Lobbying du MAE: des nominations politique a tout les étages
Le refrain est bien connu dans le monde entier, en politique comme en économie, seul les meilleur gagne. Il est question ici de l'image du pays, de communication et de lobbying. Et c’est un bien triste spectacle que le gouvernement offre aujourd’hui au sein du ministère des affaires étrangères. Partout au niveau de l’état, les structures qui les composes sont incompétente dans tous les domaines, c'est a ce posé des questions.
Ainsi pour preuve notre représentants tunisien qui occupait un poste au sein d'une instance international, ALESCO par exemple ( Organisation Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences), perd ça place au profit des pays étranger. Le pays est tombé si bas, que je m'interroge sur les responsables de la débâcle au sein du ministère des affaires étrangère.Un gouvernement composé de 3 parti politique qui roule pour leurs propre intérêt et non pour le pays |
Le refrain est bien connu dans le monde entier, en politique comme en économie, seul les meilleur gagne. Il est question ici de l'image du pays, de communication et de lobbying. Et c’est un bien triste spectacle que le gouvernement offre aujourd’hui au sein du ministère des affaires étrangères. Partout au niveau de l’état, les structures qui les composes sont incompétente dans tous les domaines, c'est a ce posé des questions.
Commençont par le début pour comprendre le comment du pourquoi du déclin du pays, si vous voulez connaitre la réponse, je la donne a la fin :-)
Le Directeur Général est élu par vote des pays membres (21 actuellement, la Syrie étant suspendue) de l’ALECSO pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. L’actuel Directeur Général est le Tunisien Dr Mohamed El-Aziz Ben Achour dont le mandat s’étend du 1er février 2009 au 31 janvier 2013.
La première démarche logique était de réélire l’actuel Directeur Général si ont est pas sur de gagner la prochaine bataille de lobbying. Sur ca nomination il y avait parmi des pays membres un consensus sur cette candidature. D’abord en raison du nom de la personnalité même, puis en raison de sa nationalité, et enfin parce qu’il est de coutume de diriger l’ALECSO pendant deux mandats de suite. C'est devenu une tradition au fil des ans au sein de l'ALESCO.
Le ministre de l'education Abdellatif Abid du parti Ettakatol |
Notre gouvernement d’incompétent, et plus particulièrement le Ministère des Affaires Etrangères du parti Ennahda (ici d'ont il est question), a jugé utile de présenter un autre candidat tunisien pour substituer le Dr Ben Achour, et a introduit en fait un autre candidat nommé politiquement : Dr Abdellatif Abid, actuel Ministre de l’Education du parti Ettakatol. Fin arabisant, expert en terminologie et lexicologie auprès de l’UNESCO et de l’ALECSO, le Dr Abdellatif Abid avait tous les atouts pour prendre la place de son collègue tunisien. Il fallait bien évidemment que le Ministère des Affaires Etrangères fasse son travail et qu'il se repose pas sur c'est laurier: lobbying, visites aux capitales des pays arabes, négociations qui auraient garanti sans équivoque la majorité des votes au candidat tunisien. Bref préparé le dossier pour qu'il soit en béton armé. Mais il a en été tout autrement au final ...
Evidemment le Ministère des Affaires Etrangères n’a pas fait son travail convenablement, pire il ne maitrise absolument pas les arcanes de la diplomatie ....
Est-ce que le Ministre des Affaires Etrangères s’est assuré du soutien d’une majorité de pays arabes au candidat tunisien? Non.
Est-ce qu’il a parcouru les capitales arabes pour s’assurer ce soutien? Non.
Est-ce qu’il a planifié une stratégie de lobbying pour soutenir notre candidat? Non.
Non seulement le Koweït soutenu par les pays de Golfe a présenté son candidat, mais même la Mauritanie a présenté un candidat aussi, c'est dire que le ministère des affaires étrangères tunisien n'est plus l'ombre que de lui même sur la scène africaine et international.
Comment expliqué que la Mauritanie peut-elle prétendre a un candidat ?
Non seulement c’est un pays du Maghreb qui aurait pu soutenir notre candidat tunisien, mais pire nous avons des relations culturelles et scientifiques assez bonnes avec la Mauritanie.
Plusieurs étudiants mauritaniens étudient dans les universités tunisiennes, et plusieurs académiciens tunisiens enseignent à l’Université de Nouakchott. Il y avait là plusieurs éléments qui auraient permis au MAE tunisien de négocier le vote mauritanien en faveur de la Tunisie. Mais il semble que notre MAE était occupé à autre chose… A son tour aussi, l’Iraq a présenté un autre candidat pour le poste. Au final la diplomatie tunisienne aurait pu travailler la négociation aussi avec trois pays pour que les voix ne se dispersent pas dans les votes.
Le 31 décembre 2012, douze pays sur les 21 membres ont donné leurs voix au candidat koweitien. Et à partir du 1er février 2013, le Directeur Général de l’ALECSO dont le siège est à Tunis sera le koweitien Dr Abdullah Muhareb.
Après la Révolution et le Printemps Arabe inspirés par la Tunisie, et vu que le siège de l’ALECSO se trouve à Tunis, c’est très certainement du a l’incompétence des pseudos diplomate qui sont nommé politiquement sur la base de leurs alegance au parti au pouvoir Ennahda que nous sommes devenu un pays défaillant en politique étrangère.
Ont peut aussi dire que le tort réel ne vient pas des pays arabes puisque chacun défend légitimement et démocratiquement ses intérêts. Le vrai tort est plutôt du côté d’un Ministère des Affaires Etrangères tunisien qui a fait preuve d’amateurisme, de nonchalance, et qui en dormant a failli dans sa mission extrême de défendre les intérêts de la Tunisie.
Le ministre des affaires étrangère Rafik Abdessalem du parti Ennahda |
Conclusion
Après analyse des événements j'en viens a ce qui suit: Comment un parti au pouvoir Ennahda et majoritaire qui détient tout les postes clés ministériel au sein du gouvernement va t-il faire pour soutenir un autr candidat d'un autre parti ici Ettakatol qui fait parti d'un groupe elus minoritaire qui compose le gouvernement ? Surtout que c'est 3 élus du gouvernements ne sont la que pour servir leurs propre intérêt.
La question est donc de savoir pour qui roule le parti Ennahda au pouvoir en Tunisie. Est ce que l’intérêt national du pays passe t'il avant celui de l’intérêt du parti Ennahda ?
Au final, le ministère des affaires étrangères Rafik Abdessalem et les élus du gouvernement d'ennahda ont laissé faire les choses sans intervenir dans le dossier pour etre sur de couler la nomination futur d'un élu du parti Ettakatol au poste de l'ALESCO. Aussi triste que cela puisse être c'est un fait, Ennahda a roulé Ettakatol et le pays entier dans la farine ...
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