mercredi 19 juin 2013

Mauvaise gouvernance des entreprises publique tunisiennne

La société Tunisienne des industries de pneumatique

 La société Tunisienne des industries de pneumatiques
le reseau de revendeurs de la société Tunisienne des industries de pneumatique couvre tout le pays, malgré cela la société est déficitaire depuis des années

La STIP pourra-t-elle survivre plus longtemps?

La S.T.I.P. est l'unique fabricant de pneumatiques en Tunisie, elle couvre tout le pays et elle beneficie du marché a elle seule. La société possède deux unités de production : dont une usine à M'saken et une usine à Menzel Bourguiba. La capacité de production est de 650 000 pneus par an environ.

Un gouffre financier d'année en année

Malgré cela la Société Tunisienne des Industries de Pneumatiques (STIP) accuse en 2012 une perte de 19,311 millions de dinars contre un déficit de 14,560 millions de dinars une année auparavant.
Les charges d’exploitation ont légèrement progressé pour atteindre 106,932 millions de dinars dont 21,924 millions de dinars charges de personnel.

Malgré les mauvais chiffre, le gouvernement d'Ennahda fait la sourde oreille et ne prend pas de mesure pour une bonne gouvernance en ressource humaine avec des competences a la tete de l'entreprise publique.

Malgré la mauvaise situation financière, le PDG de la STIP bénéficie en 2012 de 2 voitures de fonction, 1.000 litres de carburants par mois et une prise en charge totale des prestations téléphoniques, pour un montant annuel global de plus de 150.000 dinars y compris son salaire brut. Ce qui fait 250 litres de carburant par mois, celui ne manquera surement pas de pneumatique pour roulé quand il veut au frais de l'état.

vendredi 7 juin 2013

Comment la Banque africaine de développement perçois t'elle la Tunisie

Tunisie
Banque africaine de développement pour la Tunisie


En bref : En Tunisie l’amélioration de la situation économique dans son ensemble se fait attendre. Le chômage reste élevé et les déficits courants et budgétaires importants, faute de réformes structurelles et d’une solide reprise économique en Europe, principal partenaire économique de la Tunisie. Les plus grands risques concernent les tensions idéologiques et le fanatisme religieux, les mouvements sociaux ainsi que les éventuelles politiques populistes qui pourraient être menées en vue des futurs élections, menant à de possibles dérapages budgétaires pour capté des voix.

Banque africaine de développement pour la Tunisie
En detail: 
L’économie tunisienne a connu une certaine reprise en 2012 avec un taux de croissance du PIB de 3.6 %, mais celle-ci reste insuffisante pour répondre aux principaux défis du pays que sont le chômage, notamment des jeunes diplômés, et les disparités régionales.
La transition politique tunisienne s’est revélée plus longue que prévue, avec un report des élections et un clivage politique qui s’accentue. Le débat politique prévaut sur la réflexion économique.
La Tunisie conserve son potentiel de développement mais les réformes doivent se poursuivre pour renforcer des secteurs à plus haute valeur ajoutée. La modernisation de l’agriculture et le développement des énergies devraient permettre une meilleure utilisation des ressources naturelles.

La Tunisie a connu une reprise en 2012, avec une croissance de 3.6 %. Une bonne saison agricole, le relatif redémarrage de l’activité touristique et des investissements directs étrangers (IDE) ainsi que de la production des hydrocarbures et phosphates, quasiment à l’arrêt en 2011, ont contribué à cette performance. En revanche, la crise européenne et la baisse de la demande extérieure ont eu un impact négatif sur les exportations, en particulier pour le textile et les industries mécaniques et électriques (IME). Dans l’ensemble, les activités productives ont bénéficié d’un climat social plus stable qu’en 2011, ainsi que du maintien de la demande intérieure.
Toutefois, l’amélioration de la situation économique dans son ensemble se fait attendre. Le chômage reste élevé et les déficits courants et budgétaires importants, faute de réformes structurelles et d’une solide reprise économique en Europe, principal partenaire économique de la Tunisie. Les plus grands risques concernent les tensions idéologiques, les mouvements sociaux ainsi que les éventuelles politiques populistes qui pourraient être menées en vue des élections, menant à de possibles dérapages budgétaires.
Les incertitudes politiques ralentissent les décisions économiques et fragilisent la reprise amorcée. La situation sécuritaire s’est dégradée, écornant l’image d’un pays réputé tranquille. Les réformes engagées par les autorités de transition, afin d’améliorer la croissance et la gouvernance et de réduire les disparités régionales doivent se poursuivre. Elle devraient s’accompagner d’un climat stabilisé et prévisible à long terme pour restaurer la confiance des investisseurs comme des citoyens.
Le phosphate, principale ressource naturelle, reste un levier important pour confirmer la reprise en 2013. Depuis de nombreuses années, la Tunisie a développé son industrie de transformation du phosphate pour produire de l’acide phosphorique et des fertilisants. Elle est ainsi devenue le deuxième producteur et le premier exportateur de phosphate trisodique (TSP) avec 21.7 % de la production mondiale et 31.2 % des exportations mondiales. Pour développer ses exportations, la société publique Groupe chimique tunisien (GCT) engage des projets de coopération internationale, avec des partenaires indiens (Tunisian Indian Fertilizers – Tifert) et chinois. Les changements structurels amorcés doivent se poursuivre, avec une meilleure utilisation des ressources naturelles.


dimanche 2 juin 2013

Les types d'entreprise en Tunisie en majorité

Les entreprises en Tunisie sont unipersonnelles en majorité
86 % des entreprises sont unipersonnel en Tunisie

En Tunisie, 92 % des entreprises seront unipersonnelles d'ici 2025, si la tendance actuelle  à petite échelle se poursuit. Il faut donc impérativement agir pour éviter au pays dans les 10 ans une stagnation structurelle», telle est le resultat d'une récente étude qui a été réalisée par l'INS et la Banque Mondiale.

L'étude sur la dynamique des entreprises révèle que 86% des sociétés dans le pays sont unipersonnelles  en 2010. Alors que l'ensemble des entreprises employant 100 personnes ou plus ne dépasse pas les 0,5%, mais représente quand meme 37% du marchés de emplois, soit plus que les entreprises unipersonnelles.

Les grandes entreprises sont proportionnellement orientées vers le marché extérieur, elles sont donc beaucoup plus susceptibles d'exporter et d'importer, d'être sous controle étrangère et d'être dans le régime offshore, ce qui represente une source importante de revenus et d'emplois.
Nécessité de réformer d'urgence des PME : Le document souligne une nécessité de réformes urgentes, afin de catalyser la création d'emplois et la croissance des entreprises.

En utilisant le Répertoire National des Entreprises, une base de données contenant des informations sur toutes les entreprises du secteur privé (hors agriculture en Tunisie), l'étude examine la performance des entreprises en termes de création d'emplois et de productivité.

De la un constat est fait sur le secteur privé tunisien, qui souffre d'une stagnation structurelle, ce qui résulte d'une faiblesse de la compétitivité dans le chef des entreprise et de la productivité, avec des possibilités de croissance limitées dans le temps.

Le manque d'opportunité ne se manifeste pas seulement dans la création d'emplois, mais aussi dans la qualité, la production étant concentrée dans des activités relativement peu productives et à petite échelle.
Par ailleurs toujours dans le document, l'importance de l'auto-emploi augmente au fil du temps, depuis que la création nette d'emplois a été limitée et concentrée dans les entreprises unipersonnelles, ce qui représente la moitié des 672 877 nouveaux emplois nets créés entre 1996 et 2010.