Charges fiscales inéquitables
Le professeur universitaire Abdeljellil Bedoui |
Monsieur Abdeljellil Bedoui est un universitaire dans le domaine économique, il a organisé a cet effet une conference de presse au sein du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) pour faire le point sur la fiscalité du pays.
Ont y apprend que les charges fiscales ne sont pas réparties de manière équitable entre pme, entreprise et indépendant et que le système fiscal actuel n'est plus en mesure d'assurer la redistribution des richesses a l'ensemble du pays.
Notre pays a une répartition des charges fiscales inéquitable par le fait que 5% des entreprises supportent au total 80% des charges fiscales.
Les salariés contribuent à hauteur de 80% au total des impôts sur le revenu et la divergence entre les régimes d'imposition réel et forfaitaire, témoignent également de la répartition inéquitable des charges fiscales dans le pays
D'apres l'expert, le nombre des personnes soumises au régime forfaitaire (les indépendants et les profession libéral) a dépassé 400.000 adhérents à fin 2013, contre 149.000 en 1987. La moyenne des impôts payés par les personnes soumises au régime forfaitaire ne dépasse pas 59 dinars (30 euro !), contre 984 dinars pour les personnes soumises au régime réel, d'après les statistiques de 2012... Des lors plus personne ne s'étonnera des lors professions libérale s'enrichisse plus vite que la lumiere et qu'ils roule tous sur l'or vu qu'ils ne paye que des cacahuètes a l'état.
Mise a jour 17/01/2014: D'après l'ancien ministre des finance, Houssine Dimasi, il y aurait 20 000 à 22 000 personnes sous regimes forfaitaire qui gagne gros et qui ne paye pas d'impôt. Sur c'est personne la, l'état pourrait faire rentré 100 millions d'euro, soit 200 millions de dinars dans les caisses de l'état.
Conclusion
Ont peut se demandé quand le gouvernement va-t'il prendre des mesure et annuler progressivement le régime forfaitaire qui bénéficie aux profession libéral, à lutter contre le secteur informel et à le soumettre à un plus juste impôt suivant le chiffre d'affaire et non pas un prix forfaitaire négocié a la tête du client.
Toute c'est reformes qui doivent être entreprise depuis des années et qui n'ont jamais été entreprise, doivent servir de manière à promouvoir une économie solidaire et sociale. Mais la question est de savoir si les islamistes au pouvoir ou le futur gouvernement le comprendras t'il un jours ? That's the question... En tout cas aujourd'hui, aucune réforme ne sera entreprise tant que le parti majoritaire islamiste Ennahda joue la carte du calcul électoral et populiste dans le but de gagné de nouveau les prochaines élection en Tunisie.
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