dimanche 13 octobre 2013

Veille strategique Tunisie

SIA (Société Industrielle d'Amortisseurs)



SIA (Société Industrielle d'Amortisseurs)
Une société de notre époque qui fonctionne encore comme au moyen age 



C'est d'abord le bureau d'étude de Comete engineering qui ma consulté pour me demandé de l'aide sur le projet. Puis m'est venu l'idée d'écrire un billet pour vous dire et vous tenir informé sur le type d'entreprise du moyen age qui existe encore  à notre époque en Tunisie. Ceci montre encore un exemple d'entreprise privé qui veut gagné des parts de marché a l'etranger grâce aux subside publique de l'etat, sans se donné les moyens d'investir par elle meme. Mais se donne t'elle les moyens a travers la mise en place d'une démarche de veille commerciale et concurrentielle ?

Avant de commencé il faut savoir que en Tunisie c'est le PCAM qui compte plus de 270 conventions signées portant sur des actions d'assistance technique qui ont permis aux entreprises tunisienne bénéficiaires d'améliorer leur productivité et de répondre aux exigences de leurs marchés cibles qu'est l'Europe. Sans l'assistance et le financement de l'Europe, rien ne pourrait être entrepris en Tunisie. Encore une fois nous pouvons déduire que des entreprises tunisienne gagne de l'argent sur le marché tunisien et qu'elle sont en situation de monopole, mais qu'elle n"investisse pas un euro dans les ressources humaines ...

Pour chaque mission, Le programme PCAM au financement de 85% du coût de l’expertise PCAM et le reste est payé par la partie demanderesse. Et encore si celle ci veut faire payer a l'etat tunisien l'expertise elle peut le faire via l’instrument ITP (Investissement Technologique à Caractère Prioritaire, géré par le Bureau de Mise à Niveau). Tout un programme qui profite aux interessés ...


Fiche d'identité de SIA


SIA a été crée en 1990 en partenariat avec RECORD France, qui elle évolue dans le secteur de l'automobile. Grace au Know how de Record France, la société Société Industrielle d'Amortisseurs (SIA) conçoit, développe, fabrique et commercialise des amortisseurs pour véhicules de tourisme, utilitaires, bus, vehicules industriels et poids lourds.

En 2012, la SIA a réalisé un chiffre d'affaires de 11 millions d'euro dont 8,5 millions a l'export. Elle compte 278 collaborateurs implantés en Tunisie avec un taux d'encadrements de pres de 20%. L'entreprise évoluant comme équipementier de rang 2 dans le secteur de l'automobile, et est certifié ISO 9001,9002,QS 9000,VDA6, ISOTS 16949 et prévoit une certification ISO 14001 en 2013. Toute ces certifications sont doublées par leur equivalent TUV.

L'entreprise se positionne sur les marchés de l'automobile en 1er monte (auprès des constructeurs, des equipementiers de rang 1) et pieces de rechanges auprès de grande surfaces spécialisées. En cela, la concurrence est international. SIA est leader dans la fabrication et la commercialisation des amortisseurs en Tunisie avec 60 % de pars de marché et et le reste Afrique dont Maroc, Algérie, Libye, Egypte – Syrie, Kenya.

L'entreprise dispose d'une surface industrielle de 6500 mètres carré et la production s'éleve a 730 000 unités en 2012. SIA maitrise les nombreuses technologies, usinage, soudage, traitement de surface et assemblage necessaire à la fabrication de l'amortisseurs. De même, SIA peut développer un large panel d'amortisseurs, hydraulique ou gaz, tant pour le tourisme que pour les poids lourds, et proposer des solutions performantes et compétitives répondant aux exigences des clients. L'équipe SIA veille constamment a l'efficience du systeme de production dans une démarche d'amélioration continue.

L'entreprise connait un concurrent tunisien, mais celui-ci reste a dimension nationale avec des prix concurrentiel sans perspective internationale. Les concurrents sont principalement européens et asiatiques et tres agressifs sur la marché a l'étranger.


Perspective de développement


En 2016, SIA souhaite devenir le 1 er fournisseur d'amortisseurs de rechange pour la zone méditerranéenne et ainsi devenir sur le parnel des constructeurs assemblants des véhicules au Maghreb. Egalement, 50 % des matieres premieres sont achetées en Tunisie et les autres 50 % importés d'Europe. L'entreprise souhaite diversifier ses lieux d'approvisionnement en Turquie, Corée, Chine et en finir avec c'est fournisseur tunisien. Egalement, SIA souhaite organiser des meilleurs partenariats avec les fournisseurs tunisien car ceux-ci font preuve d'une force d'inertie et qui sont incapable de s'adapté au changement. L'entreprise fait parts de leurs mefiance, et c'est fournisseurs tunisien ne font pas preuve d'un comportement adapté aux changements. La pluparts des entreprises sont dirigé par des vieux ou des familles d'une autre époque.

Diagnostic informationnel


D'une maniere general, le dirigeant de la famille Ahmed Hentati de la SIA souhaite prévoir des évènement en disposant des informations utiles et suffisamment tot pour préparé sa strategie, ses plans d'actions, ses négociation, évoquant a titre d'exemple des echecs qu'il essaye de comprendre a posteriori afin de ne pas les renouveler. La demarche de veille est donc une priorité pour l'entreprise. La veille reglementaire est la plus structurée et aboutie au sein du service qualité.

La veille au sein de l'entreprise par departement met en evidence un manque de coordination en terme de collecte, de diffusion, de partage. Les etapes de traitements seront donc realisé a travers des reporting et stockés dans le serveur de l'entreprise.





Veille stratégique : Société Industrielle d'Amortisseurs

Conclusion


La société a besoin d'une veille strategique impliquant les départements suivants:

- RD : Veille technologique sur les amortisseurs (notamment la mise en place d'une veille sur les brevets, inexistant a l'heure de l'ecriture de mon billet)
- Achat : Veille technologique sur les matiere premiere et sur la vie des fournisseurs (fusion, acquisition, contrats commerciaux, implantations)
- Marketing/commercial : veille economique, concurrentielle et commerciale pour mieux anticiper les projets, les enjeux automobile


Objectifs global


Assister SIA a metre en place une démarche de collecte, de traitement et analyse d'information en vue de construire sa stratégie de développement commercial et préparer ses actions à travers une veille commerciale et concurrentielle.

Objectifs spécifique de l'action


Les objectifs specifique de l'action d'assistance auront été d'etablir un systeme de veille strategique et d'assister la SIA a la mise en place de la cellule de veille strategique.



vendredi 4 octobre 2013

Entreprises et l'état sont aux abonnés absent

Quand les citoyens font la loi


Petrofac Tunisie



Depuis la révolution des citoyens ont décidé d'appliqué la loi de la jungle face a l'état et aux entreprises en Tunisie
Pour commencé le sujet, la société britannique Petrofac qui opere sur l'iles et au large de Kerkennah fait face a des citoyens mécontent qui veulent rançonné les caisses de l'entreprise en bloquant les projets d'investissement sur l'île. Petrofac assure 10 % de la production de gaz en Tunisie et continue d'investir en Tunisie. Bon a rappeller, l'état possède 55% du capital a travers l'ETAP sont actionnaire majoritaire.

Alors pourquoi les citoyens et les singes contre Petrofac ? Petrofac a découvert 2 puits de gaz qui permettrait d'augmenté la production de gaz a 15%. Pour que l'investissement continue il faut construire et installé des pipelines de 2 kilometres chacun, et acheminé la matière brute a l'usine ou elle sera traité. Sauf que le projet de Petrofac a donné des idées a 4 familles de singes qui se sont proclamé propriétaire des terres ou vont passé les pipelines. Biensûr c'est pseudo singe n'ont aucun titre de propriété et aucune légitimité sur les terrains en question... 
Pour ajouté un peu de piment, la situation foncière sur les terre à Kerkennah, fait que celle ci ne possède pas de titre foncier pour la plupart, donc au final le droit de propriété est difficilement prouvé.

Face a la bande de singe qui paralyse les projets, l'une des familles revendique le droit de propriété des terre et reclame un droit de passe de 60 000 dinars par mois, sinon le projet ne verra pas le jour. Rien moins que ca !
La direction de la société qui se retrouve seul face aux énergumène accuse les autorités locale de laissé aller et ne pas trouvé de solution a cet impasse.

On apprend aussi dans ce dossier que le délégué de Kerkennah a téléphoné à Petrofac pour demander d’embaucher une centaine d’ouvriers parmi les plus jeunes de l’île pour les besoins du chantier, afin de résoudre le problème…. Seulement, la direction de l’entreprise souligne que les travaux ne nécessitent qu’une vingtaine d’ouvriers.

In fine si le gouvernement était compétent dans les dossiers économique, la production nationale de gaz pourrait atteindre 60% de l’ensemble de nos besoins, chose qui pèserait très positivement sur la balance économique de la Tunisie. L'état devrait être judicieux ainsi que les autorités compétentes pour mettre hors d'état de nuire les énergumènes qui perturbe l'activité économique.


Y a t'il un pilote au ministère de l’Equipement ?


Il semble que les problèmes sont légion ailleurs aussi en Tunisie, le problème l’expropriation demeurent de  ceux qui bloquent et entrave l’exécution des projets programmés par le ministère de l’Equipement, sans compter les problèmes sociaux qui se sont multipliés après la révolution pour se transformer en chantage des énergume qui font leurs loi en toute impunité. Voilà pourquoi le ministère de l’equipement va nous couté chère puisque il faudra remboursé les entreprises qui n'ont pas pu exécuté les travaux auquel il faudra payé des indemnité sur le budget de l'état.

Ainsi a Jendouba pour la construction de la nouvelle autoroute ont fait face a la mentalité des citoyens digne de la planète des singes et les procédures administratives d’expropriation sont remise en question par les énergumène qui bloque et refuse de libéré le terrain. Il y a des citoyens qui ont été indemnisés avant la révolution, mais qui sont revenus à la charge, pour expliquer qu’ils ont cédé leurs terrains soit disant sous la contrainte, et qui demande a revoir le coût alors qu’ils avaient signé un contrat à l’amiable avant la révolution….

Certains ex-propriétaires de terrains ne veulent pas entendre raison, tandis que d'autres s’emploient à tirer le meilleur parti de la situation a leurs profit en réclamant à l’administration des sommes faramineuses et irraisonnables atteignant parfois 10 fois le montant réel du terrain. Certains terrains ont été acquis à plus d’un milliard !

Ainsi le projet de l'autoroute a été annulés suite à des problèmes d’expropriation. Il y a l’entreprise italienne sur place TODINI, mais elle n’a pas pu commencer son chantier, l'état devra donc payer des indemnité pour non réalisation du contrat. Les citoyens des régions environnante n’ont pas voulu la laisser travailler. L'état devrait au final payer une grosse indemnité aux italiens pour rupture de contrat, au final c'est l'état et le citoyen qui paye la facture pour les manquements de l'état sur le dossier.

y­ a­ t'­il d’autres projets annulés suite aux manquements de l'etat ?

Il y a  d’autres projets qui ont été annulés mais aussi des chantiers qui ont rencontré nombre de difficultés. Ont peut cité le problème de l’échangeur du Denden dont la tractation s’est élevée à 80 mille dinars, sans compter les dépenses de réalisation de la clôture et la construction d’un garage au profit du propriétaire exproprié… La aussi l'état a ouvert sont portefeuille pour rien alors qu'ils aurait suffit d'appliqué la loi et de faire respecté le contrat conclu entre les parties, mais l'état a préféré payer un beau garage tout neuf a l'exproprié.

Plusieurs autres projets se trouvent en butte à plusieurs problèmes, principalement, au niveau de l’exécution. Il y a des problèmes touchant généralement les déviations telles que la liaison GP1 avec l’autoroute. Ce projet est arrêté depuis deux ans pour des problèmes d’expropriation.

Le doublement de la route de Nabeul se trouve également face un problème d’expropriation, la aussi les singes bloque la route et revendique leur droit de passage sur leurs terre.
La déviation du gouvernorat de Kasserine va être aussi arrêtée. Cet arrêt ne va pas concerner tout le projet mais plutôt un tronçon d’environ 3 km suite à des problèmes d’expropriation.

Ailleurs aussi les projet sont bloqué, même s’il reste 100 mètres de non libérés, le projet ne pourra pas démarrer et cela pose un problème. Des travaux de certains chantiers ont été également arrêtés suite à des demandes sociales de faire travailler des jeunes de la région où le projet est en cours, ce qui pose un problème de suremploi, dont l'état payera le salaire et la  prise en charge au benefice de l'entreprise qui les emploieras.

Bon nombre de bailleurs de fonds ont conseillé au gouvernement de modifier la réglementation en vigueur afin de trouver un arrangement et un consensus avec le citoyen, et éviter le blocage des projets. Jusqu'à ce jours rien aucune prise de conscience et l'etat ouvre sont portefeuille pour les energumenes et les singes qui bloque tous les projets.