lundi 1 juillet 2013

Le business des banquiers dans les hôpitaux privé en Tunisie

Entre l’Hippocrate et l’hypocrite


Le secteur de la santé en Tunisie n’échappe pas à la gabegie et à l’anarchie, particulièrement ces dernièrs temps. Seul les riches ont acces aux hôpitaux super equipé en Tunisie, et ce ne sont pas les hopitaux privé hors de prix qui acceuillerons demain un pauvre. En Tunisie ce qui frappe c'est que les hopitaux privé pousse comme des champignons, le marché est dominé par une banque et quelque hommes d'affaire qui se sont engoufré dans la breche pour se faire de l'oseille sur le dos de l'etat. Et l'état ne bouge pas d'un iota, laisse faire ....


L'etat est le premier responsable de la situation actuel


Depuis des années ce sont les ministres de la santé qui se sont succédé qui ne prenne aucune mesure structurel et qui sont la cause principale de l'état de délabrement du secteur hospitalier.

Lors de la visite du ministre de la santé Mekni au mois de mai à Beja pour l'innauguration de la nouvelle clinique de Beja ( construit par une banque du nom de Amen Banque), les futures blouse blanche et les infirmier était venu manifesté leurs colere dans la rue en face et sont revenues à la charge pour soulever les mêmes revendications, qui finalement n’ont pas été réglées par l’ex-ministre de la Santé qui a préféré les evités et les ignoré comme si de rien n'était... D'ailleurs comment se fait-il qu'un ministre qui gere les hôpitaux publique vienne t'il faire l'inauguration d'un hôpital privé appartenant a une banque de la place ? Ne devrait-il pas s'occupé du service publique et remedié aux problèmes du secteur avant d'aller aidé une banque pour le cirque médiatique  Le ministre touche t-il des backchich de Amen Banque ? Que lui rapporte t'il de faire une apparition au benefice des bankster ? Bizarrie, avec ce gouvernement d'incompetent ont peut s'attendre a rien de bon pour la santé des pauvres ....

Entre le business et l’hôpital de fortune


En Tunisie il existe des hopitaux public ou des medecins privé spécialiste exerce en tant que praticien du privé. Comment cela est-il possible ? En visant l'hopital de Jendouba, la premiere chose que je constate c'est l'etat d'extreme vétusté du materiel hospitalier dans les pieces, ont se croirait dans un hôpital d'une republique bananiere. Mais ce qui frappe encore plus, c'est que ce soit un chinois qui gere l'hopital tout entier! La d'ou je viens en Europe ce genre de chose n'existe pas. Ont y trouve aussi un Russe qui exerce a l'interieur de l'hopital de Jendouba. En discutant avec plusieurs patient dans les couloir de l'hôpital dans la region voisine, j'apprend que les patients doivent pays en plus un backchich pour que le medecin les soignes, sinon les patients sont oublié aux calandre grec sur leurs lit d'hôpital...
Je rencontre aussi un autre patient, celui ci est venu a Jendouba se faire opéré car quelque mois plus tot il est tombé par terre quand il était assis sur le dos son ane. Apres l'operation quelque mois plus tard je le recontacte pour avoir sont avis sur l'operation de la hanche. Il me fait dire qu'il souffre toujours de douleur et que le medecin ne l'aurais pas soigné correctement et qu'il na pas les moyens financier de revenir... Ainsi va la vie et il ne faudras pas venir parlé de faute medicale dans le chef du chirurgiens ...

Le ministre de la santé se fou de la charité


En Tunisie, il est difficile de garder son sang-froid quand on constate qu’un medecin public n’arrive pas à joindre les deux bouts et qu’un autre, perçoit un salaire royal dans une clinique privé. Voilà pourquoi nos médecins font des grève. Et voilà pourquoi nos hôpitaux sont désertés par ces professionnels et c'est future médecin sorti de l'université qui préfèrent le secteur privé, plus rentable. La légitimité donc des revendications, ne souffre d’aucune anomalie, reste la légalité.

Si la blouse ne fait pas le médecin, la cravate ne fait pas le ministre. Dans la médecine il y a le serment d’Hippocrate et chez les banquiers il y a les hipocrites qui gagne des sous sur le dos des patients riche. Cependant quand on laisse des patients souffrir, quand le service minimum dans un secteur aussi vital que la santé n’est pas assuré, on bascule tout de go en mode « hypocrisie et d’égoïsme ». Des chirurgiens qui boudent des blocs opératoires, alors que les malades sont allongés sur des brancards, sont des scènes qui n’honorent point le noble métier de médecin en Tunisie.

Le fléau des APC


L'activité privée complémentaire, alias «APC», une incursion du privé dans le public n'a fait que précipiter la décadence de la qualité des soins des hopitaux publique. Si on fait le bilan dans nos hôpitaux deux ans après la révolution, on remarque que absolument rien n'a changé. Les services sont toujours bondés de patients, les délais d'attentes restent interminables et la qualité des soins laisse toujours à désirer. Quant à cette fameuse APC, elle continue à ronger des parts de marché dans les établissements publique. Ce sont des professeurs et autres praticiens qui en bénéficient le plus clair du temps, des passe droit ont lieu dans les etablissement publique sans aucune sanction et ceux continue d'en abuser en toute légalité. Le ministère de la santé ainsi que les autorités ferment les yeux sur les tarifs et les pratique du secteur. Rien que dans les hôpitaux de Sousse, des chirurgiens et des gynécologues qui ont été sanctionnés l'année dernière, ceux ci continuent à opérer dans des cliniques privés ou faire des remplacements un peu partout. Il n'y qu'à vérifier les registres des cliniques de Sousse pour voir l'étendue des dégâts. L'assainissement s'avère une nécessité urgente. Pire des medecins formé dans le secteur public font bénéficié le secteur privé de leurs pratique acquise. Le monde a l'envers !

Il ne faut  pas oublier que l'avantage de l'APC etait de maintenir de grands spécialistes dans les hôpitaux  publique (pour le commun des Tunisiens). Par ailleurs, il serait injuste de ne pas parler des dérives du privé dans ce même contexte .... Profit à outrance, opacité des honoraires et des prescriptions, formation continue et mise à niveau... et surtout fuite fiscale importante puisque c'est le meme medecin ne paye qu'un forfait fiscal aux service fiscaux et non une taxe sur les revenus. Si les médecins du privé payaient correctement leurs impôts, l’État trouverait de quoi augmenter les salaires d'imminents spécialistes, financer la CNAM par exemple ...

Un dictateur a Sousse

Au CHU Farhat Hached (Sousse) et pour ne pas citer de nom d'un certain chef de service bien connu pour son excès de zele, abuse de son autorité et impose à ses résidents – médecins en cours de formation – de faire les comptes-rendus en son propre nom, de passé des examens faits dans le cadre de son activité privée. Ces résidents, s'ils osent se révolter ils seraient bannis à jamais du service et même de la spécialité en cas de réclamation.
Il faut dire que les revendication sont les memes Depuis la révolution: Des promesses électorales en investissement qui n'engage que ceux qui y croient.
Les établissements publics souffrent d'un grand manque de moyens et d'équipements. Des patients agresse les medecins et les infirmier, et aucun niveau de sécurité dans les hopitaux public, pas de systeme de sécurité, les hôpitaux sont devenu un défouloir ou les pauvres font payer les maux de leurs problemes sur les medecins


Le ministre main dans la main avec le banquier


Le "Dégage" du staff hospitalier de Béja au ministre de la Santé.


En marge de ce qui devait être le clou de l'inauguration avec le «couper de ruban» par le ministre de la santé Abdellatif Mekki, on a vu arriver, de droite et de gauche, deux groupes de manifestants (l'un représentant le staff hospitalier de Béja et l'autre des étudiants) bien déterminés à exprimer «en live» au ministre leur mécontentement.

Principal motif de la grogne : «le ministre vient inaugurer une clinique privée alors que nous, à l'hôpital publique, il nous zappe complètement en venant faire une visite éclair de 5 minutes et à 3h du mat'!», dit un membre du staff hospitalier local. «Ils veulent délocaliser l'Institut à Jendouba et nous ça nous arrange pas du tout !», ajoutent les étudiants...


Les étudiants sont eux aussi venu manifester leur rales bole 

Pour conclure, même si la guerre de Troie n'a pas eu lieu lors de l'inauguration de la clinique Amen Béja, le cheval, lui, existe bel et bien. Et tant que le malaise du secteur hospitalier n'aura pas été soigné, tant que la crise que traverse ce secteur n'aura pas été diagnostiquée (manque d'effectifs, moyens insuffisants, augmentation des tâches non-sanitaires par la gestion de prestations et saisie des données qui constitue autant de temps non consacré à la personne souffrante, désorganisation des services, nécessité de polyvalence, l'absentéisme, etc.), on risque gros en Tunisie. Encore une tâche énorme qui attend la Tunisie de demain, la réforme du secteur de la santé

Amen, du col blanc 
à la blouse blanche


aux services de santé. Déjà à la tête d’un réseau de cliniques privée, sa filiale spécialisée a fait sien le concept d’hôpital privé. Explications.

Présent dans plus de deux cents entreprises de promotion immobilière, actif dans le crédit-bail avec une filiale en Libye et une stratégie d’expansion au sud du Sahara, le groupe Amen, fondé par la famille tunisienne Ben Yedder, est aussi le premier opérateur privé en matière de services de santé. Il a développé, via sa filiale Amen Santé, le seul réseau de cliniques en Tunisie (les cliniques El Amen à Mutuelleville, La Marsa, Béja et Gafsa). Détenu majoritairement par la Compagnie méditerranéenne d’assurances et de réassurances (Comar, autre filiale d’Amen) et Amen Bank, la division santé gère actuellement 300 lits – l’équivalent d’une importante unité hôtelièr

Antoine Courcelle-Labrousse, représentant de l'IFC, se réjouit d'être un actionnaire actif d'Amen Santé.
Amen Santé qui est une succursale de la banque Amen possede les etablissement suivant: Un centre hospitalier a Bizerte et Nabeul, Gafsa. Monsieur Hakim Ben Yedder, président du Groupe Amen Santé peut avoir le sourire aux levres il vient d'inauguré la clinique flambant neuve d'Amen Béja, en présence de personnalités locales, de nombreux représentants du corps médical, de la presse et du ministre de la Santé Abdellatif Mekki.


Dr Zohra M'Hamdi, DGA Clinic Béja, avec Mohamed Ben Hmida, DG Amen Santé.



Hakim Ben Yedder
Le banquier Hakim Ben Yedder et le ministre Ebnnahda Abdellatif Mekki inaugurent Béja Amen Clinic.

Déclaration : Mohamed Ben Hmida, directeur général d'Amen Santé: "Avec la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), tout le monde pourra se soigner et c'est ce que nous souhaitons».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire