jeudi 24 janvier 2013

Le lobbying defaillant du ministere des affaires etrangeres tunisien

Lobbying du MAE: des nominations politique a tout les étages

gouvernement Tunisie
Un gouvernement composé de 3 parti politique qui roule pour leurs propre intérêt et non pour le pays

Le refrain est bien connu dans le monde entier, en politique comme en économie, seul les meilleur gagne. Il est question ici de l'image du pays, de communication et de lobbying. Et c’est un bien triste spectacle que le gouvernement offre aujourd’hui au sein du ministère des affaires étrangères. Partout au niveau de l’état, les structures qui les composes sont incompétente dans tous les domaines, c'est a ce posé des questions.
Ainsi pour preuve notre représentants tunisien qui occupait un poste au sein d'une instance international, ALESCO par exemple ( Organisation Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences), perd ça place au profit des pays étranger. Le pays est tombé si bas, que je m'interroge sur les responsables de la débâcle au sein du ministère des affaires étrangère.

Commençont par le début pour comprendre le comment du pourquoi du déclin du pays, si vous voulez connaitre la réponse, je la donne a la fin :-)
Le Directeur Général est élu par vote des pays membres (21 actuellement, la Syrie étant suspendue) de l’ALECSO pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. L’actuel Directeur Général est le Tunisien Dr Mohamed El-Aziz Ben Achour dont le mandat s’étend du 1er février 2009 au 31 janvier 2013. 

La première démarche logique était de réélire l’actuel Directeur Général si ont est pas sur de gagner la prochaine bataille de lobbying.  Sur ca nomination il y avait parmi des pays membres un consensus sur cette candidature. D’abord en raison du nom de la personnalité même, puis en raison de sa nationalité, et enfin parce qu’il est de coutume de diriger l’ALECSO pendant deux mandats de suite. C'est devenu une tradition au fil des ans au sein de l'ALESCO.

Mais les pays membres et notamment les pays du Conseil de Coopération du Golfe ont clairement indiqué et fait savoir a tous, que si la Tunisie présentait un autre candidat, ils auraient présenté à leur tour leur candidat : le Koweitien Dr Abdullah Hamad Muhareb, enseignant universitaire et conseiller au centre de recherche et des études au Koweit


Le ministre de l'education Abdellatif Abid du parti Ettakatol

Notre gouvernement d’incompétent, et plus particulièrement le Ministère des Affaires Etrangères du parti Ennahda (ici d'ont il est question), a jugé utile de présenter un autre candidat tunisien pour substituer le Dr Ben Achour, et a introduit en fait un autre candidat nommé politiquement : Dr Abdellatif Abid, actuel Ministre de l’Education du parti Ettakatol. Fin arabisant, expert en terminologie et lexicologie auprès de l’UNESCO et de l’ALECSO, le Dr Abdellatif Abid avait tous les atouts pour prendre la place de son collègue tunisien. Il fallait bien évidemment que le Ministère des Affaires Etrangères fasse son travail et qu'il se repose pas sur c'est laurier: lobbying, visites aux capitales des pays arabes, négociations qui auraient garanti sans équivoque la majorité des votes au candidat tunisien. Bref préparé le dossier pour qu'il soit en béton armé. Mais il a en été tout autrement au final ...

Evidemment le Ministère des Affaires Etrangères n’a pas fait son travail convenablement, pire il ne maitrise absolument pas les arcanes de la diplomatie ....
Est-ce que le Ministre des Affaires Etrangères s’est assuré du soutien d’une majorité de pays arabes au candidat tunisien? Non.
Est-ce qu’il a parcouru les capitales arabes pour s’assurer ce soutien?  Non.
Est-ce qu’il a planifié une stratégie de lobbying pour soutenir notre candidat?  Non.

Non seulement le Koweït soutenu par les pays de Golfe a présenté son candidat, mais même la Mauritanie a présenté un candidat aussi, c'est dire que le ministère des affaires étrangères tunisien n'est plus l'ombre que de lui même sur la scène africaine et international.

Comment expliqué que la Mauritanie peut-elle prétendre a un candidat  ?
Non seulement c’est un pays du Maghreb qui aurait pu soutenir notre candidat tunisien, mais pire nous avons des relations culturelles et scientifiques assez bonnes avec la Mauritanie.
Plusieurs étudiants mauritaniens étudient dans les universités tunisiennes, et plusieurs académiciens tunisiens enseignent à l’Université de Nouakchott. Il y avait là plusieurs éléments qui auraient permis au MAE tunisien de négocier le vote mauritanien en faveur de la Tunisie. Mais il semble que notre MAE était occupé à autre chose… A son tour aussi, l’Iraq a présenté un autre candidat pour le poste. Au final la diplomatie tunisienne aurait pu travailler la négociation aussi avec trois pays pour que les voix ne se dispersent pas dans les votes.

Le 31 décembre 2012, douze pays sur les 21 membres ont donné leurs voix au candidat koweitien. Et à partir du 1er février 2013, le Directeur Général de l’ALECSO dont le siège est à Tunis sera le koweitien Dr Abdullah Muhareb.

Après la Révolution et le Printemps Arabe inspirés par la Tunisie, et vu que le siège de l’ALECSO se trouve à Tunis, c’est très certainement du a l’incompétence des pseudos diplomate qui sont nommé politiquement sur la base de leurs alegance au parti au pouvoir Ennahda que nous sommes devenu un pays défaillant en politique étrangère.

Ont peut aussi dire que le tort réel ne vient pas des pays arabes puisque chacun défend légitimement et démocratiquement ses intérêts. Le vrai tort est plutôt du côté d’un Ministère des Affaires Etrangères tunisien qui a fait preuve d’amateurisme, de nonchalance, et qui en dormant a failli dans sa mission extrême de défendre les intérêts de la Tunisie.


Ministere des affaires etrangere de la Tunisie
Le ministre des affaires étrangère Rafik Abdessalem du parti Ennahda

Conclusion

Après analyse des événements j'en viens a ce qui suit: Comment un parti au pouvoir Ennahda et majoritaire qui détient tout les postes clés ministériel au sein du gouvernement va t-il faire pour soutenir un autr candidat d'un autre parti ici Ettakatol qui fait parti d'un groupe elus minoritaire qui compose le gouvernement ?  Surtout que c'est 3 élus du gouvernements ne sont la que pour servir leurs propre intérêt.

La question est donc de savoir pour qui roule le parti Ennahda au pouvoir en Tunisie.  Est ce que l’intérêt national du pays passe t'il avant celui de l’intérêt du parti Ennahda ?

Au final, le ministère des affaires étrangères Rafik Abdessalem et les élus du gouvernement d'ennahda ont laissé faire les choses sans intervenir dans le dossier pour etre sur de couler la nomination futur d'un élu du parti Ettakatol au poste de l'ALESCO. Aussi triste que cela puisse être c'est un fait, Ennahda a roulé Ettakatol et le pays entier dans la farine ...


jeudi 17 janvier 2013

Le deficit de + 100 millions de Tunisie Telecom en 2012

La mauvaise gestion de Tunisie télécom


100 millions de perte, et tout ça semble normal 

Chaque année c'est le même modus operandi dans les medias a l'annonce d'un nouveau produit chez la compagnie historique. Ont présente la société publique (ici Tunisie telecom) et l'ont fait croire que la société se porte bien et que les pertes seront amorti a l'avenir. En clair c'est hallowen toute l'année chez eux.
Savez-vous comment Tunisie Télécom provoque son déficit ? Par sa mauvaise gestion dans tout les domaines de sont activité. Retour sur les mensonges et les arnaques de Tunisie telecom avec la complicité des medias du temps du dictateur Ben ali

Tunisie Télécom perd ainsi la somme de 100 millions de dinars chaque année, a déclaré en décembre monsieur Mongi Marzoug, ministre des Technologies de l'information et de la communication.
Interrogé sur les raisons de l'augmentation des tarifs de la téléphonie fixe, le ministre a répondu que cette perte est enregistrée annuellement et nécessite une augmentation a 4 dinars sur les tarifs pour chaque abonné et 6 dinars pour les entreprises. Ainsi donc unilatéralement les utilisateurs et les entreprises compenserons les pertes de Tunisie telecom par une augmentation sur leurs abonnements.

Tunisie Télécom augmentera c'est tarif après avoir obtenu l'accord de l'Instance nationale des télécommunications. En d'autre terme l'Int roule pour Tunisie telecom et Tunisie telecom roule les clients au bénéfice de l’état. Le ministre a indiqué dans le même contexte que chaque opérateur est libre de fixer les tarifs de ses services conformément aux dispositions du Code des télécommunications. Ce qu'il ne vous dira pas c'est que depuis le début 2012, l’INT a en effet réduit le prix d’interconnexion du fixe de Tunisie Telecom pour lui apporter plus de trafic et augmenter ainsi les revenus de Tunisie telecom.
Ce prix d’interconnexion est fixé en 2011 à 35 millimes en simple transit (un central téléphonique se charge de la transmission d’appel jusqu’à l’abonné du fixe) et 55 millimes en double transit (deux centraux téléphoniques sont sollicités pour faire véhiculer l’appel jusqu’à l’abonné du fixe).
Pour 2012, le régulateur a réduit ce prix à 34 millimes en simple transit et 44 millimes en double transit. Cependant, l’entreprise reste leader en ce qui concerne la téléphonie fixe.

L’état gère et dicte sa loi a TT

La réception qui s’est déroulée au mois de décembre 2012 à Sidi Bou Saïd pour annoncer la nouvelle offre de connexion par fibre optique par Tunisie Telecom, était une occasion pour que le PDG Mokhtar Mnakri puisse s’expliquer autour de la révision tarifaire du Fixe.
Le PDG de Tunisie Telecom, présente les raisons de cette augmentation dans la video :




Tout d’abord, la révision tarifaire du fixe était une obligation pour Tunisie Telecom, conformément à la réglementation en vigueur. (C'est encore une réglementation de l'Int qui entre en jeux ...). Selon le PDG de Tunisie Telecom, l’activité du fixe présente un déficit chronique de 100 Millions de dinars par an, et qui pèse lourdement sur les résultats de l’entreprise et donc sur les caisses de l’État et pénalise de ce faite fortement la compétitivité de Tunisie Telecom. Pour cela, l’État lui a imposé d’augmenter la redevance d’abonnement du fixe. «  C’est l’État qui définit les tarifs et Tunisie Telecom qui applique les décisions. Pour assurer le rééquilibrage du marché et éviter la vente à perte à Tunisie Telecom, l’État a imposé à l’opérateur d’augmenter sa redevance du fixe. »

Entrée de nouveaux concurrents sur le marché

Tunisiana est venu s'installé en Tunisie en 2002 avant d'etre rejoint par Orange en 2009. Notant au passage, que durant les 8 dernières années, Tunisie Telecom a évolué dans un environnement concurrentiel et n’était pas prêt du tout pour affronté deux challenger serieux qui connaisse bien leurs metier. D'ou un deficite de préparation, d’étude et d'analyse sur la future concurrence. Chez Tunisie telecom, les réponses face a la concurrence se font au jours le jours, sans préparation et sans projet de reponse sur le long terme ...

Les mensonges de Tunisie telecom

Commençons par le commencement.  Un decret paru site du ministère suivant la décision n°09 de l’INT en date du 09 février 2012 indique une baisse des tarifs sur les terminaisons d’appel. Deja la, ca contredit les mensonge de Tunisie telecom et de sont ministre des communications.

Tous les concurrent, Tunisiana et Orange paye une redevance fixe a Tunisie Telecom a chaque fois qu'un client utilise un téléphone ou surfe via l'Adsl et la 3G pour l'utilisation des lignes fixe, 3g. Tout le matériel téléphonique et les lignes sont deja amorti depuis des années par les clients de Tunisie telecom de l’époque. Quelque soit l'operateur de telephonie qui fait du degroupage total ou partiel, il passe a la caisse au bénéfice de Tunisie telecom. C'est contrat ont été conclu entre le ministre et les operateurs telephonique au moment de leurs introduction sur le marché en Tunisie. Donc pas de raison de justifié l'injustifiable vu qu'il n'y a pas d'investissement a faire dans les lignes de cuivre chez le client. Comment expliqué une perte de 100 millions de dinars alors ...

Quel est la part de marché de Tunisie telecom sur les lignes fixe ? La dessus pas un mot ni du directeur de Tunisie telecom et ni du ministre des Technologies de l'information et de la communication. Aucun bilan ou tableau powerpoint viens appuyé la these que Tunisie telecom perd 100 millions de dinars sur le fixe. Pour justififer cela ont fait de la propagande dans les medias et a la television et ont continue a endormir le cerveau du citoyen. Vous avez juste a croire c'est charmante personne qui vous demande 100 millions de dinars pour renflouer l'entreprise. Personnellement depuis longtemps j'ai commencé a ne plus croire rien du tout.
Une petite visite sur le site web de Tunisie telecom ne permet pas de se fixer une idée non plus sur l'ampleur des pertes financière. Je ne trouverai ni de déclaration sur le sujet et ni chiffre qui valide l'argumentation de sont PDG:  http://www.tunisietelecom.tn/tt/internet/fr/media/communiques_presse

Conclusion

1er scenario: A ce stade nous pouvons conclure que soit Orange ou Tunisiana détient la plus grosse part de marché tout clients confondu en terme de revenus sur les produits. Des lors la stratégie de Tunisie telecom sur le long terme était de vendre moins chère les communication fixe en espérant grappillé des clients chez la concurrence. Mais n'y arrivant pas aujourd'hui, elle demande maintenant au client de payer la différence. Le client étant pris en otage via l’état associé a Tunisie telecom, c'est donc lui qui va éponger les dettes de 100 millions de dinars. Il faut bien que quelqu’un paye les salaires de c'est charmant actionnaire ...

2 eme scenario: Au sein de la compagnie c'est l'amateurisme et le clientélisme qui sont la règle depuis longtemps. Tunisie telecom etant un opérateur qui traine derrière lui un lourd passé historique d’entreprise publique archaïque. Que ce sont dans les recrutements des cadres ou des employés, c'est le flou le plus total au sein de la direction pour les nominations politique.

Pendant longtemps Tunisie telecom est une société a embrouilles. Traficotage des comptes d'exploitation, association avec des hommes d'affaires du clan du dictateur Ben ali, sous traitance du materiel et des point vente a des amis proche dans les affaires, association avec la famille proche du dictateur Ben ali etc .. Gestion calamiteuse de la communication en temps de crise des le moindre probleme, des lors tout les ingrédients sont présent pour des pertes abyssale.

Aujourd'hui n'est que le résultat de la mauvaise gestion et de la corruption. Des mauvais choix commerciaux et stratégique qui éclate en plein jours en tesant les coupables. Pour justifier l'injustifiable et les pertes de 100 millions de dinars, ont trouvera un prétexte que c'est la faute a une lois qui fixait depuis des nombreuse année le prix des abonnements du fixe ...

3 eme scénario: Exemple de petit calcul si ont se refere aux mensonges de Tunisie telecom
100 millions de dinars (les pertes) : par 10 dinars par clients (redevance ligne fixe) = 10 millions de clients. Tout les habitants de Tunisie devrais des lors etre des clients abonné au fixe pour que Tunisie telecom soit rentable. La déja ca me fait deja bien rigolé !

En Tunisie sachant que la population est de +- 10 millions d'habitant, je me demanderai ou Tunisie telecom trouvera les autres habitants pour être rentable ? Ont voit bien que l'histoire ne tien pas la route. Les pertes de Tunisie telecom cache quelque de plus profond qu'une simple redevance a une ligne fixe.
En résumé tout ce qui vient de chez Tunisie telecom ma l'air de sentir l'embrouille a plein nez et le mensonge comme au temps du dictateur Ben ali. Cet société subit des pertes aujourd'hui et a l'avenir si rien ne change ça sera encore plus pire. Au final ca sera au citoyen de payer pour les actionnaires de Tunisie telecom, c'est une bombe a retardement sur le long terme pour les caisses de l'etat aussi.


lundi 14 janvier 2013

Les minerais et le petrole entre les mains du Qatar en Tunisie

Le sol tunisien aiguise l'appétit du Qatar


Avoir les sourires des uns et des autres, ont peut effectivement se posé des questions ...

Les 15% du capital de Tunisiana, qui appartenaient Sakher el Materie et qui ont été confisqué au gendre du dictateur Ben ali ont été vendu la semaine dernière au profit de Qatar Telecom (QTEL) dont les parts passeront de 75 à 90%. Tout cela sait passé avant de nommé un ministre des finances, une drôle de coïncidence qui bénéficie toujours a la partie Qatari. Ce poste était libre pendant des mois, le pays n'avais pas de ministre des finances, c'est une anomalie du gouvernement qui m'interpelle toujours actuellement ... Ce poste est désormais occupé par le parti Ettakatol, et non d'un membre du pouvoir en place Ennahda.
En fonction du temps qui avance ont comprend pourquoi ... Tout cela fait partie d'une stratégie d’accaparement entre 2 parties qui négocie dans l'opacité la plus totale avec d'un coté, des tunisiens (Ennahda au pouvoir) incompétents qui ne connaisse rien dans les affaires. Et d'un autre coté des Qatari qui bénéficie d'un savoir faire dans l'accaparement des ressources étrangère envers des pays faible économiquement ...


Mi-juillet 2012, plusieurs accords et mémorandums sont signés entre la Tunisie et le Qatar, au terme d'une séance de travail entre Hamadi Jebali et le prince héritier Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. Suite à cela, il s’avère qu’obtenir des informations sur les modalités de ces accords cruciaux sur la Tunisie relève de l'opacité. Voilà en effet plusieurs mois que tout le monde dort et ne cherche pas en savoir plus auprès des ministères concernés. Une expérience qui soulève le problème du droit à l’information, surtout après la révolution.

Les documents signés cet été sont les suivants :
- Protocole de coopération pour la rénovation et la restauration de sites archéologiques et historiques tunisiens.
- Mémorandum d'entente sur le programme qatari de développement en Tunisie.
- Convention pour l'encouragement et la protection des investissements entre les deux pays.
- Mémorandum d'entente pour la coopération entre le ministère Public qatari et le ministère de la Justice tunisien.
- Mémorandum d'entente sur le projet relatif au phosphate de Sra Ouertane.
- Mémorandum d'entente pour la coopération dans le domaine du raffinage pétrolier (Raffinerie de Skhira) entre la Compagnie pétrolière du Qatar et le gouvernement tunisien.
- Mémorandum d'entente pour la coopération entre la Compagnie d'électricité et d'eau du Qatar et la Société tunisienne d'électricité et de Gaz (STEG).
Les ressources naturelles, un volet sensible

Sur les 7 accords, si les textes 2 et 3 restent plutôt vagues, ce sont les 5ème et 6ème mémorandums qui attirent tout particulièrement mon attention.
Il s’agit d’accords portant sur des ressources naturelles rares (le phosphate est très demandé sur le marché mondial des matières premières) d’une importance stratégique vitale pour l’emploi et l’économie tunisienne dans les régions concernées du sud et du nord-ouest.
Or, premier problème : si le Qatar jouit d’un savoir-faire certain s’agissant du pétrole, l’expérience du royaume en matière d’extraction du phosphate est quasi nulle. Cela pose la question des conditions dans lesquelles s’est déroulé l’appel d’offre, voire de l’existence même d’un appel d’offre initial, en bonne et due forme.
Des conditions de cession suspectes
Tout sourire lors de la cérémonie qui s’était alors tenue au ministère des Affaires étrangères en été, les deux parties se garderont bien de rappeler que nombre de ces accords datent de l’ère Ben Ali, plus précisément des années 2008 et 2010, lorsqu’un gouvernement puis un parlement alors tenu de mains de maitre via le dictateur Ben ali ratifient respectivement le méga projet « Diar Qatar » à Tozeur et l’exploitation du phosphate de Sra Ouertane dans le gouvernorat du Kef.
Pour un accord énergétique lié à la souveraineté nationale, l’Assemblée constituante, qui gouverne parallèlement en Tunisie, a donc été au minimum court-circuitée et tenu a distance pour ne pas posé des questions qui derange. Selon al Jazeera, ce sont pas moins de 6,3 milliards de dollars qui sont en jeu.



Destiné à décupler les capacités de raffinage en modernisant la raffinerie de Skhira, le volet pétrolier avait déjà été entaché d’un scandale de malversations retentissant, révélé par Ahmed Kedidi, lorsqu’en 2009, Abdelwahab Abdallah, conseiller politique du dictateur Ben Ali, réclama des pots de vin d’une valeur de 700 millions.

Le projet avait alors été suspendu, mais pas un mot depuis sur un éventuel réexamen de l’appel d’offre truqué à l’époque au détriment de l’Algérie et de la Libye. Ceci accrédite la thèse selon laquelle le Qatar qui avait trouvé un allié douteux en la personne de Ben Ali, trouve aujourd’hui un allié en béton en Ennahdha, parti au pouvoir avec lequel il entretient des affinités idéologiques et qui n’oppose aucun obstacle à ses appétits déclarés sur la région.  
On vous téléphonera ...
Hautement polémique depuis que l’hégémonie qatari fait la une de la presse internationale et exacerbe les sensibilités nationalistes, cherché a comprendre ce que cache se contrat relève du parcours du combattant. De l’attaché de presse qui vous répond au téléphone, aux cabinets des ministres, la même gêne est perceptible partout ailleurs des que l'ont pose des questions.
Quand vous posé les questions qui derange, vous etes baladés de ministère en ministère, entre des services qui se renvoient constamment la balle, ce qui implique sinon une part de mauvaise foi du parti Ennahda.

Le 4 décembre 2012, date de la pose de la première pierre du complexe touristique de Tozeur, des bribes ébruitées parmis les sources humaines indiquent qu’il s’agit davantage d'immobilier, sur des terrains domaniaux cédés à un prix symbolique, que de tourisme..... Ont verra la suite plus tard
La bureaucratie est devenu aujourd'hui une opacité le plus simplement du monde dans la Tunisie post-révolution.

dimanche 6 janvier 2013

Gestion des connexions internet en Tunisie

La gestion des connexions internet entrante du pays est-elle un actif stratégique lié à la souveraineté de l'État, visiblement non en Tunisie. L'entreprise Meninx gère désormais les adresse en IPV6 pour le compte de l’état. Pourquoi l'état laissent-ils faire? Quels sont les intérêts et quel les risques? Dans quel condition et a quel prix l’état paye t'il Meninx technologies ?

Meninx Technologies controle internet en IPV6 en Tunisie
l’état paye pour une entreprise privé pour une mission de service public !


Jusque la semaine dernière, l'ATI qui était l'organisme public etait chargé de géré tout le traffic d'internet entrant en Tunisie, elle devras désormais donné la gestion des adressage en IPV6 a une entreprise privé. La semaine dernière l’état a aussi émis un decret autorisant les entreprises privé a géré le trafic entrant des connexion internet ! A ma connaissance c'est la première fois qu'un état souverain fait appel a une entreprise privé pour géré une mission du service public. A ma connaissance aucun pays au monde ne laisserai une mission sensible entre les mains d'une entreprise privé, sauf en Tunisie.

C'est ainsi qu'un partenariat public-privé (PPP) a été annoncé le 3 janvier entre l'Agence Tunisienne d’Internet (l'ATI qui est le point d’échanges Internet de la Tunisie (TunIXP) et qui assure la gestion technique des noms de domaines et de l'adressage IP et Meninx Technologies DataCentre (MXT), concepteur et opérateur d'un Data Centre privé de Tunisie.

Les médias de la propagande

Pour faire avaler la pilule du partenariat entre l'ATI et Meninx technologie et pour que le public voie que le bon coté des choses, les médias du dictateur Ben ali ont mis a contribution leurs plus belle plume pour nous venté la qualité de l'entreprise privé. Ainsi donc ont pourra trouvé c'est quelque ligne dans la plupart des medias tunisien : "Toujours selon ce document, l'ATI et Meninx Data Centre ont l’ambition, via ce partenariat, de faire de la Tunisie un carrefour d’échanges entre les opérateurs, les acteurs du Cloud et les acteurs des technologies de l’information et de la communication en général....". Je vous laisse seul croire au blabla de nos charlatant de journaliste en Tunisie qui sont toujours prompt a glorifier n'importe quoi.

Ainsi dans le monde entier, le déploiement d'IPv6 a eu lieu depuis plus de 5 ans, sauf en Tunisie. Ont ignore encore en Tunisie ce qu'est le mot evolution dans le domaine des NTIC.  Cela est du notamment a la mauvaise gestion des cadres dirigeant de l'ATI et au manque de ressources humaine compétente au sein de l'ATI et de l'amateurisme du gouvernement qui n'investit pas dans les infrastructure pour être aux normes. Et cette situation n'est pas pret de changé. En fesant appel a une entreprise privé elle met entre leurs mains le pouvoir de communication entre un ordinateur et les connexions internet ailleurs dans le monde. Qu'est ce qui se passerai si demain l'etat n’honore plus les factures, et si Meninx technologie coupait le robinet, vous et moi seront alors complétement dépendant d'une entreprise privé.

Concernant le marché conclu entre l'etat et Meninx technologies, celui-ci a été conclut sans appel d'offre. Le contrat qui le lie a l'ATI et le montant qui lie l’état a Meninx technologies la aussi ont ne connait pas les chiffres et c'est silence radio du gouvernement et des medias. Combien de millions d'euro Meninx technologie gagne t'elle sur ce contrat ? Au final c'est l'etat qui est deficitaire dans sa bonne gestion qui est le plus a blamé et c'est du coup le pays qui perd de sont independance. Quand au cahier des charges entre l'ATI et Meninx technologie la aussi ont en saura rien. Au final tout dans le contrat entre l'état et Meninx technologies est obscur. En tant que consultant en intelligence économique je demande qu'une chose c'est que l'ont fasse la lumiere sur ce dossier.

En donnant les clée en IPV6 de l'internet a une entreprise privé, l'etat a perdu de c'est prérogative et n'est plus maitre chez soi. Désormais depuis la revolution, l'etat n'est même plus capable d'assuré c'est mission d’intérêt du service public. Peut-ont imaginé un jour qu'une entreprise du Qatar racheté
Meninx technologies. Qui l’empêcherais? personne ! L’information, c'est un actif stratégique que aucune entreprise privé devrait avoir entre c'est mains

A propos de l'IPV6
IPv6 (Internet Protocol version 6) est un protocole réseau sans connexion de la couche 3 du modèle OSI (Open Systems Interconnection). Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d'un espace d'adressage bien plus important qu'IPv4. Cette quantité d'adresses considérable permet une plus grande flexibilité dans l'attribution des adresses et une meilleure agrégation des routes dans la table de routage d'Internet. La traduction d'adresse, qui a été rendue populaire par le manque d'adresses IPv4, n'est plus nécessaire.

A propos de Meninx Holding

Meninx Holding est la société d'investissement du groupe de Béchir TAMARZISTE associé avec c'est enfants Jamila, Afifa, Samia et Chokri Tamarziste. La famille Bechir Tamarziste est le fondateur du groupe Tamarziste qui détient 10,9% du capital de l’UBCI il est aussi actionnaire de Amen Bank, UBCI, BIAT, ATB, et Tunisie Leasing à travers MENINX HOLDING la société de gestion de portefeuille du groupe. Acteur prépondérant du secteur bancaire tunisien, le groupe est aussi actif dans les secteurs du négoce, de l’industrie et de l'electronique. Le groupe est également présent sur l’immobilier locatif, industriel, commercial et d’habitation.



Meninx technologie
Le gestionnaire privé de l'entreprise Meninx

Meninx technologie
La salle des serveur vide, ca en dit long sur la part de marché ...