli/source1-1

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire