500 000 euros, puis pour 2,5 millions d'euros au final !
Nov 2015
Au commencement c'était l'histoire d'un marché conclu sans appel d'offre entre Yassin Brahim, qui est ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale pour un plan de promotion pour le développement 2016-2020 en Tunisie. Celui ci avait été conclu pour la somme de 500 000 euros avec la banque française Lazard sans appel d'offre. Le contrat du ministère du Développement, de l’Investissement, et de la Coopération avec la banque Lazard avait provoqué une polémique sur la scène politique, où certains députés ont qualifié le contrat d’atteinte à la souveraineté nationale.
Selon ce document, la Tunisie "a souhaité confier à Lazard la mission de l'assister en qualité de conseiller stratégique et financier dans l'élaboration du plan de relance de l'économie tunisienne, la sélection et la structuration de projets d'investissements phares et leurs promotions auprès d'investisseurs notamment étrangers, étant précisé que ces projets d'investissement seront présentés à la Conférence Investisseurs et Donateurs envisagée en juin prochain".
Selon ce document, la Tunisie "a souhaité confier à Lazard la mission de l'assister en qualité de conseiller stratégique et financier dans l'élaboration du plan de relance de l'économie tunisienne, la sélection et la structuration de projets d'investissements phares et leurs promotions auprès d'investisseurs notamment étrangers, étant précisé que ces projets d'investissement seront présentés à la Conférence Investisseurs et Donateurs envisagée en juin prochain".
Cette structuration comprend une "assistance" de la banque Lazard à définir la politique économique dans le cadre d'un plan de relance. En d'autres termes, la politique économique de relance que souhaite mettre en place la Tunisie sera discutée et négociée avec le groupe Lazard.
Il en va de même pour l'élaboration de plans d'actions sectoriels, l'identification des "réformes clés nécessaires à l'amélioration du climat des affaires" enfin la rédaction du rapport du budget économique. À travers cette demande d'assistance, le ministère avouerait-il son incapacité à élaborer lui même sa propre feuille de route?
Ainsi, la banque Lazard en collaboration avec les autorités tunisiennes devra cibler les projets d'investissements prioritaires tout en définissant leur mode de financement optimal. Par la suite, leur promotion auprès d'investisseurs potentiels sera mis en place. Celle-ci se conclura par l'organisation de la Conférence des Investisseurs et Donateurs prévue pour juin 2016, selon le contrat.
Au total, c'est au moins 500.000 euros hors taxes que la Tunisie devrait payer à la banque Lazard sans compter les frais de "travaux d'audit ou de consultations juridiques et fiscales".
En cas de différends liés à l'interprétation du contrat ou de litiges entre la Tunisie et le groupe Lazard par rapport à l'exécution de celui-ci, l'article 10 prévoit que ce contrat soit soumis à la loi française. Un tribunal arbitral devra venir trancher en cas de litige et ce selon la convention d'arbitrage retenue à savoir celle du règlement de conciliation et d'arbitrage de la chambre de commerce internationale.
Cet arbitrage devra avoir lieu à Paris, en langue française et selon la loi française.
Le fait qu'un ministère tunisien signe un contrat de ce genre n'est pas une première ni nationale, ni internationale. En effet, des contrats en l'espèce ont déjà été signés avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale où de nombreuses consultations ont été menées. Cependant là où c'est plus rare c'est lorsque ce genre de contrat est signé avec une Banque privée...
Un appel d'offre est lancé par l'administration, 4 prétendant sont sur les rang. Le 29 mars 2016, la commission spécialisée avait ouvert les plis, en présence des 4 groupes soumissionnaires : ARJIL, LAZARD Frères, Edmond de Rothschild et Rothschild & CIE.
Le ministère avait précisé que la commission évaluera les propositions techniques et financières de chaque soumissionnaire, avant d’attribuer le marché au meilleur, et ceci bien sûre après l’approbation de la Haute instance de la commande publique, en soulignant que les offres financières présentées restent temporaires, dans l’attente de l'achèvement des procédures relatives à la vérification et l'évaluation.
Il en va de même pour l'élaboration de plans d'actions sectoriels, l'identification des "réformes clés nécessaires à l'amélioration du climat des affaires" enfin la rédaction du rapport du budget économique. À travers cette demande d'assistance, le ministère avouerait-il son incapacité à élaborer lui même sa propre feuille de route?
Ainsi, la banque Lazard en collaboration avec les autorités tunisiennes devra cibler les projets d'investissements prioritaires tout en définissant leur mode de financement optimal. Par la suite, leur promotion auprès d'investisseurs potentiels sera mis en place. Celle-ci se conclura par l'organisation de la Conférence des Investisseurs et Donateurs prévue pour juin 2016, selon le contrat.
Au total, c'est au moins 500.000 euros hors taxes que la Tunisie devrait payer à la banque Lazard sans compter les frais de "travaux d'audit ou de consultations juridiques et fiscales".
En cas de différends liés à l'interprétation du contrat ou de litiges entre la Tunisie et le groupe Lazard par rapport à l'exécution de celui-ci, l'article 10 prévoit que ce contrat soit soumis à la loi française. Un tribunal arbitral devra venir trancher en cas de litige et ce selon la convention d'arbitrage retenue à savoir celle du règlement de conciliation et d'arbitrage de la chambre de commerce internationale.
Cet arbitrage devra avoir lieu à Paris, en langue française et selon la loi française.
Le fait qu'un ministère tunisien signe un contrat de ce genre n'est pas une première ni nationale, ni internationale. En effet, des contrats en l'espèce ont déjà été signés avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale où de nombreuses consultations ont été menées. Cependant là où c'est plus rare c'est lorsque ce genre de contrat est signé avec une Banque privée...
Acte 2
Un appel d'offre est lancé par l'administration, 4 prétendant sont sur les rang. Le 29 mars 2016, la commission spécialisée avait ouvert les plis, en présence des 4 groupes soumissionnaires : ARJIL, LAZARD Frères, Edmond de Rothschild et Rothschild & CIE.
Le ministère avait précisé que la commission évaluera les propositions techniques et financières de chaque soumissionnaire, avant d’attribuer le marché au meilleur, et ceci bien sûre après l’approbation de la Haute instance de la commande publique, en soulignant que les offres financières présentées restent temporaires, dans l’attente de l'achèvement des procédures relatives à la vérification et l'évaluation.
22 avril : le marché est attribué pour 2,5 millions d'euros pour de parfaits inconnus
Au moment meme quand ont annonce le vainqueur du marché, la page officielle du consulat général de Tunisie à Paris communique, sur une rencontre entre l’ancien président directeur général du groupe Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed. Il aurait été reçu par le consul général Ali Chaâlali et ce en présence du consul. Au final On confie la promotion du plan développement a de parfaits inconnus qui n'ont aucune expérience. La promotion du Plan de Développement 2016-2020 par le groupement Arjil est une arnaque et montre encore une fois le copinage des hommes d'affaires avec le monde politique.
A plusieurs reprises le Canard Enchaîne' a consacré des articles expliquant comment Ben Ali arrosait Jeune Afrique à l'époque de la dictature. Ils demandait aux patrons tunisiens d acheter des actions pour augmenter le capital de Jeune Afrique. De plus Jeune Afrique touchait de l'argent, soit 1 millions d'euros via l'ATCE par an pour la publicité en faveur des banques tunisiennes et du dictateur Ben ali dans le magasine. Comment un individus pareil peut il continué a touché de l'argent au pays apres tous le mal qu'il a fait a travers sont magasine pourri ?
Au final, il n y avait pas une seule chance sur un million pour que l'offre technique de Jeune Afrique et consorts, puisse dépasser en qualité et en références celle de la prestigieuse banque d'affaires Lazard et Rotchild, au point d'être retenu malgré un prix plus élevé !!! Le Pays vient encore de se ridiculiser et de perdre en crédibilité.
Solidement établi dans le secteur de l’ingénierie, le groupe COMETE intervient essentiellement dans les domaines du bâtiment, des infrastructures, de l’hydraulique, de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Nos équipes pluridisciplinaires mettent en commun leurs savoir faire à travers des moyens technologiques développés et des outils collaboratifs puissants.
COMETE Engineering dispose également d’une forte expertise dans les études économiques, les stratégies publiques de développement et le conseil aux entreprises. Cette expertise permet au groupe de bénéficier d’une très bonne connaissance des contextes géographiques et socio-économiques des régions d’intervention, et d’être ainsi en mesure d’adopter des démarches spécifiques à chaque pays.
La compétence et la polyvalence de ses équipes permet au groupe COMETE de proposer à ses clients une large gamme de services, de conseil et d’ingénierie et de les accompagner tout au long du développement de leurs projets.
Fort d’un réseau international de partenaires, le groupe COMETE est en mesure de s’adapter à des contextes variés et exigeants. Ce qui lui permet grâce à la mobilité de ses collaborateurs de déployer ses compétences dans de nombreux pays, selon les mêmes principes et méthodes, avec professionnalisme et un souci constant de la qualité.
En faite d'expertise, le groupe Comete fait appel a des cabinets et des consultants indépendants pour participé a des marchés public alors qu'ils n'ont aucune expertise. Je sais de quoi je parle par ce que par le passé, Comete a fait appel a notre cabinet pour participé a une mission d'expertise financée par un fonds européen pour la mise a niveaux des entreprises tunisiennes.
25 avril: Les meilleurs sont exclus
Suite à la photo de l’audience accordée à Béchir Ben Yahmed par les représentants officiels de l’Etat tunisien en France, la photo n'a pas échappé à Edmond de Rothschild/Esl&Network et n’aurait pas été de leur goût. Ceux ci sont confortés dans leurs suspicions quant à la récente attribution de l’appel d’offres pour la promotion du plan quinquennal, auquel ils ont participé ».
Il semble pour le moins curieux que le fondateur du Groupe Jeune Afrique accompagné de tout le staff familial qui le dirige, soit présent auprès des représentants officiels tunisiens, juste avant la décision d’attribution de l’appel d’offres en question à Jeune Afrique Events et à ses partenaires». Il aurait été noté que «l’annonce officielle de cette attribution aura été publiée par le ministère concerné, un peu plus de deux heures après cette rencontre.
ll en faut pas plus pour que cette rencontre soit considérée comme suspecte par Edmond de Rothschild/Esl&Network, dans la mesure ou le soumissionnaire Jeune Afrique Events aurait été le seul à avoir eu une rencontre avec des officiels tunisiens en pleine période de délibération de la Commission d’attribution, à l’exclusion de tous les autres compétiteurs. Ce qui serait venu conforter encore davantage les contestations en gestation, au sein du Groupement Edmond de Rothschild/Esl&Network, quant aux conditions d’évaluation et d’attribution «qui n’ont d’ailleurs pas été affichées sur le site du ministère concerné».
Edmond de Rothschild/Esl&Network, d’après ces mêmes sources, «se demanderaient pourquoi les notations comparatives n’ont pas été publiées en même temps que cette annonce officielle. Ce qui aurait permis d’indiquer, dans la transparence, de quelle manière le classé deuxième financièrement (Arjil/Comete/Jeune Afrique Events) serait passé au rang de premier, à leur place». Le budget présenté par Arjil/Comete/Jeune Afrique Events est de 2,5 millions d'euros, contre 1,2 millions d'euros présentés par Edmond de Rothschild/Esl&Network. «Soit du simple au double de l’offre retenue».
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